Les papotages ... (3/5)

Plaçons nous d'abord sur le plan local :

. Il y a cinquante ans j'étais jeune, et : croyez-moi, en ces temps pas si lointains des jeunes de Pont-Aven intégrés aux forces culturelles de la ville participaient avec enthousiasme aux événements picturaux de ce musée naissant.

Où est passée cette culture participative ?

Ceux qui suivent l'histoire de cet établissement savent que : petit à petit, la population locale a été écartée du processus participatif de ses activités et de son développement.

La population de base y est aujourd'hui tout juste appelée à faire de l'improductive figuration passive.

Ses dirigeants se considèrent culturellement au-dessus des autres.
De ce fait, ils se sont isolés dans une bulle hermétique qui : comme la petite bête : grimpe et grimpe dans le ciel de leur imbécile vanité. 

A mon avis, il y a des raisons multiples pour que le public de l'ancien petit musée pontavenin boude les sollicitations répétées à l'infini de ses nouveaux dirigeants.

- Le projet qu'ils imposent sans la moindre concertation avec la population (de la commune et de la CCa) est trop orgueilleux. Ces dirigeants en ont fait une affaire personnelle.

- Ce musée est devenu trop sérieux pour être supportable par le commun des mortels.

- Ses responsables l'ont sacralisé à outrance le mettant hors de portée de la curiosité des habitants qui de plus en plus ne supportent plus ladite politique culturelle locale dont ils ont été scandaleusement écartés. 

Ici, Gauguin - dont les œuvres rayonnent par leur absence - est l'objet chez certains d'une déraisonnable idolâtrie.

Que la Joconde soit sacralisée, cela peut se comprendre, mais que le fonds de tableautins du musée de Pont-Aven soit placé sur l'estrade des chefs d'œuvres du monde des beaux arts est aussi grossier que stupide.

Pour tout dire, je vois d'ici la Joconde en sourire. 

A suivre demain ...

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