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La boîte qui ose tout dire (Page n°1)

Publié le par chercheur d'histoires

Dimanche dernier à 11h30 sur la Place de l'Eglise de Nizon

Dimanche dernier à 11h30 sur la Place de l'Eglise de Nizon

Ce fut la fin des Haricots pour le marché du dimanche nizoniais, conçu par la municipalité.

Ce fut la fin des Haricots pour le marché du dimanche nizoniais, conçu par la municipalité.

La boîte qui ose tout dire (Page n°1)

Monsieur le Maître d'Hôtel de Ville s'est exprimé au nom de sa population dans L'Obs du 12-08-21

L'auteur de l'article de presse s'interrogeant sur le brutal phénomène de la spéculation immobilière qui sévit depuis peu en Bretagne.

Monsieur le maire de Pont-Aven a eu l'honneur de donner son point de vue "d'expert" sur le sujet : 

"Un défi pour les élus, écartelés entre l'attrait de la manne touristique et la crainte de devenir une "ville aux volets clos" Dans notre région à forte identité, absorber cet afflux qui perturbe forcement la sociologie des villes n'a rien d'évident. D'un côté je me félicite de la formidable attractivité de la ville, de l'autre il n'est pas facile de lutter contre cette frénésie spéculative qui nuit à la mixité. Notre commune, berceau d'une célèbre école de peinture, a beau avoir accueilli Gauguin et Sérusier, elle était aussi, il n'y a pas si longtemps, une petite ville rurale authentique avec des dizaines de bistrots et de commerces de bouche. la voilà de plus en plus confrontée à la mono-industrie du tourisme.Les vendeurs de souvenirs, de galettes, les galeries d'art, pas toujours de haut vol, grignotent le terrain. Pas facile de s'opposer aux appétits d'investisseurs comme René Ruello, gros bonnet de l'agroalimentaire, déterminé à exploiter le filon jusqu'au bout, et n'hésitant pas à surpayer. Le problème, c'est que ses prix délirants font désormais office de référence et contribuent à nourrir la flambée.

"C'est un cercle vicieux" s'agace Jean-Charles Thuard, conseiller municipal délégué au développement. 

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Gast ah gast ! je me retrouve tout d'un coup avec un sérieux concurrent en matière de critiques acerbes contre les époustouflantes politiques municipales menées depuis 1985 jusqu'à aujourd'hui, à Pont-Aven :

Un vrai réquisitoire contre ses prédécesseurs et sa propre politique municipale :

... Toutes uniquement orientées vers la mono-industrie touristique  !

1985 :  Date de l'agrandissement de notre petit musée qui contribua de façon explosive à nourrir la flambée des prix des locations des commerces locaux, puis peu de temps après : ceux de vente de ces locaux.

Un vrai désastre que l'imprudente municipalité de l'époque n'avait pas présenti faute d'études préalables sur les conséquences de leur décision.

Un désastre que d'ailleurs ils ne surent pas plus maîtriser ultérieurement.

Mais ce ne fut pas grave : Nous avions un musée aussi beau qu'un tableau de Pont-Aven ! 

Et aujourd'hui : Autre temps, autres lamentables stupidités : Un tout nouveau aussi beau qu'une zincographie de Gauguin !!! 

N'est-ce pas les peinturlu'zeureux de la Cité ...
...
des tubes de peinture les plus touristiquement spéculatifs au monde  ?

A suivre demain

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Les tristes photos du jour :

Sans commentaire :

Elles parlent d'elles-mêmes : C'est-à-dire, de la triste fin de cette stupide lubie municipale qui n'avait aucun avenir en soi.

Et pourtant  : Nizon n'a-t-il pas été tout l'été  sous les feux de la rampe des médias ?

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La boîte qui dit tout

Publié le par chercheur d'histoires

Rustéfan : Pourquoi tu te caches comme une bête aux abois ?

Rustéfan : Pourquoi tu te caches comme une bête aux abois ?

La boîte qui dit tout

TOUT : Même ce qui va mal et qui fait très mal aux gens de ce pays où il fait si bon vivre.

C'est l'objectif de ce blog de merde depuis sa création en 2009, mais ça : Tous les heureux habitants de ce village sachant lire ou comprendre ce qu'ils lisent, le savent déjà. 

Ce blog étant donc comme ils savent, un endroit unique en son genre,

... dans ce pays hautement peinturlureux autant que fauxculeux.

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Vous voulez un nouveau exemple : EXEMPLAIRE ?

Posez-vous d'abord la question de savoir pour quelles étranges raisons, les gens habitants à l'extérieur de ce patelin préféré des français intelligents, pensent que la population de cette merveilleuse commune est privilégiée au regard des autres territoires bretons ?

Et surtout , ceux des autres communes  de la CC'ânerie.

Ces personnes dont j'ai eu l'occasion d'en rencontrer quelques dizaines lors de l'exposition que j'ai présentée cet été à Nizon.

