Voyage dans le Finistère : P 5/5

Publié le par chercheur d'histoires

Voyage dans le Finistère : P 5/5

 Le port, près de la ville, a vingt pieds de profondeur : quand la mer est basse, son lit est à sec, il n’y coule que de l’eau douce.

         Les environs de Pont-Aven, la ville surtout, offriroient cent bizarreries au dessinateur qui voudroit y faire des études : du chantier du citoyen Aumon, on auroit sous les yeux vingt points de vue, des accidents inimaginables (Le châtelain AUMONT , maire de Nizon de 1796 à 1798, demeurant au manoir de Lezaven). On voit dans ce chantier un grand rocher, creusé par le mouvement éternel des eaux de pluie ; ce creux a trois pieds de profondeur, quatre de large, il est de forme ronde, très régulière. J’ai parlé de pareils travaux du tems, en décrivant l’Isle de Tristan, près de Douarnenez.

          A la descente de quelques émigrés, et trois mille paysans, sortis de Quiberon, Pont-Aven fut un moment à leur pouvoir.

          Depuis la révolution, le citoyen Descourbes, homme de mérite, aimable et plein d’intelligence (Descourbe maire de Pont-Aven) remplit les places principales de cette commune, dans laquelle il a su maintenir jusqu’à présent l’ordre et la paix, malgré les efforts qu’on a faits pour le détruire et le corrompre.

(tiens tiens, quels sont les manants qui se cachent derrière ces « on » ?  

Nous ne le saurons jamais. Ils se sont pourtant beaucoup reproduits depuis cette époque)

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J'ai laissé de côté l' important paragraphe consacré au manoir de Rustéphan sur lequel je me suis appuyé pour écrire un article paru il y a deux ans dans "Manoirs et vieilles demeures en Cornouaille"

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