BLOG-NOTES du 02 décembre

L'actualité de la fin du mois de novembre est maigre.

Il faut dire que de vivre aujourd'hui dans la cité de peintres n'a jamais été aussi mortel.

Heureusement que les travaux du futur musée apportent de la bonne humeur aux vieilles du coin ... pour râler dans leur moustache.

Il faut reconnaître que dans une commune où l'emploi fait plus  gravement défaut que partout ailleurs dans la région, la situation n'est pas "rose"

... pas rouge non plus. 

Ce blog-notes sera donc consacré - comme les journaux de la semaine passée - à l'emploi.

- ​Je ne vais pas revenir sur le " passionnant métier de conservateur de musée " 

En lisant vos journaux préférés, plus la propagande de la CCa, plus les commentaires des articles de ces torchons sur ce blog, ce sujet vous sort certainement par les trous de nez.

- Je m'intéresserai donc à l'autre information publiée dans les can'arts des coins-coins du coin.

A savoir :

"A la suite du départ de son précédent titulaire, le poste de responsable des services techniques de la ville avait été remplacé"

Aujourd'hui, il est devenu essentiel pour l'image de Pont-Aven, de parler à tout prix comme ailleurs " d'emploi".

C'est rassurant pour les vieux lecteurs de ces can'arts.

Aussi, à défaut de merle, les journaux leur servent des grives du fonctionnaire.

Conclusions : Gast-à-gast, qu'Il est terrifiant de devenir vieux !

On oublie vite par exemple, que dans ce trou de merde, il n'y a pas eu de création d'emploi valorisant depuis plus d'une génération.

C'est pas grave, les pontavénounours : dits "bonnets de nuit " auront bientôt un beau musée tout neuf.

Ils pourront aller s'y dégourdir les jambes après la sieste, et même le dimanche, après les vêpres.

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Le musée éphémère fait escale à Trégunc (fin)

(Fin de l'article publié ici avant-hier, et qui n'a pas voulu passer le jour de sa programmation)

Le saviez-vous ?

Dans ce grand déballage des chefs-d'œuvre du musée de la CCânerie,

- Henri Rivière est présenté que par de la lithographie : 

   Lithos de Rivière inondent actuellement le marché de l'art.

   (Valeur à l'argus : 300 à 500 € pièce)

- Emile Bernard que par de la zincographie

   ( Valeur à l'argus : 200 à 300 € pièce)

.

- Paul Gauguin que par un petit dessin tardif colorisé.

  (Valeur 300 000 à 500 000 € : une misère pour ce dieu local)

- Charles Filiger que par une gouache sur carton.

Un carton qui pourra bientôt être bouturé dans le jardin à la Filiger du musée de la Ccânerie

( Valeur à l'argus : 20 000 à 30 000 € )

- Et Fernand Morin que par une vieille porte aux panneaux peints

           - D'une part non signés.  

           - D'autre part lui étant de ce fait, simplement "attribués".

(Non coté à l'argus)

J'ai suivi la curieuse histoire de cette porte :

Lorsqu'un ouvrier la découvrit en 1984 dans une cabane * qui servi d'atelier à cet artiste du début du XXe, il est possible qu'elle fût recouverte de toiles d'araignées.

* L'une des cabanes dites " wagons-lits première classe, situées au dessus du port. 

- Elle fut vendue à un brocanteur du coin 1 000 Frs,

- Ce dernier la vend à un collectionneur de Quimper 10 000 Frs,

qui la revend un an après chez Maître Thierry (Salle des ventes de Brest) 100 000 Frs à un grand collectionneur Suisse qui reconnaît dans ces deux panneaux des œuvres de "l'Ecole de Pont-Aven ".

Par la suite, ayant eu connaissance que l'auteur de ces peintures n'était au mieux pour le Milieu de l'art, qu'un suiveur de l'Ecole de Pont-Aven, il les offre dépité au musée communal de Pont-Aven.

Pour autant, je tiens à le dire : pour le petit collectionneur pontavénin que je suis, ces œuvres d'un petit maître pontavénin savent : comme ses semblables, me conter de Belles Histoires de la Belle epoque de Pont-Aven :

mais ça, le système culturel étatique et politique insensible dans lequel l'ancienne Cité des Peintres a plongé, ne peut le comprendre.

- Vous remarquerez tout de même dans l'exposition une copie d'une vraie toile,

celle d'un certain André Jolly qui n'est hélas : que jolie.

Conclusions  du jour :

" Trop de Culture peut  mener à l'inculture "

Je pense que je viens d'en apporter la preuve.

Voilà ce que je voulais raconter aujourd'hui dans cet article publié sur la toile ... d'art'aignée.

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