On ne demanderait qu'à en rire (fin)

Publié le par chercheur d'histoires

On ne demanderait qu'à en rire (fin)

Il fallait agir bien plus tôt, mais comme d'habitude, personne ne s'est préoccupé du nécessaire entretien de cet ensemble historique :

 Ni les pouvoirs publics concernés, ni les municipalités successives, ni lesdits propriétaires de ces ouvrages, ni même la population du coin. 

Si l'entretien courant reste légal, la restauration en profondeur des ouvrages est strictement interdite par la loi. La règle étant que les cours d'eau retrouvent à terme leur état naturel.

J'ajouterai pour être précis que le centre de la ville étant protégé par une ZPPAU, l'intervention de l'architecte des Bâtiments de France est de surcroît requise dans tous les cas.

Cela dit : Pont-Aven et le respect des lois sont deux notions profondément incompatibles sauf lorsqu'il s'agit de faire chier le petit peuple. 

Pour aller plus loin sur ce sujet, je rappellerai ici que durant le règne de Rivet, je m'étais déjà préoccupé du devenir de cette rivière . A l'époque j'étais le Délégué bénévole de la Fondation du Patrimoine et  dans le cadre de mes missions, j'avais proposé de me pencher sur l'embroglio juridique de la propriété "partagée" du lit de cette rivière.

Un sujet aussi complexe à démêler que passionnant à étudier et utile à l'intérêt général de la commune.

Personne ne m'a - comme d'habitude - écouté et l'espoir de sauver les ouvrages d'art témoignant du passé vivace de l'ancienne cité des moulins s'amenuise de jour en jour.

C'est l'ancien expert judiciaire en la matière qui parle : avant toute autre initiative de sauvegarde de ce précieux bien, il faudrait solutionner le flou "artistique" qui existe entre ce qui appartient en propre aux propriétaires des anciens moulins (canaux d'amenée, biefs, vannes ...) et tout le reste qui dépend par déduction au domaine commun.

En outre, il serait nécessaire d'établir et de différencier les droits d'usage issus de l'ancien régime féodal (droits pouvant être aujourd'hui caducs par le jeu de la prescription extinctive) et les droits de propriété tels que définis par le code civil. 

Je ne m'entendrai pas plus aujourd'hui sur le sujet, mais je le redis : la situation est complexe et préoccupante pour l'avenir de la commune, et en particulier pour la sauvegarde du caractère singulier (cent millions de fois vanté !) de la vallée "picturale" de la Cité des anciens moulins.

Le drame est qu'en proposant cette réflexion à des purs et durs jemenfoutistes, j'ai encore une fois comme pissé dans un violon.

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