Il devient hargneux

Publié le par chercheur d'histoires

Il devient hargneux

Vous avez remarqué, les derniers commentaires sur ce blog de mon trésor sont de plus en plus hargneux. Il doit avoir attrapé la rage.

Il serait peut-être prudent que je change de trottoir lorsque je le croise dans les rues. Dans son état, il pourait bien me mordre le bougre.

Je reconnais cependant qu'il fait de son mieux pour remettre dans le bon chemin  les brebis égarées sur ce blog nauséabond, mais le pauvre n'a rien compris :

Ce blog n'est pas littéraire.

Il se préoccupe principalement de l'avenir des habitants de Pont-Aven en dénonçant, entre autres, les dangereuses dérives de la politique locale : Chose interdite par la religion de la secte du christ jaune assurément. 

Cela dit, je me demande pour quelles raisons obscures, ce rassembleur d'âmes perdues

ne créé pas le sien. Il a tant de bonnes paroles - moins nocives que les miennes -  à partager avec ses semblables. Son site ferait certainement un tabac.

De plus, ce serait certainement le meilleur moyen pour lui de détourner les adeptes de

l'esprit malsain du chercheur d'histoires, vers la lecture de Molière. C'est l'objectif premier de sa croisade, non ?

Le problème est que la grande bibliothèque rayonnante de Pont-Aven ne connaît pas de Molière. Il serait plus que temps que mon trésorier s'en préoccupe plutôt que de passer son temps à essayer de me torcher le cul.

Comme depuis quelques temps, il aime bien employer le mot con, j'ai pour lui une adresse toute trouvée : "mon-tresor.con" 

----------------------------------------------------------------- A suivre ---

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<br /> Un pasteur disait un soir, assez soucieux, au concierge de son église :<br /> <br /> - Je suis tracassé par le fait que chaque jour à midi, depuis des semaines, un pauvre vieux, aux habits râpés, entre dans l'église.<br /> Je peux le voir depuis la fenêtre du presbytère : il s'avance vers le choeur, il n'y reste que quelques minutes, puis il ressort.<br /> <br /> Cela me paraît bien mystérieux et je m'inquiète de peur qu'il y ait un vol ou une dégradation.<br /> J'aimerais bien que vous puissiez l'interroger.<br /> <br /> Le lendemain, et plusieurs jours de suite, le concierge vérifie qu'en effet ce pauvre visiteur, sur le coup de midi, entre dans l'église pour un court moment, puis sort sans hâte.<br /> <br /> Il l'accoste enfin :<br /> - Bonjour. Je vous vois venir très régulièrement à l'église. Savez-vous que vous êtes un des plus fidèles paroissiens ?<br /> - Je viens prier, dit tranquillement le vieil homme.<br /> <br /> - Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez seulement jusqu'à l'autel puis vous repartez. !<br /> <br /> - C'est exact, reprend le vieil homme. Mais, voyez-vous, je ne sais pas faire une longue prière.<br /> Pourtant, je viens chaque jour à midi et je lui dis simplement : " Jésus... c'est Simon !"<br /> <br /> Puis j'attends une minute et je m'en retourne. C'est une petite prière, mais je crois qu'il m'entend.<br /> <br /> Peu après, le pauvre Simon est renversé par un camion.<br /> On le transporte à l'hôpital.<br /> Là, malgré les efforts du personnel, beaucoup de malades sont grincheux et irrités, se plaignant du matin au soir.<br /> <br /> Mais voilà qu'un jour, une infirmière entend un éclat de rire ; elle s'étonne et demande :<br /> - Qu'est-ce qui se passe ? Vous voilà aujourd'hui de bonne humeur comme je ne vous ai jamais vu !<br /> - Oh, c'est à cause du vieux Simon ! Il souffre, il a mal, mais jamais il ne se plaint.<br /> Il est toujours joyeux, content, patient. Il parle à chacun de nous, il écoute, il nous donne du courage.<br /> <br /> L'infirmière se dirige vers le lit de Simon :<br /> <br /> - Vous avez fait un miracle, vous faites envie à tous, vous êtes toujours heureux et joyeux, malgré vos douleurs. C'est formidable, merci !<br /> <br /> - Comment ne le serais-je pas, répond Simon, c'est grâce à mon visiteur, c’est lui qui me rend heureux jour après jour.<br /> <br /> - Votre visiteur ? Mais, Simon, il n'y a jamais personne qui vient vous voir, vous êtes seul du matin au soir, je n'ai rencontré aucun membre de votre famille ni aucun ami. Alors quand vient-il<br /> ?<br /> <br /> - Tous les jours à midi, répond Simon dans un élan joyeux. Il se tient, là, au pied de mon lit.<br /> Je le vois et il me dit toujours: " Simon... c'est Jésus !"<br /> <br /> <br />
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