Un plan de cinquième type
Un plan de cinquième type
Les membres du groupement des commerçants de Pont-Aven ont été informés (les vein'arts !) qu'un nouveau plan d'aménagement de la Grand'Place avait été établi tout récemment.
Pour être honnête, je préciserai que ce n'est qu'un plan d'aménagement provisoire imaginé pour la saison estivale ... après l'enlèvement de la sinistre boîte noire du chantier du musée.
N'y aurait-il cependant rien à dire ou redire ?
- C'est tout de même le cinquième projet financé par nos impôts depuis l'an 2000.
- C'est bizarre autant qu'étrange : Cette nouvelle version, imaginée pour faire plaisir et récompenser les quelques commerçants qui soutiennent le futur musée de la honte, n'est plus qu'un vaste parking ... comme avant.
Ce qui signifie que cette fonction avait tout de même un certain intérêt pour les commerçants de ce trou de peinture ...
... et encore plus pour ses derniers habitants ...
... et encore beaucoup plus pour les banlieus'arts de la commune; du moins pour ceux qui restent attachés à leur pays comme moi.
Cet intérêt vital ne le sera plus hélas, dès que le plus grand musée au monde consacré à l'Ecole de Pont-Aven aura ouvert ses portes aux toutous.
En observant minutieusement ce plan comme je sais le faire, je peux vous affirmer qu'aucun membre de la nouvelle équipe municipale ne fréquente les bistrots du coin !
En effet, vous remarquerez qu'une aire de stationnement réservée aux deux roues sera aménagée devant le BAR PMU.
Pourquoi des vélos ? ce sont des anneaux pour attacher les chevaux qu'il fallait à mon sens prévoir devant ce PMU.
PMU ? à ne pas confondre avec le Plan Minable Urbain d'aménagement de cette place.
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Et toujours pas de chiottes en vue en ce lieu mythique dorénavant miteux et réservé aux doryphores.
Dans ce merdier, n'y avait-il pas la possibilité d'implanter des WC préfabriqués :
préfabriqués comme par exemple les nouvelles classes d'école de Nizon !
Les toilettes publiques ne sont assurément pas en odeur de sainteté avec les municipalités successives de Pont-Aven.
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Et puis, dans le contexte de ce projet provisoire, où donc vont stationner les cars qui empestent la ville ?
C'est curieux : ces engins encombrent dangereusement les lieux, mais jamais personne n'y pense, sauf la poissonnière, ses langoustines vivantes et ses clients qui doivent "sans rechignier" renifler leurs toxiques gaz d'échappement.
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Aux dernières nouvelles, les comptes de la commune seraient dans le rouge au point que la nouvelle municipalité penserait sérieusement à surseoir aux travaux d'aménagements définitifs de cette place : cette future gare routière sauvage et primitive du musée.
Quel est l'intelligent idiot du village d'en bas de la commune qui a osé prétendre que Pont-Aven plongeait dans la précarité ?
C'est pas moi, je vous le jure.
Conclusions :
A Pont-Aven, tout est rigolo plein de poils de carottes ...
... de carottes pour les chevaux ...
... ou pour les ânes du coin.
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