La cité des peintres biscuitiers

Je ne vais pas vous dévoiler ici les authentiques recettes des galettes à Pont-Aven.

J'ai su préserver leurs secrets depuis plus de cinquante ans. Je ne vais donc pas me compromettre maintenant. De toute façon, la contrefaçon a envahi le pays depuis quelques années, et rien n'arrêtera cette dérive tant que le minuscule centre ville de la cité sera infesté par un tourisme "traîne-savates" désœuvré.

Par contre, dévoiler celle de la poudre de perlimpinpin pontavéniaise ne me dérange pas. Vous mélassez une pincée de gauguiniette avec du n'importe quoi et vous obtenez

le palet préféré des grignoteurs édentés de biscuits cassés.

Je m'insurge et croyez moi, je continuerai encore longtemps de dénoncer l'amalgame Gauguin-Galette. Mais ça, vous le savez déjà.
Maintenant il existe un réel lien  entre la biscuiterie et l'un des peintres du groupe communément appelé "Ecole de Pont-Aven", mais ce n'est pas Gauguin comme le suggèrent les marchands de pâte brisée.

Connaissez-vous le grand biscuitier, proche du maître,  qui se fit une renommée en la matière dans son pays, avant de convertir tardivement à la peinture ?

(Je ne parle pas de Verkade qui aurait eu un biscuitier dans sa famille) 

Je ne peux pas officiellement vous répondre car à Pont-Aven, seuls les Grands Experts et Historiens d'Arts ont autorité en ce domaine.

Je ne voudrais pas les vexer.

Un jour peut-être, lorsque les pontavenounours auront reconquis leurs "droits de cité"

je vous donnerai la réponse. D'ici là, rien ne vous empêche de consulter le centre de documentation du musée ... si vous en avez le courage !

(un indice : une grande rétrospective de son œuvre a été présentée à Orsay puis à Quimper il y a deux ans) 

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Une sélection des informations de la semaine

- Nous apprenons dans la presse économique, que d'ici deux ans la galette bretonne

devrait bénéficier un label et d'une identification géographique protégée.
Le but étant de protéger les savoir-faire en la matière :

Un cahier des charges garantissant l'origine bretonne de fabrication des produits ainsi que celle des deux principaux ingrédients de leur composition : le beurre et les œufs bretons. 

A Pont-Aven : berceau de la galette, en ce qui concerne la protection des savoir-faire : c'est cuit, le label arrivant trop tard.

Je dirais même plus : en ne protégeant que le beurre et les œufs, vous trouverez toujours sur les trottoirs de la cité de délicieuses galettes au goût de sciure de bois. 

C'est ce qui s'appelle : rouler les gens dans la farine de bois.

(N'oubliez pas que dans la cité des huit moulins, deux d'entre eux furent des scieries productrices de farine de cette nature)

- Autre nouvelle fraîche : cette semaine à Pont-Aven, une cinquantaine de cinquantenaires et plus,  ont assisté à une conférence sur le bien vieillir.

Voilà une bonne nouvelle : dans la cité du mal vivre tout n'est pas perdu.

S'il est vrai que d'y vivre ses 80 premières années est douloureux, le bonheur est au bout du chemin des 80 suivantes.

Pontavénounours empaillés, prenez votre mal en patience :

Le bonheur vous attend au tournant du XXIIe siècle.

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Il y a des signes qui ne trompent pas

Je prends un exemple : 

Les affiches :

Les affiches ont toujours attiré mon attention.

Une affiche, ça raconte, ça parle.
(Souvenez-vous, il y a 13 ans j'avais présenté à Nizon une exposition d'affiches "dessinées à la main" d'artistes de Pont-Aven des années 1960-1970) 

Il y a des signes qui ne trompent pas sur l'évolution décadente de Pont-Aven.

Les affiches du musée en témoignent.

Depuis 1980, et jusqu'à l'arrivée de la nouvelle conservatrice, le musée éditait des

images " collector" signées par l'affichiste Alain Le Quernec : un maître du genre.

De véritables œuvres d'art au plus proche de l'esprit de simplification apporté au monde de Beaux Arts par BERNARD et GAUGUIN.

Par un choix judicieux de l'œuvre la plus marquante ou représentative des expositions : présentée en pleine page. Par le choix d'un lettrage minimaliste intelligemment agencé, ces affiches étaient des ambassadeurs du musée auprès des amateurs d'art.

