On en parle

Publié le par chercheur d'histoires

Gravure publiée en hors texte dans la revue "Les trésors de la Peinture Française" en 1938

Gravure publiée en hors texte dans la revue "Les trésors de la Peinture Française" en 1938

On en parle 

Depuis deux semaines, on en parle sur les ondes radiophoniques, à la TV,  dans les journaux, et où sais-je encore ?

Tout a commencé avec la sortie du dernier film de Polanskiki.

Pour tout dire, c'est sur France-Info que j'ai entendu pour la première fois comparer l'histoire de ce personnage avec celle : toute aussi glorieuse, d'un certain Popol Gauguin. 

(Interdire des expositions de Gauguin ? : Non, mais à condition d'y intégrer des discours d'accompagnements concluait l'intervenante Anne ERNAUX)

Gast ah gastacouilles !  : la Cité des anciens Peintres de talent va-t-elle perdre son monstre sacré ?

Sans lui, il faut bien reconnaître que le dynamique Trou de Cul'T tant aimé de PGO, ne serait plus rien.

Une commune bientôt rayée de la carte comme les gilets de forçats ?   

Qu'avons-nous pourtant douloureusement lu sur lui, dans la Gazette Drouot de la semaine dernière ? :

Extraits du premier article publié en page 16 : (Signé Vincent Noce)

"Peut-on encore exposer Gauguin ?

Oui et non semble répondre la Nationale Galerie de Londres, (A l'occasion de l'exposition de portraits du Maître de Pont-Aven *) rendant prévisible l'ennui qui ressort d'une monographie sans consistance sur le personnage. ...

"Jusque là tout va bien pour nous" me fait remarquer l'impertinente CHARLiO'T

* Une Grande Exposition Internationale  intitulée "Gauguin et le portrait"

... Gauguin et le portrait : Le sujet n'a jamais été traité. Et pour cause, pourrait-on dire, car le peintre était assez peu portraitiste. 

"Et celui de la Belle Angèle : C'est un portrait sortant de l'arrière train de notre célébrissime Pontavénus-Beauté : sans doute ?" se met à hur les fans du ler la grand'mère de la vierge CHARLiO'T 

Etc, etc. :  L'article continue comme cela sur d'insupportables des Km2 pour les irréductibles fadas du personnage.

...

...

Oui,  mais il couchait. La transgression se loge au cœur de cette angoisse.

Sa "maison du jouir" s'est vue traduite en "maison du plaisir". La référence aux "jeunes Femmes"  qu'il fréquentait, à été transformée en "Filles de treize ou quatorze ans"

...

Il entretenait des liaisons avec de jeunes vahinés, qui ont fini de quitter l'alcoolique à la jambe pourrie ... solitaire, orgueilleux et insupportable, anarchiste et calculateur. Il a abandonné sa femme  et tous ses enfants, légitimes et illégitimes.

...

...

Conclusion de l'article :

Les beaux esprits pensent pouvoir se sortir de ce dilemme, en s'efforçant de séparer son art de ses monstruosités, évitant ainsi de se poser la question autrement plus difficile de leur nécessaire imbrication.

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Evidemment, pour les vieux amateurs d'art ayant autrefois assidûment fréquenté les bistrots branchés de Pont-Aven, il n'y a rien de nouveau.

Ce qui est surprenant est que ces vérités, bien cachées depuis plus d'un siècle, inondent tout d'un coup le monde entier.

"Et bien, voilà encore un beau sujet de passionnants papotages, à organiser dans les Salons de l'Hôtel de Ville de Pont-Aven, ... ...

... à défaut : aujourd'hui, de bistrot branché peinture" nous fait remarquer Julia GUILLOU.  

A suivre demain

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