Dédé la braguette à l'honneur ! (Fin de cette suite)
1954 : Un Dupont'té désirant acquérir un tableau de l'Ecole de Pont-Aven sans doute ?
Très instructive la réponse du maire : vous ne trouvez-pas ?
Dédé la braguette à l'honneur ! (fin de cette suite)
Pour moi l'idiot du village pontavéniais : la sauvegarde et la mise en valeur de la riche mémoire singulière de Pont-Aven et de tous ses anciens habitants, forment un tout indissociable si l'on veut sincèrement et sans arrière-pensée strictement commerciale, en tirer toute la substance patrimoniale et culturelle.
"Un pour tous, et tous pour un" et ne pas comme cela se conjugue au présent tous pourris.
L'Assos qui vient de se constituer est contraire à ce principe de base.
Je suis persuadé qu'elle ne fera pas long feu comme toutes les précédentes qui ont oublié cette donnée.
Je suis désolé de devoir le dire, mais de résumer la vie picturale pontavénaine du XXième siècle sur deux noms archi-connus, est autant faux que grotesque.
C'est quelque part : pratiquer la fragmentation des épaisses couches de notre Histoire pour n'en tirer que quelques gouttes d'huile, en dénaturant tout le reste.
"Gast-à-gast : Nous ne sommes pas des pétroliers tout de même !" se met à hurler l'huluberlu CHARLiO'T
L'histoire picturale de Dédé ne peut être dissociée de l'osmose générale qui existait entre la population et les quelques P'tits artistes qui vivaient (ou séjournaient régulièrement) dans la Cité des Moulins.
Cette osmose était "un plus" très plaisant à vivre, dans l'atmosphère générale du dynamisme du Pays :
Un élément essentiel à ne pas oublier : certes avec sa pointe de folklore, mais de bon aloi.
En tous les cas : ce n'est pas deux gouttes de cette substance vitale qui fera déborder le vase asséché de la Culture locale :
Cette Culture "bien de chez nous" que les pontavénounours "initiés" n'ont plus réussi à transmettre aux suivants à partir de 1985, car ils furent tous brusquement atteint par une maladie mortelle :
Une espèce de brutale gauguinite que les gens du coin n'ont pas vu venir.
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Les documents du jour :
- 1954 : Un Dupont'té désirant acquérir un tableau ... de l'Ecole de Pont-Aven sans doute ?
- Très instructive la réponse du maire : Vous ne trouvez pas ?
Voilà encore un vrai sujet de discussions passionnées, à condition d'être suffisamment nombreux à y participer, et être suffisamment éduqué sur les valeurs patrimoniales et culturelles de la commune et de ses habitants.
Pour moi : préserver la mémoire collective des anciens habitants de la commune : en refusant qu'elle soit usurpée par la CC'ânerie au profit de la carrière d'une seule personne totalement détachée de la population, est une nécessité incontournable.
Cette action patrimoniale serait une excellente opportunité pour : par exemple, recommencer à "parler peinture" ...
... comme avant 1985 chez Correlleau, chez Mme Guillerm et autres plus modestes bistrots branchés du coin.
Ce serait une exceptionnelle offre de vie culturelle à proposer aux éventuels futurs jeunes arrivants infiniment plus attirante et utile que le musée "touristiqué" de la CC'ânerie
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