Ce prétendu privilège n'est autre que l'un des maudits maux du pays des Moulins; ayant pour origine l'époustouflante propagande municipale ou médiatique qui agit avec force sur les esprits de nos  proches ou éloignés voisins.

Agissant aussi grandement et durablement sur les esprits des masses de touristes désœuvrés qui déboulent en troupeaux compacts chaque été dans notre p'tit trou.

Ah !  Qu'il est beau ce merveilleux pays  : 

La première des sept merveilles du monde sans aucun doute.

Vous voulez une preuve de ce lamentable constat ?

Voilà par exemple le type de fabuleuse FABULATION que l'on retrouve sur le site de la Mairie :

Histoire & Patrimoine

Pont-Aven est située en Bretagne Sud dans le Finistère à 12 km des plages. Pont-Aven est le berceau de l’Ecole de Pont-Aven autour de Paul Gauguin.

Pont-Aven est assurément peinture, comme Venise est romance, Rome est puissance et Salzbourg est musique. Ancré dans sa vocation picturale, Pont-Aven offre aux visiteurs un visage bariolé.

Pont-Aven est aussi gourmande grâce aux fameuses et inimitables galettes, ses chefs étoilés, ses restaurants du terroir et ses produits régionaux de qualité.

Pont-Aven est nature, nichée au fond d’une vallée verdoyante encombrée de roches sur lesquelles se brise et bouillonne une rivière aux reflets argentés.

Pourtant au-delà des lieux communs, Pont-Aven est multiple et reste surprenante. Des paysages façonnés par l’Aven, des richesses patrimoniales, des personnalités attachantes, des surprises et des « pépites » qui vous étonneront.

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Pontavénizoneux : Avez-vous sincèrement l'impression de vivre dans ce

décor merveilleux ? 

Ce décor caricatural dont tout le monde rêve et  nous envie depuis l'extérieur !

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A suivre demain

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Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°9)

Publié le par chercheur d'histoires

Les chaines des productions de chez Robert dans les années 1950

Les chaines des productions de chez Robert dans les années 1950

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°9)

Il m'aurait été agréable de papoter avec les amis de Pont-Aven sur le cahier des charges de l'appel à projets que j'ai cité ci-dessus.

Hélas je ne sais où le trouver.

Pour autant, l'urbaniste de terrain que je fus autrefois ne manque pas d'arguments pour contester farouchement le déroulement de cet appel.
En effet, lancer un appel à projets de cette importance par des élus ne connaissant manifestement pas grand-chose de la commune; et cela auprès de professionnels éloignés ne connaissant rien du pays, est déjà une très lourde et impardonnable faute.

Je ne doute pas que ces derniers ont pris connaissance de l'inconsistant enregistrement que monsieur le maire leur avait préparé en se promenant dans le Bois d'Amour afin de leur présenter le sujet sur lequel ils devaient plancher.

Hélas, cet enregistrement est vide de sens et de consistance, exceptions faites des incantations, fabulations, et élucubrations que la population locale a l'habitude de consommer sans rechigner.

Un tel projet aurait nécessité que chaque urbaniste passe au moins quelques mois à Pont-Aven afin de comprendre et s'imprégner l'esprit des éléments nécessaires à la mise en forme d'un projet aussi vital pour le futur de la commune.

Quelques mois durant l'hivers en rencontrant principalement la population dans toutes ses composantes, et au moins un autre mois durant l'été pour observer l'état réel de la

préoccupante situation du pays en période estivale. 

Il est vraisemblable qu'ils ont tous visité l'incontournable musée, le christ de la chapelle de Trémalo, la biscuiterie préférée de monsieur le maire, une bonne table de l'un des moulins de la commune, et peut-être même l'Expo 2021 de la secte du christ vert de Nizon :

En oubliant par mégarde de se rendre à Rustéfan : bien évidemment. 

En oubliant en outre qu'un projet de cette envergure devait nécessairement s'intégrer dans une vaste et concrète vision générale de la commune.

OK , mais après ?

Après avoir digéré ce léger hors d'œuvre sans goût mais  touristiqué à mort  : Ont-ils imaginé la façon de régler la dangerosité grandissante du Bois d'Amour depuis que les vieux arbres de ses coteaux s'écroulent les uns après les autres, rendant la stabilité des énormes blocs de rochers qui en font aussi le délicat charme, de plus en plus préoccupante ? 

Un projet sur ce site peut-ils s'acquitter de ce type de problème, sachant que ce bois est privé et qu'un projet d'envergure risquerait de compromettre sérieuse la convention temporaire passée entre la commune et ses propriétaires ? 

Et que dire de la propriété de la rivière dont personne n'a plus la moindre idée ?

Une rivière en totale décomposition environnementale, en totale errance patrimoniale,  sans que personne ne sache comment, et par qui, l'entretenir dans sa robe traditionnelle ou naturelle. 

Ces deux éléments étant à rapprocher avec la nécessité de trouver une impossible solution à la nécessaire liaison apaisée, à obligatoirement créer entre l'ancien centre et ce nouveau centre.

