De splendides bâtiments musées ... vides (fin)

Les deux projets ont les mêmes défauts : 

- Leurs absences de fonds propres en matière de chefs d'œuvre dignes de ce nom.

- Leurs absences de fonds tout court pour assurer leurs coûteux fonctionnements.

- Et leurs déconnections des réalités du monde qui les entourent.

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Que puis-je ajouter à cet inquiétant constat ?

Un clou de pessimisme à leur sujet me semble une utile et bonne idée.

Les nouveaux grands musées institutionnalisés et politisés à la Française poussent aujourd'hui comme de champignons indigestes dans le pays.

Ils ont pour défauts majeurs d'être devenus trop coûteux, trop volumineux, trop  sérieux, trop enfermés dans la bulle hermétique dans laquelle leurs dirigeants se sont enfermé, et de surcroît : trop ring'arts pour les nouvelles générations.

A quoi bon tout ça ? un chef d'œuvre est en lui un monument.

Ils font dans la folie des grandeurs et  leurs initiateurs et dirigeants pratiquent  la sublimation de leur nombrilisme.

Pourtant, ils ont du souci à ce faire avec l'apparition récente de musées privés comme celui de Leclerc à Landerneau par exemple.

La donne va certainement profondément affecté la situation de  monopôle culturel étatique à la  Français dans le domaine des beaux-arts.

Je reste donc pour une fois optimiste. Je pense que la concurrence qui s'annonce féroce, sera salutaire pour le bien de tous.

C'est ce que j'appellerais : l'optimisation d'un pessimisme. 

J'ai reçu sur ce sujet du jour le commentaire de D.C. qui s'inquiète autant que moi sur le devenir de la Cité des anciens Peintres de talent qu'elle connait bien.

Je vous l'offre en conclusion de cet article : 

" Voilà ce qui nous attend ; un beau bâtiment et pas de tableaux à exposer ! "

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