Depuis, elles ont pris de la lourdeur par d'inutiles encombrements qui les éloignent de l'esprit de l'école que ce musée affirme représenter.

      L'horrible affiche 2012

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Horrible affiche plutôt ambassadrice des vitrines bariolées de mauvaises peintures du centre ville : vous ne trouvez-pas ?

- Je me permettrai la même remarque en ce qui concerne les affiches de la fête des fleurs d'ajonc.
Souvenez-vous de celles signées de feu Michel Thersiquel durant son séjour en qualité de photographe à Pont-Aven entre 1967 et 1973.

Des images elles aussi de grande qualité, à collectionner délicatement.

Depuis c'est la dégringolade aux enfers. Même en troc et puces, personne n'en voudrait.

Tout va bien à Pont-Aven, madame la marquise : pour peu que l'on ai mauvais goût.

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Une bonne nouvelle qui en cache des mauvaises

Je vais encore et encore déblatérer sur Pont-Aven.

C'est pour la bonne cause : croyez moi.

La bonne nouvelle :

La construction d'un centre d'accueil de jour est en chantier à la MAPA. 

Les mauvaises :

Avez-vous vu ce chantier ? Le bâtiment est implanté à l'entrée de l'établissement

à l'emplacement du parking d'accueil des visiteurs.

  - Le chantier

Les résidents bénéficiaient jusqu'ici, depuis leur principal espace de vie (la salle à manger), d'une vue dégagée sur un écran végétal avec au premier plan les allés et venus des visiteurs  :sources de curiosités et d'animations dans la monotonie de leur dernière demeure. 

Très bientôt, cette ouverture sur l'extérieur sera obstruée par du béton.
Imaginez la même chose devant vos fenêtres. Je vous entends déjà beuglant comme des veaux.

Ce n'est pas tout :

A l'arrière de l'établissement une coquette maisonnette (un logement de fonction) se morfond d'ennui depuis que la précédente directrice des lieux a quitté sa fonction.

 - La maisonnette

Inoccupé depuis plus de 5 ans, ce logement se détériore inexorablement.

Ne serait-il pas nécessaire, dans l'intérêt général de la commune, que les élus réfléchissent (surtout en cette période de crises pour les non-nantis) sur une utile reconversion, et une nouvelle affectation de l'édifice ?

Ils roulent pour qui les élus de la commune ... Eux qui savent si bien rouler dans la farine leurs électeurs ?

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Mystère ?

Il m'a été rapporté que depuis peu de temps des fantômes de poids lourds rodent autour des vieux manoirs Pontavénizonins.

Rien d'étonnant lorsque l'on sait que le pourtour du bourg de Nizon est truffé de panneaux d'interdictions d'accès aux PL, et que les mêmes panneaux fleurissent les entrées de celui de Pont-Aven.

Il n'y a donc pas à s'étonner de voir des camionneurs en perdition, s'égarant malencontreusement dans les chemins creux de notre belle campagne. 

Heureusement dame la soutane a pris des dispositions pour calmer les peurs engendrées par ce phénomène.

Si vous constatez des traces de gros pneus sur votre pelouse, faites appel aux services techniques  de la ville. Ses responsables ont reçu l'ordre de planter des panneaux d'interdiction des PL à l'entrée des propriétés concernées.

-  un exemple en image -

Propriétaires : n'ayez crainte, tout est prévu, vous pourrez toujours utiliser vos engins agricoles : brouettes,  tondeuses, râteaux et lance pierres

Seuls les 150 mille pattes devront faire un effort pour s'habituer à croiser ce type de panneau à chaque entrée privée rencontrée durant leurs promenages champêtres.

Maintenant : ce problème réglé, qu'en sera t-il de l'inquiétant Gros Poids Lourds : 

le futur muséum de la CCA ?

Mystère et boule de gomme.

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Après les anciens ...

Après les anciens élus, je me suis autorisé à interroger également quelques élustucrus du cru actuel, en leur précisant que leurs élucubrations concernant leur projet de musée m'inquiétaient très sérieusement.

Tous m'ont déclaré qu'ils en avaient été informés que très tardivement : "se retrouvant devant le fait accompli".

J'avais donc bien raison de déclarer ici il y a plus d'un an, que ce projet était orchestré diaboliquement et dans le plus grand secret par deux personnes : Dame la soutane et la conservatroce du musée.

J'ai suivi de près l'évolution de cette manigance au cours des nombreuses réunions du conseil municipal précédant son adoption définitive. J'ai vite compris que toutes les réunions préliminaires au vote final n'étaient que des manœuvres d'intox.