La rue du Général n'est-elle pas déjà suffisamment et dangereusement encombrée pour

que les élus de la commune puissent se permettre d'ignorer les conséquences d'une nouvelle surcharge à absorber.  

Le cahier des charges  établi par la municipalité en tient-il compte ?

Ou bien cette grave et majeure préoccupation est une fois de plus comme toutes les autres, passée à la trappe des successives municipalités pontavéniaises ?  

... Comme par exemples, tous lesgigantesques problèmes que la construction d'un musée totalement démesuré au regard des capacités d'accueil du centre de la commune, a provoqués, 

... rendant ce lieu historique totalement ingérable.

"Un doute m'habite " s'exclame mon petit cervelet , lui aussi en déroute. 

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Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°8)

Publié le par chercheur d'histoires

Une vision plongeante où ascendante de ce site : Que préférez-vous les amis de cette friche en déroute ?

Une vision plongeante où ascendante de ce site : Que préférez-vous les amis de cette friche en déroute ?

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°8)

Les nouvelles donnes de cette vieille AFFAIRE qui n'en finie plus :

ou  dirais-je :  La boîte aux nouvelles inquiétudes sur l'avenir de cet espace sans cesse en projet depuis 20 ans, ...
... dont le dernier mort-né proposé par Ruello est encore tout show !

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LE CONCOURS À PROJETS s'achève donc.

La population a : comme promis par monsieur le grand maître d'hôtel de ville lors de son installation au commandes du pays des imposteurs et des manipulateurs, largement contribué à cette première phase de cette nouvelle opération miracle : BIEN SÛR !

Il est tout aussi certain qu'elle participera également au choix du futur projet : BIEN SÛR ! 

Mais alors les amis de Pont-Aven et de ses jolis cache-pots de fleurs suspendus au-dessus de l'Aven :

Pourquoi vouloir obstinément continuer ...
...  à ne pas s'inquiéter de l'avenir de ce charmant coin  ? ? ? ?

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Et pour moi, continuer à s'inquiéter pour de sérieuses raisons que seuls les très rares  idiots de ce village clownesque peuvent imaginer.  

- En effet, il n'y a que des idiots à se rendre compte que depuis 2015,  l'Hyper Centre de la commune s'est totalement déstructuré par une artificialisation touristique excessivement agressive, de surcroît imperfectible.

Ce qui est grave pour l'avenir est que la population, et encore plus ses élus, sont dans le déni total de cette préoccupante situation.

- Autre constat tout aussi inquiétant pour les mêmes idiots du pays : 

La commune dans son ensemble ne dispose plus des forces vives ou de sang neuf nécessaires pour se doter d'une municipalité à même de diriger un pays aussi meurtri, aussi décomposé, et avec autant de très lourds problèmes à régler dans l'urgence afin qu'il puisse se dégager de la mortelle spirale dans laquelle il s'est enfermé depuis 1985.

- Enfin : Autre malheur, tant que la moralisation des actions publiques ou privées ne seront pas redevenue la règle commune à strictement respecter, rien de bon ne pourra sortir du chapeau des "prestidigi'dictateurs" régnant sur le pays depuis la dernière décennie du siècle dernier. 

Voilà déjà beaucoup de points des plus importants qui n'apparaissent évidemment pas dans le cahier des charges de l'appel à projets lancé par la municipalité. 

Ce qui me fait dire que la commune va une fois de plus : Forcement tout droit dans le mur de ses répétitifs cuisants échecs.    

Dans ces conditions, il aurait été impératif de programmer avant toute autre chose, de  sérieuses enquêtes et études scientifiques sur l'état général de la commune et de sa population.
Des missions d'experts confirmés à confier tout aussi impérativement à des professionnels compétents autant qu'indépendants.

Cette action de bon sens aurait été la seule façon d'envisager un avenir "non casse cou" à la friches du Bois d'Amour. Cet espace prenant une importance encore plus considérable pour la commune et sa future population qu'avant 2015, en raison de la récente ARTIFICIALISATION TOURISTIQUE à outrance du Centre Historique du patelin.

Suite demain matin

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Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°7)

Publié le par chercheur d'histoires

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°7)

Avant de présenter une mise à jour de ce texte que je viens de republier ici, je pose sur la table des réflexions "l'étude préalable sur le devenir de ce site" que Jean-Marie LEBRET avait commandée à un bureau d'urbanisme de Brest en 2014.

Une coûteuse étude totalement stérile par manque de consistance, mais approuvée par la molle municipalité de l'époque.

... Et aujourd'hui totalement oubliée par tous comme toutes les autres.

Je n'oublie pas non plus celle des plus époustouflante que dame la soutane avait osé faire adopter par sa municipalité quelques temps auparavant. Un stupide projet sur un terrain lourdement pollué, où ce Site de la plus haute importance pour l'avenir de la commune, devait être "imbécilement" transformé en un luxuriant et artificiel Parc Botanique tombant comme un cheveu sur la soupe de poissons de l'Aven, et qui devait être : selon elle, l'un des fleurons touristiques du Pays.

