On ne demanderait qu'à en rire

Publié le par chercheur d'histoires

On ne demanderait qu'à en rire

Je n'ai pas été me promener ces jours-ci comme d'autres férus d'Art et d"Architecture, dans les foutoirs touristiques des Petites Cités de Caractère de Bretagne, mais j'ai tout de même pris le temps d'observer les lourds dégâts occasionnés sur l'Aven dans sa traversée du bourg d'en bas de la commune, après les inondations de l'hiver dernier. 

Ce n'est pas beau à voir. La lente désintégration de ce site vanté comme paradisiaque  dans les plaquettes destinées aux toutous, s'accélère sans que personne dans le coin n'y prête attention.

De l'immense bêtise des gens du coin et de leurs dirigeants, on ne demanderait qu'à en rire si la situation n'était pas si gravisime pour l'avenir du pays..

Bien sûr, cet hiver c'est la Ville de Quimperlé qui a morflé le plus.

A Quimperlé, ce sont les ouvrages construits sur les berges des rivières qui ont souffert jusqu'à : pour certains d'entre eux, leur effondrement.

A Pont-Aven, c'est le lit de la rivière qui a subi de gros dégâts.

De larges brèches se sont ouvertes pour la première fois de leur longue histoire, sur les déversoirs des canaux d'amenée des moulins.

S'il n'est pas trop idiot de penser que Pont-Aven doit comme partout ailleurs respecter les Lois de la Nation, il faut accepter que de réaliser des travaux de restauration de ces dégâts des eaux situés dans le lit de la rivière serait aujourd'hui illégal et donc : comme ailleurs, susceptible de poursuites judiciaires.

Je sais : pour en connaître des exemples,  que les services de l'Etat sont vigilants et très stricts en la matière !

Il fallait agir bien plus tôt,

La fin de l'article demain matin ...

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