Les abords de l'antique Moulin LIMBOUR (page n°4)

Publié le par chercheur d'histoires

1897 : le conseil municipal décide de construire quatre lavoirs publics

1897 : le conseil municipal décide de construire quatre lavoirs publics

Puis, le même année, d'en construire finalement huit

Puis, le même année, d'en construire finalement huit

Les abords de l'antique Moulin LIMBOUR (page n°4)

C'est ainsi qu'en 1897, ou 1898, sera construit un lavoir public : "en dur avec une toiture" juste au-dessous de la façade principale du Moulin de joseph Limbour.

(Voir la photo publiée ici hier)

Tous les pontavén'arts de souche de ma génération ont connu ce lavoir.

Tous les gars de mon âge ont pissé dans l'urinoir à ciel ouvert qui avait été construit juste en arrière de ce bâtiment contre le mur de soutènement de la rue de Concarneau.

Que sont d'ailleurs devenus ces huit lavoirs publics ?

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Comme promis hier, je laisse aujourd'hui Francis s'exprimer sur cet ancien lavoir public.

Merci Francis d'apporter ton soutien aux désespoirs des derniers vrais amis de Pont-Aven.

-------------------------------------------------------------------------------------------------Francis nous propose par ailleurs de le retrouver sur

http://apportdutemps.hautetfort.com

A ne pas manquer si vous vous sentez concernés par la mémoire singulière de Pont-Aven et celles de ses habitants. 

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Salut Gerard . Ce lavoir a par la suite été couvert, je ne connais pas les dates de cet aménagement… Quatre lavandières pouvaient s'y installer facilement à l'abri, une porte en bois fermait ce lavoir public... Dans les années 1950 à 1970 j'y ai passé de très longues heures avec ma mère, Marie, l'une des dernières lavandières de Pont-Aven, peut-être même la dernière… Un petit espace extérieur permettait le stationnement de la brouette et l'installation de deux grandes lessiveuses, voire trois parfois, pour la "cuisson" du linge… J'étais souvent chargé de cette tâche… Autour, dans différentes bassines on mettait aussi le linge à "bleuir" ou à "javelliser"... La longueur de cet espace extérieur, une dizaine de mètres, permettait d'étirer un drap et de l'essorer à deux personnes, parfois deux équipes de deux opéraient simultanément ainsi… Sur des tréteaux en bois, de fabrication "maison" on pouvait aussi, le long du mur du lavoir, placer le linge pour l'égouttage… Deux ou trois fils-étendoirs permettaient le séchage de quelques pièces, le plus souvent le linge était rapporté mouillé au domicile et étendu ailleurs… Accolée au pignon aval de ce lavoir une petit cale en pointe, non abritée, permettait l'installation d'une cinquième lavandière, la dernière arrivée… On descendait à ce lavoir municipal depuis la rue de Concarneau et l'angle du moulin Limbourg, donc pile à l'endroit de l'actuel parking du Crédit Agricole, par un court chemin pavé qui donnait également accès, sur le côté droit, à des pissotières publiques, ardoisées… qui déversaient directement dans l'Aven par un caniveau ouvert longeant le pied du mur de soutènement… Certains jours on pouvait donc rencontrer dans ce lavoir 4 à 5 lavandières accompagnées de leurs enfants… soit une douzaine de personnes.

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