Une Rue Dédé, dédiée au Maître EVEN (Page n°1)

Publié le par chercheur d'histoires

Une Rue Dédé, dédiée au Maître EVEN (Page n°1)

Une Rue Dédé, dédiée au Maître EVEN (Page n°1)

Ça y est : Une nouvelle rue de Pont-Aven porte le nom de Dédé.

Du rigolo plein de poils de pinceau comme aurait pu le déclarer lors de l'inauguration de cette rue, son copain de bistrots branchés, Georges LE DE.

Hélas, l'esprit local de ce type de formulation "à vous casser les orteils" et bien dans l'esprit de l'ancien vocabulaire Pontavénin, n'est plus usité dans la Cité des anciens Peintres de talent,

... comme d'ailleurs ne le sont plus, les trois mousquetaires de l'art, qui participaient intensément à la vie culturelle de la population branchée peinture de Pont-Aven, avant l'ouverture du premier agrandissement du musée en 1985 :

ORIOT-GONZALES-EVEN pour les placer dans le bon ordre. 

A en croire la presse : "La municipalité aurait attribué des lettres de noblesse artistiques" à notre très cher Dédé la Braguette.

Désolé : Mais pour moi, ce type de formulation "autant bon genre et bon chic que que rabat-joie" m'exaspère profondément.

Ecoutez au moins pour une fois la conservatrice CHARLiO'T s'exprimer : 

"Et si au lieu de se complaire dans des grandiloquentes gesticulations verbales sans intérêt, les vrais amis de Pont-Aven et de ses habitants, proposaient de remettre l'art en débat à Pont-Aven, 

... comme avant.

Comme de mon côté je ne cesse de le suggérer ici ou ailleurs depuis des lustres, 

... Afin que Pont-Aven retrouve ses authentiques Lettres de Noblesse picturales d'autrefois :

Celles qui participaient à la richesse intérieure des habitants branchés peinture.

Autrefois lorsqu'il était valorisant de vivre à Pont-Aven lorsque l'on souhaitait s'initier à l'art, afin de devenir un vrai amateur d'art autodidacte.

Et oui, s'il existe à profusion des écoles de formation artistique, ou des écoles de l'histoire de l'Art, il n'existe pas en Bretagne (ni sans doute ailleurs) d'école de formation pour amateurs d'art.

(A ne pas confondre uniquement avec les collectionneurs, ou les spéculateurs d'art)

Je tiens à préciser qu'avant 1985, Pont-Aven jouait à merveille et à sa manière "bien de chez nous" ce valorisant rôle.

Voilà pourquoi la Cité des Moulins a raté sa vocation naturelle, en se déguisant lamentablement en appât à touristes.

A suivre demain matin

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