Diableries d'avocat (dernier volet)
Passons au paragraphe
suivant :
« Vive
la critique … à condition d’accepter la confrontation. Quelle contradiction de vouloir à la fois une école d’éducation des amateurs d’art en réduisant le public aux seuls amateurs d’art fortunés.
Refusez-vous donc toute ouverture de l’art aux masses ? »
Magnifique tirade
jubilatoire : n’est-ce pas ? mais où est la vérité s’il pouvait y en avoir une en ce monde.
Tout d’abord, je ne connais pas d’amateur d’art fortuné et par nature : j’aurais tendance à les fuir. Je ne vis pas
dans ce monde que je ne connais pas et je ne mange pas de ce pain.
À de nombreuses occasions, j’ai eu l’occasion de m’exprimer sur un sujet qui me tiens à cœur : l’éducation de l’amateur d’art en parlant de mes semblables.
J’ai souvent
clamé qu’il était nécessaire de « remettre l’art en débat » à Pont-Aven. Une pratique locale : bien de chez nous, en voie de disparition, elle aussi.
J’ai en
moi des passions communicatives qui me portent vers les autres comme nul autre pareil à Pont-Aven. Il m’est d’ailleurs
souvent reproché d’être trop bavard, et de ne chercher que de la confrontation : c’est-à-dire le propre des esprits qui s’épanouissaient à Pont-Aven, il n'y a pas si longtemps. Ces passions
m’ont été transmises par la génération qui m’a précédé. Aujourd’hui, il faut reconnaître qu'il n’y a plus
de communication de ce type possible dans la paroisse, totalement englué dans son inculture patente.
Je ne suis pas adversaire de la culture de masse dont je suis issu : bien au contraire.
Il serait d’ailleurs temps d’y penser et de réfléchir comme moi, aux moyens dont dispose la cité des peintres pour
apporter aux cohortes de ses visiteurs autre chose que l’imposture d’une niaiserie touristique sans lendemain.
Le potentiel culturel de la commune est immense pour ceux qui voudront bien
faire les efforts nécessaires à sa compréhension. J’ajourerai ceci : dans un esprit d’une culture participative orientée vers son appropriation dans l’intérêt de tous.
Sur ce blog, il y a de la matière pour écrire un livre sur le sujet.
. Le dernier paragraphe de cette réponse à mon réquisitoire n’est que du copier coller : bien copié d’ailleurs, de la propagande municipale que je dénonce inlassablement depuis plusieurs années.
CONCLUSION GENERALE
Jean Marc TANGUY défend les intérêts de son établissement : l’un des rares à
pouvoir espérer des retombées économiques liées à ce projet.
De mon coté, je milite et m’exprime exclusivement dans l’intérêt général de la commune et
de tous ces habitants. Je n’ai rien à gagner dans cette lutte, mise à part des emmerdements.
Gérard BERTHELOM
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