Où sont passés les Critiques d'Art (suite)

Publié le par chercheur d'histoires

L'illustration de l'invitation

L'illustration de l'invitation

Où sont passés les Critiques d'Art (suite 1)

Souvenez-vous : en été 1994, le musée communal de Pont-Aven présentait une exposition intitulée :

"Le Cercle de Gauguin en Bretagne"

Un évènement que tous les vrais amateurs d'art avaient apprécié à sa juste valeur.

Ce ne fut pas tout à fait le cas de l'auteur de l'article du jour.
En effet, reprenons sa bafouille par les cornes : 

"Le Cercle de Gauguin en Bretagne"

"Comment faire cohabiter dans une même exposition des tableaux épatants et d'autres ridicules ?  Il suffit de prendre un pari, risqué il est vrai :

Marquer le centenaire du dernier passage de Gauguin en Bretagne, en ne retenant que les toiles exécutées par lui ou ses amis durant l'année 1894.
cela donne le meilleur parfois, et le pire le plus souvent.

Gauguin avait séjourné à Pont-Aven en 1886, 1888 et 1889 ...

... En 1894, la situation a changé, le voyage de Gauguin à Tahiti l'a rempli de visions nouvelles.

Durant son absence, les débutants se sont affirmés et ne sont plus prêt à accepter la nouvelle manière de peindre de leur mentor.

C'est cette rupture que l'on prétend mettre en évidence en juxtaposant 70 œuvres exécutées pour la plupart durant cette seule année. Le résultat entérine la thèse d'une absence totale d'influence de Gauguin à cette époque.

Il révèle en tout cas, l'absurdité consistant à réunir tous les barbouilleurs des côtes du Finistère sous la même bannière"

Arrêtons-nous sur cet extrait pour le moment.
A lui seul, il aurait pu déclencher des disputes acharnées dans les quelques bistrots "branchés peinture" du coin. Des discussions à n'en plus finir, entre les piliers de bar "câblés peinture" de cette fin de la dernière belle époque de la Cité.

Hélas, ce ne fut pas le cas car depuis le premier agrandissement du musée en 1985, ces amateurs d'art commençaient à se faire de plus en plus rares.

Pour autant : Ce n'est pas un journaliste parisien qui allait : du haut de sa Gustave Eiffel, dicter les règles de la critique "bien de chez nous" à des spécimens en voie de disparition comme moi. 

Ce M le journaliste de papiers mâchés radote. Encore un qui est manifestement atteint par une gauguinïte aiguë, n'ayant rien compris de l'histoire picturale de Pont-Aven dans toute sa richesse culturelle.

L'Ecole du coin c'est tout au plus une centaine de  Chefs-d'Œuvre aujourd'hui conservés dans les Grandes collections publiques ou  privées réparties dans le monde ...

... mais pas à Pont-Aven !

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Avec ça, ou plutôt sans ça, Pont-Aven ne pouvait imaginer devenir le plus grand musée au monde consacré à l'Ecole de Pont-Aven.

Relisez cette phrase SVP Madame la Conserv'atroce.

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A suivre demain

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