Nous ne vivons pas ... - fin de l'article -

Publié le par chercheur d'histoires

Nous ne vivons pas ... - fin de l'article -

Je continue :

« dire que les inaugurations des expositions étaient autrefois ouvertes à tous est une inexactitude. Depuis la création du musée en 1985, elles se font sur cartons d’invitation »

Réponse : J’ai écrit sur ce blog l’autre jour; je le répète et je signe : 

C’est la toute première fois depuis la création du musée de Pont-Aven en 1964, que cette cérémonie se déroule en vase clos. Voilà encore une preuve qu’il a définitivement rompu avec les pauvres bougres du coin.

Je suis la preuve vivante des faits pour avoir, depuis 1959, assisté à presque toutes les manifestations culturelles organisées en ce lieu.

J’exprime un sentiment fondé sur du vécu. Qui peut dire mieux ?

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J’en profite pour vous annoncer que je prépare une exposition sur le thème :
« Qu’il était Grand notre Petit Musée »

Je lance un appel à tous pour m'apporter des documents et des informations sur la période 1959 - 1984.

(Catalogues, affiches, coupures de presse ...)

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« Le fait que le musée ne soit pas trop regardant sur les personnes est plutôt sympathique »

Réponse : Déclarer ne pas être « trop regardant » envers les pauvres bougres du coin, vous trouvez ça sympathique ? Moi pas : C’est honteux.

« il y a déjà un certain temps que la municipalité a offert l’entrée gratuite et permanente à tous ses administrés »

Réponse :  Et pour quelle raison ?

Longtemps ce musée a fonctionné comme le voulaient ses véritables créateurs : sans puiser dans les faibles ressources de la commune. Puis vint le jour du commencement de l'appel au peuple (sous le règne de Rivet) au travers des impôts locaux. En compensation de leur obole fiscale les pontaven’arts furent autorisés à fréquenter gratuitement le musée.

Du gratuit qui gonfle les impôts. Il n’y a pas de quoi s’en vanter.

« Ce n’est quand même pas de sa faute si ceux-ci refusent d’en profiter * »

Réponse :

Et bien si.

  Avant de se lancer dans un gigantesque coûteux projet, il aurait peut-être été utile que ses initiateurs réfléchissent un peu sur les motifs de ce refus. La politique culturelle de Pont-Aven est un échec envers la population. C'est cet échec pour les responsables du musée et leurs acolytes qui vient d’être ici avoué par inadvertance pour la première fois. 

Ces vaniteux personnages ne vivent plus dans le même monde que les gens ordinaires du coin.

* Ces derniers ne sont pas "les profiteurs" du système.

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