En ces temps peu lointains, j'avais sévèrement critiqué ici ces monstrueuses et inutiles conneries.

Et que dire du projet également avorté des américains ????????

Et que dire de plus sur le prétendu Musée GOARNICon dont les héritiers sont toujours actuellement propriétaires par la faute des RIVET ????????????????????????????????????????????????????

Et le SCOT de la C'ânerie : Que devient-il dans cette valse de stupides projets sans consistance ?  

La conclusion du jour :

Que d'argent et de temps perdus !

: Quels gâchis pour la commune !  

A suivre demain

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Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°6)

Publié le par chercheur d'histoires

Miam-miam ! : Continuons à Cultiver nos bonnes choses SVP les élus

Miam-miam ! : Continuons à Cultiver nos bonnes choses SVP les élus

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°6)

Le pôle d’attractivité naturelle de Bois d’Amour est propice à l’éclosion de tout cela, et à bien d’autres bonnes choses.

Sera-t-il lui aussi gâché comme le centre historique du pays au profit de quelques intérêts privés ?

Suite 

L'ancienne conserverie Le Glouannec une fois décontaminée et débarrassée de tout ce qui l'encombre, pourrait admirablement assurer cette mission de sauvetage de Pont-Aven.

N'oublions pas que cette plateforme n'est pas située dans la zone inondable de la ville, contrairement à ce qu'avait annoncé à sa municipalité dame la soutane lors du choix de l'emplacement du futur musée de l'ambitieuse et opportuniste  Des Buttes.

+ + + + + +

Pour conclure sérieusement cette longue analyse, je me dois d'aborder le volet juridique de la situation. (Attention : Je notais les règles d'urbanisme en vigueur au moment d'écrire ce texte)

1° : Cet espace est actuellement classé en Zone NA au PLU communal.
Ce qui signifie que l'ensemble du site est classé en espace d'aménagement futur,

c'est-à- dire qu'il est provisoirement gelé (non-constructible et non-aménageable).
- La municipalité a cependant la possibilité de débloquer cette situation en décidant
d'ouvrir

le secteur à son urbanisation.

Elle a pris cette lourde décision, sans même y réfléchir un instant, il y a quelques mois.

2°: Cet ancien site industriel appartient à une succession ayant manifestée l'intention de le

vendre au plus vite.

Comme vous le savez, à la demande d'un ou plusieurs promoteurs, une étude d'aménagement de ce secteur se dessine dans un bureau d'étude brestois.

Nous savons que cette étude - financée par la commune - mènerait comme ils le souhaitent, à construire des logements après la démolition de l'ensemble du bâti existant.

Ce projet est totalement inapproprié au regard des réels besoins immédiats de la commune.

Le réaliser serait UNE ENORME CONNERIE !

La municipalité devrait pourtant prochainement adopter le projet présenté par ce bureau brestois.

Pont-Aven vit : toutes proportions gardées, dans le cauchemar financier de la Grèce. Il me semble qu'elle s'apprête à vivre aussi celui de la bulle immobilière de l'Espagne.

Nous savons :

- Que 200 à 300 logements sont vacants sur le territoire de la commune. Un grand nombre d'entre eux sont invendables car réclamant de lourdes rénovations. Cette situation est de plus en plus dramatique pour une petite commune de moins de 3 000 habitants, de surcroît sans avenir.

- Sachant que la commune manque cruellement d'emploi.
- Sachant que toutes les opérations immobilières en cours peinent à se réaliser : pour

certaines depuis plusieurs décennies !

- Sachant que le pays se vide et se fait aujourd'hui bien trop vieux pour espérer attirer sans effort de jeunes ménages, des entreprises ou des activités valorisantes sur son territoire.

- Sachant en outre que Pont-Aven ne peut espérer le soutien de la CCA pour répondre à ces besoins vitaux.

Ce n'est sûrement pas des spéculateurs immobiliers qui pourraient assurer aujourd'hui son avenir.

Sans création préalable d'une multitude d'emplois valorisants sur la commune : construire aujourd'hui des logements sur le site du Bois d'Amour (ou ailleurs) ne peut se terminer que par un fiasco.

Le fiasco du futur musée est déjà sur les rails de la locomotive économique de la ville promise par la précédente municipalité.

S’il vous plaît les élus : arrêtez le massacre et réfléchissez un peu à l’avenir de la friche du Bois d’Amour ... avec Amour.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir réfléchir également sur le contenu et les propositions de cet exposé :

Pont-Aven et ses futurs habitants aussi.

Pont-Aven le 27/04/2015

Gérard BERTHELOM

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Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°5)

Publié le par chercheur d'histoires

1937

1937

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°5)

Suite :

- Reprenons donc ce sujet -

L'avenir du Bois d'Amour ne peut se concevoir sans Amour.
L'Amour de l'Art, de la nature, de la vie, de l'art de vivre heureux en communauté : le

tout menant à terme à la création bienfaitrice d'emplois valorisants sur ce lieu magique.

