Lu cette semaine dans la presse …
… pressée de compresser l’histoire, un peu trop vite à mon goût.
« Traou Mad, les bonnes choses ont une histoire »
Un chercheur d’histoires de Pont-Aven comme moi ne peut être que passionné par l’histoire de ces
galettes.
( voir à ce sujet la revue « Micheriou Koz » n° 13,
consacrée aux « biscuitiers de Pont-Aven » : fruit de mes recherches approfondies sur la longue saga des Penven- Le Villain.)
Mon propos ne concerne pas l’histoire commerciale du produit, mais celle de la mémoire générale de Pont-Aven et de
ses habitants dans laquelle les galettes s’inscrivent.
Je lis dans l’article de presse :
« Traou Mad est d’abord le nom d’un sablé
inventé en 1920 par un boulanger de Pont-Aven, Alexis Le Villain »
Voilà bien une nouvelle version très réductrice et totalement en contradiction avec les anciennes déclarations que nous
pouvions lire dans la presse depuis 50 ans.
La véritable origine de la galette à Pont-Aven n’a sans doute plus aucune importance aujourd’hui. De nos jours les clients
de Pont-Aven dégustent des Marques Déposées avant toute autre chose. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces Marques se multiplient.
Cependant, mes attaches avec mes racines locales me font une nouvelle fois bondir. Je ne suis pas l’historien ni
l’autorité officiels de la commune, mais tout de même
Laissons le sablé à Sablé, et la galette au pays du gâteau breton. Il n’y a jamais eu de « sablé » inventé à Pont-Aven en 1920 et encore moins par un
boulanger ! qui n’a jamais fabriqué de pain : le nommé Alexis Le Villain, huissier de justice de son état.
Le nom Traou Mad apparaît pour la première fois dans l’histoire locale en 1937 lorsque qu’il est déposé en qualité d’enseigne d’une
boutique de pâtisserie- biscuiterie-confiserie.
L’histoire de la galette, aux multiples versions, n’ est qu’un épisode de celle du gâteau breton de Pont-Aven qui remonte
à la nuit des temps.
Dans tous les cas, si vous avez de nouvelles informations sur le sujet, je suis preneur.
Merci pour Isidore PENVEN qui vient de mourir pour la seconde fois.
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