Les journées du patrimoine (suite page 2)

Publié le par chercheur d'histoires

1958

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Les journées du patrimoine (suite page 2)

Georges ORIOT:  L'Artiste majeur de la seconde moitié du XXe siècle à Pont-Aven, lamentablement oublié par toutes les instances prétendues culturelles locales.

Quel gâchis !

---  Suite  ---

Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que j'attache beaucoup d'importance

à ce que le Pays des très anciens Peintres de talent puisse un jour se retrouver : comme durant mon enfance, être une vraie  petite Ecole d'Initiation à l'art ouverte à tous.

Une école d'apprentissage sur le tas pour autodidactes où, de façon naturelle, l'art serait remis en débat de façon permanente par les acteurs de ce théâtre populaire redevenu :  "bien de chez nous" 

Finie la ségrégation actuelle : Vive la Liberté de penser et de s'exprimer pour tous.

Fini le ghetto culturel et patrimonial dans lequel est enfermé aujourd'hui la population de la commune : Vive l'accès à une éducation locale pour tous.

Finie la gauguinite aigüe !

A mon avis de petit penseur de rien du tout, c'est dans ce sens qu'aurait dû se tourner notre minuscule Cité, pour en faire un attirant lieu de rencontres culturelles ouvert sur le monde, comme nulle part ailleurs.

Une école destinée aux "amateurs d'art" et futurs amateurs d'art, ayant pour dessein de développer : A la fois leurs connaissances en la matière, mais aussi, et surtout aussi, leurs capacités d'analyse qualitative et critique si nécessaires aujourd'hui pour vivre pleinement ses passions culturelles, dans ce monde du n'importe quoi envahi d'ignares et d'escrocs en tout genre.

C'est un  vrai projet de vie que la population actuelle aurait pu offrir aux futurs habitants.

S'éduquer en s'amusant : Ce serait amusant, Non ?

J'imagine en cela Pont-Aven emballée d'atmosphères patrimoniales et culturelles jusqu'à imprégner profondément tout le pays, tous les lieux et établissements ouverts au public.

Cette vision serait sûrement à la portée de la Célèbre Cité en y mettant de la volonté, de l'énergie, et le temps nécessaire, mais à la stricte condition d'insuffler beaucoup de modestie dans les prétentions des acteurs participants.

Quel défi, mais qu'elle serait belle la mariée !

 Conclusion du jour :

Si Monsieur Georges ORIOT vivait encore, je verrais bien ce cher et regretté ami de Pont-Aven, dans le costume de Directeur de cette école. Pas vous les vrais Pontavénains ?

C'est un peu grâce à lui tout de même, que je suis devenu le petit critique d'art & Co que je suis aujourd'hui.

... Ce qui irrite d'ailleurs beaucoup toute la faune prétendue culturelle du coin.

A suivre demain

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