J'imagine sur ce temple d'anciens emplois, la Culture des Valeurs locales suscitant et apportant des idées neuves  menant de facto à la création d'emplois des plus valorisants.
(J'exclus de mon esprit la peinturlure. Elle s'est déjà suffisamment incrustée à Pont-Aven depuis 1985, sans rien apporter de bon pour le pays et sa population)

Quoi de plus enchanteur et valorisant que ce lieu abandonné, et plus que jamais en danger car survolé depuis peu par des vautours.

Pont-Aven en a besoin pour survivre :

Pour survivre comme il y a un peu plus d'un siècle, lorsque les touristes et les peintres ont brutalement désertés la ville devenue inhabitable : C'est-à-dire à l'époque où les conserveries ont poussées comme des champignons !

S'instruire sur la mémoire de ce lieu avec ses forces et ses défauts en réfléchissant sur son potentiel au sein d'une vision éclairée de l'ensemble de la commune et de sa population serait indispensable à mon avis.

Les emplois valorisants de demain ne seront plus ceux que les vieux que nous sommes imaginent aujourd'hui.

Pour autant, il nous est possible de préparer "la potion magique" d'un futur Pôle d'excellence en matière de Culture et d'emplois valorisants.

Une image d’excellence se déclinant par magie entre deux mondes aujourd'hui en conflit à Pont-Aven. L'écrasante médiocrité touristique ne bénéficiant qu'à un tout petit nombre d'individus sans scrupule anéantissant toute source de progrès valorisant pour tous.

Les élèves de l'ancien CIAC (Ecole Internationale d'Art Contemporain) ont côtoyé durant des années cet espace. Un grand nombre d'entre eux se projetaient non pas vers la peinture, mais vers des carrières valorisantes de créativités liées à la culture.

Par exemple vers des emplois en matière de Design, de Communication, de Pub, etc., où l'imagination et la créativité artistique ou esthétique jouent un rôle primordial.

Je n'invente rien, je ne fais que constater et mettre le doigt sur la réalité de cet espace.

Nous ne savons pas ce que seront les emplois de demain, mais Pont-Aven peut s'y préparer "modestement et à sa manière" en sauvant de la destruction l'ancien et précieux site industriel du Bois d'Amour.

- De l'EMPLOI,
- De la créativité durable,

- Du bien vivre,

- Des espaces réservés à la Culture locale, concomitamment à la libre expression des entrepreneurs créateurs et inventeurs du futur.

- Un  lieu "branché autant que populaire" propice aux rencontres, aux discussions, aux débats entre ces artisans du futur et leurs visiteurs.

Un espace sans discrimination sociale.

Je mets sur le tapis de mes réflexions la nécessité pour Pont-Aven et sa population endormie, de remettre l'art en débat public.

Le pôle d’attractivité naturelle de Bois d’Amour est propice à l’éclosion de tout cela, et à bien d’autres bonnes choses.

Sera-t-il lui aussi gâché comme le centre historique du pays au profit de quelques intérêts privés ?

Suite et fin demain matin

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Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°4)

Publié le par chercheur d'histoires

Robert LE GLOUANNEC : Diplomé Ingénieur Agronome

Robert LE GLOUANNEC : Diplomé Ingénieur Agronome

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°4)

- Alors : que faire de la friche de BOIS d'AMOUR ? -

Nous devons aujourd'hui constater que la mémoire collective de la cité des anciens peintres de talent ne se transmet plus oralement comme autrefois.

Ne restent donc comme éléments de transmission de notre patrimoine culturel commun aux générations futures que les écrits et autres éléments d’expressions modernes ou contemporaines

Il serait temps de reconnaître, ou d’apprendre, que la mémoire du pays a été d’une certaine façon confisquée ou détournée par quelques individus «dominants» afin de l’exploiter à leur profit.

+ + + + + + +

J'ai constitué une bibliothèque personnelle de cette riche mémoire de Pont-Aven. Je parle donc en toute connaissance de cause.

Entre1997 et 2011 j'ai régulièrement puisé dans mon propre fonds documentaire pour préparer les nombreuses expositions que j'ai proposées sur ce sujet à Pont-Aven.

Depuis 2011, faute de locaux adoptés, faute de manifestation d’intérêt par la population actuelle, j'expose ailleurs.

La préparation d'une exposition de ce genre réclame un long travail préparatoire. Ces actions patrimoniales ou culturelles furent à chaque fois pour moi exaltantes, mais surtout instructives sur l'histoire de la commune.

Ne serait-ce pas là une façon judicieuse d'attirer la curiosité des gens du pays, et plus particulièrement de ses jeunes, vers la reconnaissance puis la sauvegarde d'un patrimoine local hors du commun mais en danger ?

- Vers des missions collectives et participatives au sein d'une association :
- Vers un objectif commun de sauvegarde de la mémoire et du patrimoine architectural, environnemental, et
culturel de la Cité des anciens moulins.
Une Association opérant dès maintenant dans le cadre d'une médiathèque "en devenir".

Un établissement à implanter « à terme » dans le site en friche mais remarquable du Bois d'Amour.