Ce qui n'a pas empêché les 23 élus de voter favorablement en sa faveur : comme à leur habitude : sans réfléchir sur les innombrables conséquences fâcheuses de leur décision.

C'est la tête vide qu'ils ont voté.

Les conséquences commencent à se faire sentir douloureusement pour les habitants de la commune.

Ahurissant dites-vous ? vous avez raison.

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On ne les reprendra plus !

Avez-vous discuté avec d'anciens élus de Pont-Aven ?

(Les anciens depuis le règne de Rivet) 

C'est intéressant de les écouter. Ils sont nombreux à manifester un profond sentiment

d'écœurement après leur passage en mairie.

Lors de leurs élections, ces élus du peuple n'avaient pas pris conscience du minable rôle qui leur était destiné.

Un rôle de figuration passive au sein du conseil municipal.

" On ne m'y reprendra plus " comme le disent certains,  dégoûtés de la politique

locale.

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les images du jour

Les têtes (dé) pensantes du Grand Projet Pontavéneunœux

 - de la mairie 

 - du musée

--- Photos Robert Gravier --------------------------------------------------

Quoi de nouveau en 2012 à Pont-Aven ?

Le mauvais conseil municipal de Pont-Aven vient de se réunir.

Suite à leur décision de fourguer d'urgence la mairie dans l'ancienne école communale, les élustucrus viennent de voter une nouvelle dépense de 196 000 € HT pour engager les travaux d'aménagements nécessaires à cet usage : "à titre provisoire".

En dépensant 200 000 € HT tous les mois : dans 6 mois le reclassement en ce lieu de tous les fonctions de l'ancien hôtel de ville sera réglé : "à titre provisoire" :
Le foyer des anciens, les deux salles de réunions et d'expositions réservées aux associations, les ateliers d'artistes, La salle des mariages !, les nouvelles salles réservées aux petits, et j'en passe sans doute.

Vous avez dit coûteux et précaire ?

Vous y êtes ... et pour très longtemps.

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Le musée de la pêche : à la pêche aux gros sous !

Le musée de la pêche de Concarneau ... et son lourd passif, ont rejoint le pôle muséal de la CCA. Nous le savions déjà.

Un lourd passif que "l

a riche" CCA va donc ( comme la dette du futur musée de Pont-Aven) éponger. 

Ainsi soulagés de leur fardeau, les responsables du musée concarnois viennent de décider de retourner à la pêche aux gros sous.

Généreux, nous apprenons qu'ils volent au secours de la dépouille du navire océanique :

la Thalassa, qu'ils aimeraient bien amarrer à leur musée. 

Cet établissement possède déjà un vieux chalutier qui exige actuellement de coûteuses réparations.

Adieu l'avarice : ils souhaitent en rajouter un million d'euros pour la remise en état de la Thalassa.

Deux bateaux à visiter : c'est excellent pour attirer les touristes. C'est tout bon pour le commerce concarnois.

Et puis : c'est une façon  comme une autre de rendre la monnaie de la pièce à Pont-Aven pour les concarnois qui voient d'un mauvais œil 10 millions d'euros s'engloutir dans un grandiose musée touristique à Pont-Aven.

A chacun sa part du gâteau : non ?

Tant pis pour les contribuables qui vont régler les factures.

La morale de cette petite histoire :

Les élus de la CCA  ont une énorme chance : grâce à la culture : "leur locomotive économique" comme ils disent, ils sont à l'abri d'une crise financière.

Pêcher par vanité est sans nul doute, une qualité pour ces bougres.

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Dernière minute :

les élus de Concarneau feraient de la résistance à ce nouveau projet .

Il y en aurait donc qui commenceraient à réfléchir ?

Lisez la presse :

"Cette idée relève de l'utopie. Dans le port il n'y a pas de place pour un navire de cette longueur (67 mètres), sans parler du coût que cette opération coûterait ... "

Ces arguments ne sont qu'un maigre résumé de tous mes griefs contre le projet du musée de Pont-Aven.

Un projet que les élus de Concarneau ont adopté !

Et pourtant la future situation de l'étroit centre ville de Pont-Aven sera cent fois plus dramatique que celle du port de Concarneau qui se vide petit à petit de sa flotte de chalutiers.

Où est la raison dans cette affaire dite "culturelle" au niveau de la CCA ?

Attendons la suite. 

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