Un doute m'habite : P 4/4

Publié le par chercheur d'histoires

Un doute m'habite : P 4/4

"Ce don serait la dernière remise d’œuvre à la municipalité"  ?

Ainsi donc, sur ordre de dame la soutânesse : LA COMMUNE NE POURRA PLUS RECEVOIR DE DONS "CULTURELS" !

Notez-le : c'est une grande exclusivité dans le registre :"exception culturelle pontavéniaise" au sein de la CCA. Ce n'est pas rien.

La future ex-mairesse de Pont-Aven s'est soudainement métamorphosée en grand méchant dictateur. Dans un jugement dernier qui fera tache rouge dans l'histoire du pays, elle ose prononcer le verdict d'une mise à mort culturelle du patelin.

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Il nous reste l'espoir que lorsque cette dame et ses acolytes ne seront plus qu'un mauvais souvenir pour tous, et que la commune aura retrouvé quelques forces vives et intelligentes pour inverser les vapeurs acides de sa déchéance programmée, son glorieux passé pourra à nouveau être conjugué au présent : un présent support d'avenirs, dans la joie et le bonheur pour la population toute entière.

Un nouveau petit musée pontavénin bien de chez nous dans 25 ans ?

Pourquoi pas y rêver dès aujourd'hui ... comme à Concarneau.

Sachez que les dons picturaux continueront à affluer en faveur des autres communes et en particulier de la ville de Concarneau : Ville, futur Grand Pôle Culturel de la CCA dont le SCoT a prévu de concentrer tous ses efforts financiers en y implantant ses futures grandes structures culturelles. 

Dans ces conditions, un miracle peut-il survenir pour sauver Pont-Aven de la noyade ?

Il n'y a pas besoin de croire aux miracles pour y parvenir. La bouée de sauvetage n'est-elle pas d'imaginer, comme il y a 50 ans, de doter la cité des anciens peintres d'un  musée pontavénin bien de chez nous ?

Un musée pensé comme un nouveau lieu d'accueil, de rencontres, de discussions et débats picturaux, couplé à une bibliothèque de la mémoire particulière du pays. Un ensemble ouvert sur l'extérieur destiné à tous : habitants et amateurs d'art, d'histoires et de vues remarquables, en quête des étrangetés et de l'esprit singulier des lieux : tout ce qui est attirant et séduisant pour le visiteur curieux de belles et bonnes choses, et qui appartient en propre à la commune depuis au moins la révolution.

Il faut y intégrer du Gauguin bien sûr, mais il ne faut pas oublier qu'il ne fut qu'un accident dans l'histoire de la cité et qu'il ne reste plus à Pont-Aven que de lointains souvenirs de son bref passage et une immonde exploitation touristique de son image.

 Dans une optique de 25 ans : après que la CCA et son SCoT auront produit tous leurs effets, ce modeste projet de musée bien de chez nous est loin d'une utopie croyez-moi.

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