Connaissant les besoins culturels de la commune, je vois la future médiathèque "bien de chez nous" comme un Cabinet de collectage permanent de toutes les composantes de l'exaltante mémoire de la cité :

De toutes ses valeurs et de toutes ses curiosités.

De l'appât irrésistible :

- Pour les vieux comme pour les jeunes, pour les authentiques amoureux de la commune en quête de connaissances sur le pays et son histoire,

(Pour les actuels comme pour les futurs élus de la commune !)

- Pour les vrais amateurs d'art à la recherche de contacts afin de partager leurs connaissances diverses, leurs envies de communiquer ou de s'exprimer.

Un espace propice à la préparation et la présentation d'animations ou d'expositions par tous ceux qui ont des idées ou du talent dans la tête à partager ou à promouvoir.

Faire comme partout ailleurs, mais avec plus de force, de convictions et de panache. L'image de la commune : non seulement le permet, mais l’exige.

Pour autant, je reste réaliste au plus haut degré.
Tous ceux que je rencontre me déclarent
que vouloir changer les choses à Pont-Aven est

impossible.
Je ne suis pas d'accord avec cette vision passéiste de l'avenir de la commune.

Ce n’est pas parce que tout est actuellement figé, et que presque tout va mal, qu’il n’est plus possible d’entreprendre de petites choses pleines d’avenir comme je le fais.

Je viens de proposer par exemple de fondre l'association "Pont-Aven, Patrimoine et Culture", avec "le comité des fêtes des Fleurs d'Ajonc"

Ce n'est pas grand-chose, mais au moins le trésor de costumes anciens appartenant de la première association pourrait être sauvé. Je le verrais bien dans le cabinet de collectage d'une médiathèque digne de ce nom plutôt que pourrissant dans l'indifférence générale, dans
le grenier humide de la mairie provisoire.

Cela donnerait une chance à la seconde association de s'élever du bas de l'échelle culturelle dans lequel elle est tombée.

S'élever en reprenant les objectifs de la première, en commençant par la collecte,
la conservation et la mise en valeur de la riche mémoire documentaire de l'identité du pays et de ses illustres personnages (Dont Théodore BOTREL).

L'état piteux dans lequel baigne le pays exige de la modestie. Je reste donc modeste à souhait dans mes propositions immédiates.

Cependant, j'ai clairement une vision d'ensemble de l'avenir de la commune qui est infiniment plus ambitieuse, mais ce n'est pas le sujet de cet article.

- Reprenons donc ce sujet -

A suivre demain

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Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°3)

Publié le par chercheur d'histoires

L'ancienne  conserverie Robert LE GLOUANNEC

L'ancienne conserverie Robert LE GLOUANNEC

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°3)

Suite :

- Que faire ? -

A mon sens, avec un minimum de volonté il serait facile à la population de refonder à Pont-Aven une association patrimoniale et culturelle de sauvegarde et de mise en valeur de toutes les richesses du pays.

Pour tout dire et pour tenir compte de la situation actuelle, j'imagine cette indispensable structure prenant la forme d'une sorte de Comité de Salut Public.

- Et alors ? -

je suis persuadé qu'une bonne dizaine de personnes motivées suffirait pour amorcer la pompe de ce renouveau.

J'ai par exemple récemment proposé aux responsables du Comité des Fêtes des Fleurs d'Ajonc de fusionner avec l'association "Pont-Aven, Patrimoine et Culture"

Cette structure permettrait certainement de sauver la seconde du naufrage, et à la première de prendre de la Hauteur en se replaçant correctement sur le bon chemin de sa célébrité d'antan.

Ce qui serait déjà un progrès et un tremplin vers une renaissance culturelle de la Cité des anciens Peintres de talent.

J'en ai marre d'entendre à peu près tout le monde me déclarer qu'à Pont-Aven on ne peut plus rien faire de bon pour l'avenir de la population.

Il faut de l'argent : Certes, mais les impôts locaux servent aussi à répondre aux besoins, au bien être, et à l'intérêt général des habitants, me semble-t-il !

C'est très loin d'être le cas aujourd'hui.

Je poursuis mon idée :

L'étape urgente serait pour cette association de sauvegarde, de mener des actions envers la municipalité afin qu’elle s'engage à réfléchir sérieusement sur de devenir de la friche du Bois d'Amour, avec pour option la création à terme d'emplois valorisants,

Et pourquoi pas :

En y intégrant l'idée géniale d'y implanter une médiathèque des Mémoires locales bien adaptée à la richesse valorisante de Pont-Aven.

Une médiathèque "Haut de Gamme" implantée comme un panthéon sur une pépinière d'entreprises aux emplois valorisants.

Une pépinière d'emplois implantée sur le séduisant et attirant site de Bois d'Amour, réhabilité avec intelligence afin de concilier l'amour de l'Art et de la Culture avec celui de l'Entreprise.

Il n'y a rien d'utopique dans ce que je raconte.
Cet admirable site ne s'étendant que sur une surface des plus limitée, il n' a pas de folie des grandeurs dans ce que je propose.

