Les commentaires déposés sur ce blog (III)

Publié le par chercheur d'histoires

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- GP :

Tu ne te renouvelles pas beaucoup! Comme disait le géneral , " la vieillesse est un naufrage",et tu as déjà touché le fond.

Ma réponse : 

En voilà un qui se regarde dans une glace lorsqu'il écrit, ...

... et en matière de conneries : il n'est pas prêt de toucher son fond :

celui qui lui manque le moins.

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- GaëlleGrapht :

Certes de bonnes bases dans votre histoire mais Ce ne fut pas par manque d'argent et des traites impayées que Botrel du se séparer du petit château mais simplement pour une histoire bien plus triste.... la maladie de sa femme...la demeure placée trop haut empêchait celle ci (Léna) de se rendre au bourg de Pont-Aven. il se sépara donc (à contre coeur mais par Amour) de cette première demeure... Renseignez vous avant de déblatérer des mensonges !!!... chercheur d'histoire ? Je dirais plutôt... INVENTEUR d’histoire !!!!!

Ma réponse :

Ce commentaire concerne un article que j'avais publié ici il y a environ deux ans.

Il concernait le contenu du bulletin municipal ,

A savoir :

+ + +

 

Un mastodonte a été déposé - suite 5 -

Au programme de la plaquette nous retrouvons avec plaisir un nouvel article sur :

« Les belles demeures de Pont-Aven »

Le sujet du mois : « KER-BOTREL »

Je suis très attaché au patrimoine architectural de la commune. C’est donc avec une grande curiosité que je prends connaissance de l’article.

J’y retrouve l’esprit d’un conte à raconter aux enfants. C’est bien, mais j’ai une lecture plus adulte de l’histoire des « KER BOTREL »

Et oui : il y en a deux.

L’auteur du texte s’appuie sur la plaquette imprimée à Saint Brieuc chez Prud’homme en juin 1912 :« le pays des moulins » dont l’auteur est l’Abbé MILLION proche ami de Botrel : C’est déjà une première raison de se méfier du contenu de l’ouvrage. Il s’impose, dans une sérieuse approche du sujet, de s’entourer d’une documentation plus fournie. (L’idée de la grande bibliothèque de la mémoire du pays resurgit à nouveau, ici)

Après l’immense succès de la fête qu’il a créée en 1905,  Botrel décide de s’installer

« Au pays des moulins » en se faisant construire en 1907 par Charles Chaussepied  -  un architecte quimpérois réputé dans la région - un petit manoir dans le style très bourgeois de l’époque, sur une lande à montons surplombant le port.

Hélas pour lui, il avait vu trop grand et ne pu honorer toutes les traites des entrepreneurs. Il fut forcé de vendre le manoir à peine terminé. Il l'avait dénommé KER BOTREL, Faute d’acquéreur, il fut même contraint d'accepter une vente à la bougie (aux enchères). Julia Guillou voulant l’aider, incita ses clients fortunés à porter des enchères "pour faire grimper les prix" et lui éviter une vente au rabais.

C’est ainsi que Paul Gautier, un client de passage devint bien malgré lui, faute de surenchère sur son offre, propriétaire de Ker-Botrel renommé Ker-Brizeux à la demande de Botrel.

Par la suite, ce dernier se fit construire une deuxième demeure, plus modeste, dans la portion vallonnée de sa propriété qu’il avait conservée. Elle récupérera le nom de Ker-Botrel.

Pour compenser sans doute la modestie de la demeure, il va imposer à l’architecte : le même, la multiplication disparate de détails  d’architecture dont le but est d’apporter à l’ensemble un caractère d’Antiquité. Nous retrouvons dans ces choix,l’esprit du décor théâtral botrélien. Cette demeure est la parfaite illustratiode la carte postale touristique. Un commerce florissant que le barde a exploité à souhait. 

Au final, l’édifice n’est plus que du néo-breton particulièrement encombré, mais très joli pour les adeptes de ce faux style. Rien à voir avec celui marquant : « de la belle demeure »  tel que défini par les spécialistes reconnus en la matière. 

+ + +

Aurais-je "déblatéré des mensonges" ?
Je tiens mes informations directement de la famille Gautier (les acquéreurs du manoir)
Par ailleurs, durant ma carrière professionnelle, j'ai eu l'occasion de me préoccuper du statut juridique du chemin dont il est question dans ce commentaire.
Un chemin privé aménagé par Botrel pour permettre l'accès de son "manoir" au port de Pont-Aven, en rien d'autre.
En effet, A l'époque de la construction de cette demeure, la rue Brizeux n'existait pas.
Les Botrel ne pouvaient donc rejoindre Pont-Aven qu'en empruntant l'accès principal à leur propriété en passant par la route de Bourneuf située à l'opposé du port.  
Le chemin aménagé par Botrel sur sa propriété pour rejoindre le port ne sera donc qu'un accès secondaire (ce qui reste encore le cas aujourd'hui) donnant directement et exclusivement  à l'époque sur la rivière.
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