Que se passe-t-il Madame "PERSIL" ? (II)
Que se passe-t-il Madame "PERSIL" ? (II)
"Mais parce que quoi ?" lui demande l'écho de la mémoire de Pont-Aven :
"Parce que ces "lavandières", que le futur maître d'école de Pont-Aven a peintes en 1886, n'a rien de ressemblant avec l'esthétique révolutionnaire de la dite "Ecole de Pont-Aven".
Comme tout bon Post-Impressionniste de son époque, il a peint des laveuses s'activant sur le déversoir du moulin Ty-Meur en s'appliquant à représenter chaque détail du décor : chaque feuille des saules du paysage.
"Un tableau aussi précis qu'un rapport de gendarmerie "
(J'emprunte cette formule à Robert DEMACHY : Maître du pictorialisme en France)
Le problème est que pour ce futur adepte du synthétisme et cloisonnisme de l'Ecole de Pont-Aven apportés par Emile Bernard en 1886 à Pont-Aven, cette façon de s'exprimer ne sera plus considérée que comme de la merde dès 1888 ... par notre Popol.
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Cela dit : le musée d'Orsay offre tout de même, un temporaire beau cadeau à Pont-Aven.
Un tableau du maître intitulé :
"Pont-Aven sous la neige "
Attention les amis : à ne pas confondre avec le célèbre tableau peint par Gauguin et intitulé comme vous le savez :
"Village sous la neige"
Même s'ils se ressemblent comme deux flo-cons de neige :
C'EST CON : NON ! ! !
"Un goret ne trouverait pas sa truie dans un tel merdier" se permet de déclarer en rigolant la CHARLiO'T
Suite et fin demain
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