Un peu plus si l'on veut bien y intégrer judicieusement l'ancienne gare et la rue du Général De Gaulle en perdition depuis quelques années.

Créer une médiathèque de la mémoire de Pont-Aven reste une exigence lorsque l'on se targue d'appartenir à ine Cité mondialement réputée..

La mémoire de la minuscule ancienne bourgade de Pont-Aven est riche et étonnante comme aucune autre dans le secteur.

Une médiathèque, « bien de chez nous », gérée et animée par une équipe de bénévoles motivés, pourrait rapidement se positionner honorablement sur l'échelle des valeurs culturelles régionales.

- Il faut l'imaginer comme un lieu convivial, vivace, et créatif. - Un espace de Liberté, de rencontres, de réunions, de débats.

- Un lieu d'expressions où le public et plus précisément les amateurs d'art retrouveraient la place qu'ils ont perdue à Pont-Aven depuis une génération.

Le passage "éclair" en fin du XIXe siècle de quelques peintres de talent est incrusté profondément dans la mémoire de l'ancienne Cité des Moulins.

Cette Histoire apporte à Pont-Aven un immense privilège.
Celui qui serait à même aujourd’hui de le considérer comme
le pays des amateurs d'art.

A condition bien évidemment que les commerçants, les entrepreneurs, les associations, et les habitants de la commune sachent mettre en valeur les potentialités culturelles de la Cité, et être à la hauteur de ce privilège.

Ce n'est plus le cas actuellement.

Le petit musée "bien de chez nous" avait été imaginé en ce sens à la fin des années 1950 par de locaux amateurs férus d'art.

Dans les années 1980, ce sont des amateurs de cette trempe qui auraient dû : en nombre, prendre la relève dans la vie de la cité.

Ce ne fut pas le cas non plus.
Les boutiquiers pour touristes ont envahi le pays à partir de 1985 : Date du 1er agrandissement du musée. Ils n’ont manifestement pas assuré cette relève.

Le centre de la ville n'est plus, et ne vivra plus, qu'au rythme bancale de la spéculation touristique alimentée par l'appât d’un musée que je pressens comme la locomotive de la poursuite du désastre en cours.

- Alors : Que faire de la friche de BOIS d'AMOUR ? -

A suivre demain

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Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°2)

Publié le par chercheur d'histoires

Souvenir des conserveries du Bois d'Amour

Souvenir des conserveries du Bois d'Amour

Gast ah gast : C'est foutu, la boîte est vide !

Gast ah gast : C'est foutu, la boîte est vide !

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°2)

J'ai décidé de republier ici le mémoire que j'avais écrit sur le devenir de la friche du Bois d'Amour en 2015 à l'attention des élus de l'époque.

Je le rediffuse car aucun autre pontavénain n'a depuis (ni avant), pris la peine de s'y accrocher. Même pas un seul élu !

Il y a des études sur le devenir de ce Site qui ont été financées par la commune,  mais toutes effectuées par des professionnels extérieurs ne connaissant rien à rien sur les problématiques et les besoins de la commune et de sa population. 

Depuis, le centre du bourg d'en bas s'est considérablement dégradé en devenant de plus en plus agressif, de plus en plus incontrôlable, de plus en plus intensément agressif. 

Je ne cesse de rappeler  ici que ce lieu est devenu totalement ingérable, mais pour autant tout le monde reste dans le déni absolu de cette lamentable situation.  

Après cette rediffusion devenue en partie totalement désuète en raison des aléas du temps qui passe, et surtout de la dégradation de la situation, je reprendrai après sa publication ici, plus profondément certains passages du texte initial.

Comme toujours, je prends la CHOSE très au sérieux, mème si cela ne sert pas à

grand-chose à Pont-Aven : Le pays des Sciences infuses !

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Première partie du texte de mon exposé de 2015 :

 

Exposé sur la friche du Bois d’Amour

Présenté par Gérard BERTHELOM
A l’attention des élus de Pont-Aven

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Depuis quelques années, je présente régulièrement mes expositions patrimoniales et culturelles ailleurs qu'à Pont-Aven, alors que je suis né dans la Cité des anciens Peintres de talent et que je ne cesse de mener des actions militantes envers la sauvegarde de la mémoire de ce pays, de son identité, de ses patrimoines, de ses cultures, de ses arbres ...
...
et de ses plus remarquables ruines.

- Pourquoi ailleurs ? -
Aujourd'hui j'expose ailleurs car à Pont-Aven les habitants n'ont plus leur place dans le contexte culturel municipal, sauf à jouer les singes pour les touristes ...

... ou pour d'autres, à singer les anciens peintres de talent.

Aujourd'hui j'expose ailleurs car la commune ne dispose plus d'aucun local décent à proposer à la population et à ses associations pour s'exprimer, mener des actions patrimoniales
ou culturelles, pour se cultiver en se divertissant comme autrefois, ou même plus simplement pour s'amuser à l’abri des intempéries.

