L'histoire contemporaine des saumons de l'Aven (Page n°3)

Publié le par chercheur d'histoires

Le site remarquable du Moulin de la Porte Neuve serait-il lui aussi en danger ?

Le site remarquable du Moulin de la Porte Neuve serait-il lui aussi en danger ?

L'histoire contemporaine des saumons de l'Aven (Page n°3)

Une histoire en béton :

Du béton coulé dans un secteur ultra-sensible de la commune du point de vue environnemental.

Un acte frauduleux car il aurait dû être précédé : soit d'une autorisation de travaux, ou plus exactement à mon avis, de la délivrance d'un permis de construire.

Or, l'autorisation obtenue du "service de police des eaux" ne porte que sur :

1° Sur l'amélioration de la continuité écologique (saumons, anguille ....)

Sachant qu'à cet endroit, cette continuité écologique n'a jamais été perturbée par quoi que ce soit depuis la nuit des temps ! 

2° Sur la restauration patrimoniale des ouvrages du moulin (Seuil, vannes, roues)

Soit donc des travaux ne concernant que des éléments préexistants. 

3° Sur la sécurisation de l'entretien des vannes (anciennement) usinières.

Le dernier meunier du moulin : mon oncle Louis LE BEC, n'a jamais été en danger en entretenant ces vannes durant toute sa vie de meunier. 

Sachant en outre que de mémoire de Pontavénain, aucune des anciennes laveuses de Pont-Aven qui travaillaient sur les chaussées des huit moulins ne s'est noyée dans la rivière en y lavant son linge.

Ainsi, sommes-nous bien obligés de constater qu'aucune autorisation de construire ne porte sur le coulage d'une dalle sur la rivière.

De surcroît, selon l'autorisation accordée :

"Il convient dans la mesure du possible de modifier le moins possible l'aspect naturel des lieux"

Imaginez la même pratique délictuelle se développant ailleurs sur la rivière, et en particulier en amont du Moulin de la Porte Neuve, ou encore le long du Moulin de Rosmadec, ou du Restaurant du Pont ?

Ce type de saccage pourrait-il être acceptable pour l'un, sans l'être aussi pour les autres ?

Cette question me porte 20 ans en arrière en me rappelant une autorisation municipale accordé à un propriétaire pour construire une passerelle privée sur la rivière, rejoignant la promenade Xavier GRALL et un restaurant en construction dans le centre de la ville.

A l'époque, (c'était durant le triste temps du règne de la famille Rivet) je déclarais qu'une autorisation de cette (dé)nature ne pouvait juridiquement et moralement se décider que si elle correspondait à un acte d'intérêt général pouvant se renouveler tout le long de la rivière.

Dans le cas contraire, l'autorisation se caractérisant comme un privilège.  

Cette autorisation ne fut d'ailleurs finalement accordée qu'à titre temporaire.

Qui s'en souvient ?

"J.M. ou sa mini-ministre à l'urbanisme forcement ?" me déclare la CHARLiO'T

A suivre demain

---------------------------------------------------------------------

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article