Une heure, presque toute seule ! (fin : première partie)

Publié le par chercheur d'histoires

Extrait du catalogue de la vente

Extrait du catalogue de la vente

Une heure, presque toute seule ! (fin : première partie)

Ah, Aaaaaa,  Atchoum ! : Le fantasme "bien de chez nous" de la " porte peinte par Gauguin " resurgit tout d'un coup.

--- suite et début de la  fin -------------------------------

Aujourd'hui ici : on "parle peinture"

Il y en a marre de laisser des connasses raconter que des histoires à dormir debout avec des fantasmes  des tampons hygiéniques leur sortant des trous du nez : poils et morve au museau !

Aujourd'hui je vous propose une belle histoire rigolote tout plein que seuls ceux qui savent "parler peinture" peuvent comprendre.

Ce "parler peinture" qui était il y a encore quelques années, la seconde langue maternelle des gens cultivés du coin.

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Nous étions en 1986,

l'année de l'ouverture du premier agrandissement du musée pontavénain.

(Je le répète souvent ici pour que cette réalité entre par les trous d'nez, dans les cervelles des écervelées de la CC'ânerie) 

Cette année-là, le maçon chargé de refaire de fond en comble l'une des baraques du quai : construites autrefois pour loger des nécessiteux du coin, 

et que les habitants du quartier du port avaient pris l'habitude d'appeler "les wagons-lits Première Place",

découvrit que l'une des portes de ce baraquement en démolition était peinte.

Qui à Pont-A-Vent, n'a pas rêvé de découvrir une porte peinte par PGO dans son grenier ?

Notre chanceux maçon, qui ne connaissait rien en peinture, apporta ce trésor à Dréano : un garçon de Pont-Aven, qui après une carrière d'huissier de Justice, venait tout juste d'ouvrir une brocante dans le hangar en béton situé derrière le Square Botrel.

C'est ainsi que cette œuvre fut vendu 1 000 francs à Dréano.

Après l'ouverture du musée en 1986, Pont-Aven vécu un moment dans en effervescence picturale sans précédant.

Une immense folie acheteuse de tableaux avait envahi ce trou de peinture qui ne tardera pas à devenir la plus grande Cité Industrieuse de monde en la matière.

La porte : "de Pont-Aven " trouva très rapidement un acheteur qui n'hésita pas à débourser 10 000 francs en espèces pour devenir propriétaire temporaire d'un Pont-Aven. (((Toute la nuance est là pour faire grimper rapidement les prix !)))

Illico presto, ce vein'art proposa son "Pont-Aven" à Maître THIERRY, le commissaire priseur de l'Hôtel des Ventes de Brest.

C'est ainsi que le vendredi 11 décembre 1986, je découvrais cette étrangeté lors de la visite préliminaire à la vente de cette bizarrerie.
En entrant dans la salle d'exposition je remarquais Mtre Thierry en grande discussion avec un groupe de pingouins, attroupés comme des vautours, autour une vieille porte à moitié pourrie.

A demain pour rire de la fin de cette histoire hillarante ...

... comme on les aime à Pont-Aven,

 lorsque l'on n'est pas atteint par une gauguinite trop aiguë : poils au cul !

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Un chef d'œuvre CC'ânesqueux, en péril de perte d'identité

Un chef d'œuvre CC'ânesqueux, en péril de perte d'identité

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