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Cela dit, il y a quelques mois j'avais transmis à Monsieur le maire l'analyse que j'avais préparée à son intention, (à sa demande) sur le devenir de la friche industrielle de l'ancienne conserverie Le Glouannec.

Un précieux espace libre qui aurait sauvé la ville de la ruine en y implantant le futur musée de Pont-Aven.

Hélas, la décision de la précédente municipalité fut tout autre.

Le musée en construction ne sera manifestement que de l'appât à touristes, perdant ainsi toute sa substance originelle, et cela pour le seul bonheur de quelques dizaines de commerces de pacotilles du centre de la ville, et : ne l'oublions pas, pour celui de sa conservatrice.

Le plus grand musée au monde consacré à l'Ecole de Pont-Aven, va bientôt "rayonner" au milieu d'une ville morte gangrenée par la spéculation immobilière depuis 1985.

- La Friche du BOIS d'AMOUR -

La friche du Bois d'Amour reste la toute dernière chance pour sauver le centre de la ville de la débâcle amorcée sous le règne de Rivet et poursuivie durant les deux mandats suivants.

Sauver l'avenir de Pont-Aven, en y créant
un pôle d'excellence culturelle et un dynamique creuset d'emplois valorisants : Les deux étroitement et judicieusement imbriqués.

Un programme ambitieux certes, mais parfaitement mesuré et adapté aux capacités foncières du secteur, et au potentiel culturel de la cité en sommeil forcé depuis plus d'une génération.

Ce serait la potion magique de l’image d’excellence de la cité en phase avec un pôle de culture et d’emplois valorisants liés à la créativité.

Depuis 1985, un grand nombre des nouveaux commerçants du centre de la ville surexploitent à outrance l'effet Gauguin sans rien apporter par eux-mêmes à l’image du pays.

D'où l'idée que j'avais proposée il y a 15 ans, juste avant que la conserverie implantée sur ce site ne ferme définitivement ses portes, d'y implanter le futur musée.

A tout point de vue, cet espace était idéalement placé pour réaliser cette opération.

Ce n'est plus d'actualité, mais tout n'est pas forcément perdu pour peu que la municipalité et la population de Pont-Aven sachent réagir.

Le temps presse car les élus se préparent à faire une nouvelle ENORME STUPIDITE en offrant cet espace aux loups de la promotion immobilière.

Dans un pays qui crève pour ne pas avoir su créer d'emploi depuis plus d'un demi-siècle, les spéculateurs immobiliers n'y ont plus leur place.

Aussi, est-il est urgent pour l'instant de ne rien entreprendre de définitif sur cette friche industrielle qui ne demande pourtant qu'à revivre au plus vite.

Il est urgent pour les élus de commencer à réfléchir un peu avant de décider à l'aveuglette du sort du futur de la commune sans la connaître :

- Sans connaître ses forces et ses grandes faiblesses, sans être capable d'éviter les lourdes fautes de jugement commises par leurs prédécesseurs, sans être en mesure d’évaluer et de maîtriser les effets nocifs de certaines de leurs décisions.

- Le temps n’est-il pas fini de penser bêtement que de brandir la tête de Gauguin au bout d'un bâton - comme une carotte - suffirait à assurer l'avenir du pays et de sa population ?

- L'état désastreux de la commune dans de nombreux domaines, et l'augmentation brutale et vertigineuse des impôts locaux (+ 10 % en 1 an), apportent incontestablement la preuve du contraire.

S’il vous plaît les nouveaux élus : soyez réalistes. Aujourd'hui, l'emploi est de la compétence de la CCA.

La précédente municipalité a sacrifié l'avenir de Pont-Aven et des activités locales, sur l'Hôtel du Musée de la CCânerie :

il n'y a donc rien à attendre de ce coté.
Par contre, la friche du Bois d'Amour présente une opportunité à ne pas rater.

Une lueur d'espoir pour l'avenir du pays, mais attention : forcement à long terme compte tenu de l'état de délabrement de la commune.

L'extraordinaire mémoire culturelle de Pont-Aven, la notoriété ancestrale du pays, les forces attractives de sa rivière etc. restent un potentiel considérable de renouveau et de progrès pour peu que la population se réveille et prenne en main l'avenir du pays.
Depuis longtemps, je m'intéresse à l'histoire générale de la commune et de ses
habitants. J'observe attentivement son évolution.

Mon esprit est comme emprunt de cette mémoire et de ses réelles potentialités, telles que devraient l'être ceux de tous les décideurs de l'avenir de ce pays,

Ce n'est hélas pas le cas depuis bien longtemps.

Pont-Aven à besoins d'imagination, d'idées nouvelles, de projets durables et valorisants en phase avec la réalité du coin.

La commune a besoin de dirigeants ayant une vision d'ensemble sur l'avenir de la commune et un minimum de jugeote pour placer les choses importantes dans le bon ordre des priorités à mener.

Ce n'est pas non plus le cas depuis des lustres.

- Que faire ? -

A suivre demain

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