La dette par tête de pipe -II -

Publié le par chercheur d'histoires

La dette par tête de pipe -II-

A l'inverse, à Pont-Aven tout se dégrade ou se détériore lamentablement.

Seules les églises et les chapelles de la paroisse sont admirablement entretenues.

Ici, les élustucrus dépensent inutilement sans compter ni réfléchir : dans des projets sans lendemain (les 4 projets de la place ...), dans des constructions précaires (les baraquements de Nizon ...), dans des achats coûteux et sans le moindre intérêt (le piteux garage Rouquier ...)

Ils plombent les comptes de la commune en ne sachant pas maîtriser les coûts des travaux qu'ils entreprennent : Des coûts qui systématiquement s'alourdissent fortement par l'ajonction d'avenants à répétitions (la station d'épuration, le rond point de la gendarmerie, sans oublier le futur grandiose musée CCânesque : etc, etc ... )

Il refusent fermement de constituer des réserves foncières, même lorsque les opportunités sont

très avantageuses sur le plan financier pour la commune (par exemple, toutes les anciennes usines de conserve de la commune : des hectares au prix du terrain agricole, parfois achetés ultérieurement à prix d'or)

La grande cité des anciens peintres plonge dans la précarité.

Nous savons tous que la dette de la commune va exploser dans les prochaines années.

La commune ne génère plus d'emploi valorisant depuis un demi-siècle. 

La population vieillie et diminue à vue d'œil.

Le poids de la dette sera donc mathématiquement supporté par un nombre d'habitants de plus en plus réduit.

Savez-vous qu'en 2011, les impôts locaux à Pont-Aven étaient déjà d'un montant 23 % supérieur à la moyenne nationale des communes similaires !

Je plains les futures forces vives de la commune et leur souhaite bon courage pour reconstruire le champ de ruines que leur aura laissé en héritage leurs prédécesseurs.

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