Lorsque les populations locales prennent conscience ... (suite et fin)

Juillet 1953 (suite)

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Lorsque les populations locales prennent conscience ... (Suite et fin)

Moi le seul passéiste du coin ayant un vieux CAP de dénicheur de poubelles en poche, je ne peux que me réjouir de cet élan tardif. 

Suite : 

Oui tardif, car j'ai suffisamment de pratique dans ce type d'actions pour savoir qu'il ne reste plus grand chose à gratter de populairement patrimonial dans les grosses armoires et greniers perdus des vieilles demeures de la région.

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En cela, je pense en particulier aux vieux livres, vieilles revues, journaux et écrits, et autres publications locales qui : à Pont-Aven,  ne peuvent même pas être consultés dans une bibliothèque municipale car elle n'existe plus. 

Elle serait pourtant nécessaire pour permettre à la population de s'éduquer sur les Valeurs sociales, patrimoniales, environnementales, historiques et culturelles de leur Cité.

C'est honteux mais manifestement personne d'autre que votre idiot de village ne s'en soucie.

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  L'une des raisons récentes de la disparition de ces p'tits bouts de paperasse, a pour origine l'immense crise immobilière que nous vivons en Bretagne depuis quelques années en ne faisant qu'amplifier le tragique phénomène de la disparition des p'tits trésors familiaux. 

L'hystérie des achats précipités par les nantis extérieurs de tous les tas de cailloux qui tiennent encore débout en matière immobilière, ont mené les précédents propriétaires à vider en urgence le contenu de leurs vieilles bicoques. 

Les déchèteries du coin n'ont jamais été autant débordées d'encombrants.

C'est peut-être ce phénomène qui a réveillé les consciences des populations, se rendant compte tout d'un coup que les Valeurs patrimoniales intimes de leur pays disparaissaient à vau-l'eau.

J'observe par ailleurs "avec envie" que toutes ces associations populaires sont encouragées  dans leurs démarches de collectages par leurs municipalités.

Celle de Christian et sa clique aussi, dois-je bien reconnaître à contre-cœur :

En effet : N'a-t-il pas de tout cœur encouragé l'été dernier des imposteurs barbouilleurs de vieilles et précieuses photographies locales, à venir prendre d'assaut notre feu Musée :  né natif de Pont-Aven ?????? 

Conclusion du jour :

La mise au tombeau de toutes ces intimités locales correspondent hélas à une perte sèche pour les populations des communes, de la mémoire et des caractères singuliers de leurs environnements locaux. Ce phénomène impactant surtout les populations des petites communes rurales noyées dans un tourisme de masse.

Pont-Aven en est le plus remarquable exemple breton.

Conclusion générale :

Je pense en cela à tout ce qui faisait le caractère, le charme, et le plaisir du vivre ensemble dans leur région, pour les précédentes générations. 

Mon impression étant hélas que cet élan du retour aux sources ne sera qu'un feu de paille. 

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Les documents du jour :

Ne seraient-ce pas les p'tits ruisseaux qui forment les grandes rivières environnementales ? 

Mais aussi : Patrimoniales et culturelles ?

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