L'AVEN de nos ancêtres (Post scriptum :2/2)

Publié le par chercheur d'histoires

Un brin de dérision pour finir en beauté "comme l'Aven ?", cet article.

Un brin de dérision pour finir en beauté "comme l'Aven ?", cet article.

L'AVEN de nos ancêtres (Post scriptum : 2/2)

Cela dit, pour l'instant je ne me suis intéressé qu'à la portion urbaine de l'Aven. Cependant, j'ai bien conscience que le problème concerne l'ensemble des rivières non flottables et non navigables de la France entière.  A la fin du XIXième siècle le Parlement avait décidé d'affranchir l'État de ses obligations d'entretiens de ses cours d'eaux en en transmettant la propriété aux riverains. Une belle entourloupe qui en droit foncier n'avait d'ailleurs aucun sens. 

Èn effet, il ont inventé une espèce de droit de propriété dont les propriétaires ne bénéficiaient d'aucun droit mais que des charges. 

Article 544 du code civil :

La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.

Depuis, il est vrai que les législateurs n'ont cessé de restreinte ce droit mais pas au point de le supprimer totalement, sauf à en conserver les contraintes pour lesdits propriétaires. 

Pour présenter cette grotesque situation de façon concrète et compréhensible par tous, je prends un exemple :

 Chacun sait qu'un riverain d'une rivière ne pourrait lui vendre sa dite portion de rivière. Lorsque les terrains de ces riverains changent de propriétaire, jamais au grand jamais les actes dressés par les notaires ne mentionnent la vente d'une portion du lit de rivière. Les géomètres experts mesurant les parcelles concernées n'en tiennent pas plus compte.

Dans le cas contraire, ne verrions nous pas à Pont-Aven des petits malins acquérir des bouts de rivières pour y aménager par exemples des terrasses ou des stationnements privés ?

Ce serait totalement illégal, mais c'est pourtant ce que nous pouvons parfois y constater depuis quelques années NON ? ?????????????????????????????????????????????????????????????????????     

De quoi parlons-nous donc lorsque l'on aborde la propriété du lit d'une rivière ?

En fait d'une propriété qui n'est en réalité que de l'abstraction intellectuelle. 

Conclusion générale :

De nos jours, l'une des préoccupations majeures pour tous se porte sur la nécessité absolue de préserver nos environnements naturels.

Ne serait-il donc pas plus que temps que les pouvoirs publics se préoccupent au plus vite du droit souverain de la propriété du lit de toutes les rivières du pays en prenant leurs responsabilités sur la véritables propriété naturelle de ces rivières, sur leurs entretiens, et sur leurs bonnes préservations et conservations environnementales et écologiques ?

Sans oublier le cas beaucoup plus simple à régler des ruisseaux évidemment.

Dans mon esprit, ce que je propose n'est qu'une amorce de préoccupations plus générales allant bien au delà d'une simple étude sur la portion urbaine du lit de l'Aven. 

Mais pour ce "au delà",  il est évident que je ne peux que passer le relais à des autorités supérieures infiniment plus compétentes que moi.

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Voilà, c'est fini pour moi pour l'instant.
Pour l'instant et jusqu'au moment où : j'espère, nous pourrions nous rencontrer lors d'une exposition

... afin : qu'ensemble dans la Cité des Moulins , nous puissions papoter sur ce passionnant autant que grave sujet.

Il ne serait tout bonnement question que de sauver l'AVEN des actuelles maltraitances qu'elle subie de toute part.

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