La Cité Julia en émoi et moi ... sans toi
La Cité Julia en émoi et moi ... sans toi
Trois articles de presse ont été publiés en une semaine, rien que pour les gens de ce quartier.
Trois articles ? mais Il y a de quoi rendre jaloux comme des poux, tous les autres pouilleux de la commune.
De quoi serait-il question ? se demande la curieuse CHARLiO'T.
La servante de la pension Gloanec de la maison de la presse, lui répond qu'elle n'a qu'à lire les can'arts de coins-coins du coin pour le savoir.
C'est vrai. Notre fouineuse aurait ainsi pu lire que :
« La cité Julia est desservie par une petite rue sans nom et sans trottoir. Petite mais fréquentée comme un boulevard par des touristes perdus, des véhicules qui écrasent les haies pour pouvoir passer, des concitoyens qui y déboulent comme sur un circuit automobile. Elle est empruntée par hasard mais aussi par habitude, mais les habitudes ça peut changer ». Dès lors, « les habitants de cette voie réclament une restriction de circulation afin de pouvoir sortir de chez eux sans être mis en danger à tout moment, et même pouvoir parler à son voisin sans devoir se coller contre les murs ».
J'ai lu quelque part que J.M. aurait cédé à ce caprice de décrépit du cerveau, ce qui a fait bondir son opposition.
Ô ! rien de grave. On sait que le vieillissement prononcé de la population fait que dans le coin, tout le monde devient maboule en perdant la boule, le cheveu, et la dent de lait.
On a l'habitude : c'est encore une fois de la basse bourgeoisie qui voudrait privatiser du bien public à son profit.
Il y en a qui ont la fringale de p'tits bouts de D.P. par-ci ou par-là :
Que voulez-vous : c'est comme ça ici depuis longtemps.
Suite et fin demain matin
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la photo du jour :
Il y a 15 ans que ce panneau est en place dans la Cité Julia.
C'est normal, un élustucru du cru vivait dans cette ruelle à l'époque.
On n'est jamais mieux servi que par soi-même, dit-on.
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