Le décorticage du p'tit BIM municipal de novembre 22
Je commence par une mise au point rectificative du dernier paragraphe de l'édito Dautellien pur jus de monsieur le maire.
Ce paragraphe se rapportant à l'exposition que j'avais proposée après le décès de Madeleine, à l'attention de la population de Pont-Aven durant le WE de la Toussaint : Ce qui n'est déjà pas mentionné mais peu importe, j'ai l'habitude de voir mon nom disparaître des rad'arts locaux, dès que je propose des actions patrimoniales ou culturelles singulières et gratuites sur les authentiques et solides Valeurs locales.
Cela fait maintenant 25 ans que cette posture locale me poursuit,
... sans jamais d'ailleurs m'avoir atteint !!!
Mais que voulez-vous :
Ah ! qu'il est dur à Pont-Aven d'être un lanceur d'alerte sur toutes les dérives municipales, et de mener des actions civiques et citoyennes dans le cadre d'une nécessaire moralisation des actions publiques ou privées locales.
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Le texte proposé par Christian comprenant de grosses bévues et ne correspondant pas à la réalité de cette exposition, je me permets donc de rappeler le texte que j'avais précédemment publié ici lors de cette exposition :
Madeleine n'a jamais été une artiste peintre mais pour autant je me suis permis de présenter dans l'exposition un ensemble de ses touchants dessins d'écolières exécutés en 1934, au côté de dessins, pastels et aquarelles de son artiste tante Mary, et surtout des époustouflantes photographies "avant-gardistes" de son grand père.
Espérons que sans tarder, Christian saura rendre un hommage bien comme il faut,
à cette minuscule mais grande héroïne locale.
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Une petite piqure de rappel ne peut pas faire de mal : Bien au contraire, surtout en temps d'épidémies chroniques.
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Madeleine vient de nous quitter à l'approche de ses 103 ans.
Courageuse face à une dure une vie de souffrances et de privations sans pareil, exemple d’une générosité sans limites, Madeleine : née en 1920 à Pont-Aven, est issue d’une famille d’artistes bien connus en Bretagne et plus particulièrement à Morlaix en fin du XIXième siècle, puis à Pont-Aven où dans les années 1890, elle séjournait déjà régulièrement à la Pension GLOANEC avant de s’y installer définitivement en 1909.
Le départ de Madeleine restera pour l’histoire locale celui de la disparition d’un pan entier de la riche mémoire de Pont-Aven, mais aussi la date d’une légende locale venant ainsi de naître.
Les PIRIOU : Une famille d’artistes
- Des musiciens : Mme PIRIOU pianiste, le fils Adolphe violoniste et compositeur de musique classique et lyrique.
- Une artiste peintre : La fille Mary
- et deux pharmaciens : François RIGOUSSEN le père de Madeleine, et Adolphe Victor PIRIOU son grand père violoniste lui aussi, mais également exceptionnel mais discret Artiste Photographe avant-gardiste de la fin du XIXe siècle en Bretagne.
En ce temps de deuil, que pourrions nous souhaiter de mieux d’autre que d'appendre que la municipalité ait décidé de rendre un grand hommage durable à toute cette formidable famille tant attachée à Pont-Aven.
A Madeleine qui, dans ses dernières volontés, a tenu à faire une bonne surprise à la population de sa commune.
A suivre ce décorticage dès demain matin
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