Dédé la braguette à l'honneur ! (suite de la suite de la suite)

Publié le par chercheur d'histoires

Une carte de vœux d'après une œuvre précoce de "D.D. de P.A."

Une carte de vœux d'après une œuvre précoce de "D.D. de P.A."

Qui de vivant dans le coin, s'en souvient ?

Qui de vivant dans le coin, s'en souvient ?

Dédé la braguette à l'honneur ! (suite de la suite de la suite)

Comment définir en quelques mots : ou maux, notre chère bête à Bon Dieu  ...

... défroquée dans l'œuf ?

- - -  Suite  - - -

Toute sa vie, Dédé a souffert de son addiction à une sexualité restée inassouvie.

Le drame de son existence fut que son sexe l'a tourmenté jusqu'à ronger son esprit.

En quête permanente de modèles féminins, il n'a jamais peint de nu, restant un peintre de nature presque morte.

Il a beaucoup joué local avec son "né natif" : certes plaisant, mais jusqu'à ne plus être finalement qu'une caricature de lui-même.

1985 fut aussi pour lui ...  et les quelques autres intéressants peintres fixés à Pont-Aven depuis quelques décennies, le début de la fin d'une vie artistique apaisée.

Ils furent tous emportés dans les flots de peinturlureux venus de nulle part,

... noyant ainsi la ville, ses atmosphères vaporeuses, ses esprits malins, et sa notoriété régionale.

Pour autant, nous lui devons d'avoir participé activement durant toute sa vie, à la vitalité et à la préservation de l'esprit pontavénin et du caractère singulier de la Cité des anciens Peintres de talent,  même lorsqu'il s'était éloigné de son pays natal, et c'est déjà beaucoup : vous ne pensez pas ?

Il a eu la chance jusqu'en 1984, de vivre pleinement son existence de peintre, bien enveloppée dans une atmosphère artistique sans pareil en Bretagne ...
... aujourd'hui éradiquée par une fausse modernité.

Il fut l'un des derniers piliers des derniers "bistrots branchés peinture" du Pays des Moulins :

Là où naissaient les vocations de vrais amateurs d'art éclairés : ne l'oublions pas.

Là où encore pour quelque temps, tout un chacun pouvait participer à sa manière et selon ses connaissances et ses visions, à des débats passionnés sur l'art.

Remettre l'art en débat dans la ville : c'est cela qui manque le plus aujourd'hui pour redorer l'image picturale du pays.

Voilà déjà un très gros sujet de discussions passionnées : non ?

A suivre demain

--------------------------------------------------------------------

On y croirait presque ... si nous étions tous devenus des couillons pontavénains contemporains

On y croirait presque ... si nous étions tous devenus des couillons pontavénains contemporains

Sacré Dédé : son imagination débordante le mena à penser que Gauguin aurait pu croquer sa mère.

Sacré Dédé : son imagination débordante le mena à penser que Gauguin aurait pu croquer sa mère.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
Et toi ton esprit est rongé par quoi???
Répondre