La'BIM qui abîme l'abîme de la mémoire de Pont-Aven (page 9)
La tribune de Joël BOSSARD
La'BIM qui abîme l'abîme de la mémoire de Pont-Aven (page 9)
Rien ne va plus, tout s'écroule autour de nous, la commune n'est plus que le champs de ruines de son illustre passé mais non :
Tout va bien. Tout est exquis : que de la délicatesse, charme, douceur et bonheur et joie de vivre dans la Cité des Moulins la Cité des entourloupettes dans la farine.
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Il faut dire pour tout dire une nouvelle fois, qu'il en est de même du musée de la CC'ânerie.
Ce grotesque musée s'est construit dans la douleur provoquée par l'amateurisme et le nombrilisme de ses initiateurs
- Celle d'un projet démesuré, gravement illégal, et de surcroît très mal conçu.
- Celle de travaux mal exécutés, en grande partie refaits après avoir été construits !,
- Celle due à des tares en matière de sécurité et d'accessibilité extérieure des personnes à mobilité réduite, à de multiples malfaçons en matière d'aménagements intérieurs, etc. etc. etc.
Un musée (Sic Fidelin) dont le coût final aurait respecté celui des marchés initiaux !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un musée dont les travaux devaient tout au plus durer une année et demie, mais fermé durant en réalité quatre longues années ( 3 années selon Fidelin)
Une Tour de Ba'Belle Angélique profondément entachée par une multitude de méfaits délictueux, et des tas de lingots de combines et compromissions en tout genre.
Un musée qui a coûté trois bras et leurs frêles jambes aux pontavénounours qui, de surcroît, sont condamnés à payer ad vitam æternam une pension d'invalidité de 320 000 €/an à la Cc'ânerie :
une pension non justifiée, qui s'additionne aux tonnes de charges additives engendrées par la construction de ce monstrueux édifice (l'aménagement de la Place du Musée par exemple)
De nos jours, la population tout entière s'est manifestement résignée à supporter la honte qui s'est abattue sur elle, s'enfermant dans une sorte de tour d'ivoire en restant totalement insensible à la décomposition physique et la déchéance morale du pays.
Cela dit : cela devrait donner du grain à moudre aux oppositions municipales.
Elles qui dans les faits ne comptent plus depuis le règne de Rivet que pour des prunelles sauvages.
Serait-ce le cas ?
A suivre
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