Des bouteilles à la mer (Page 6)

Publié le par chercheur d'histoires

La façade de chez Jean-Marie PORTAL

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Le fabriquant des meilleurs andouilles de Bretagne.

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Des bouteilles à la mer (Page 6)

Serais-je un délinquant ?

- - -  Suite  - - - 

Cela dit : Durant l’instruction du dossier, le Service Départemental de l’Equipement réclama que cet article UH 12 soit pris en compte, en exigeant que le plan du parking et la situation de son implantation  (hors les voiries publiques) soient annexés au dossier.

En réponse, le maître d’œuvre déposa un second formulaire de permis de construite, auquel fut  annexé un fallacieux plan d’aménagement de 10 stationnements réservés au musée dans la partie centrale de la place publique adjacente au musée.

Ce document fut annexé au dossier du permis de construire tardivement, c’est-à-dire sans suivre l’obligatoire cheminement de l’instruction du dossier par l’ensemble des services administratifs concernés.

La règle légale étant dans ce cas, l’annulation de la première demande, puis éventuellement le dépôt d’une nouvelle demande en mairie. il n’en fut rien.

Ce détournement frauduleux manifeste de la loi est également un acte gravement délictueux.

Le permis de construire du musée de Pont-Aven étant ainsi, pour déjà  au moins ces deux raisons, entaché de lourdes violations des lois du code de la construction et de l’urbanisme.

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            Lorsque Monsieur Jean-Marie LEBRET est élu maire de Pont-Aven, les travaux de construction du bâtiment touchent à leur fin (après d’énormes déboires durant les travaux, sommes-nous obligé de signaler)

 Sachant qu’en raison de ses fonctions dans les deux précédentes municipalités, il ne pouvait ignorer les graves délits que nous avions dénoncés à tout-va, Monsieur le maire

devait obligatoirement dans l’intérêt général de la commune et de ses habitants, ainsi que plus généralement dans le respect des lois de la République, refuser l’ouverture de cet établissement tant que l’article UH 12 ne serait pas respecté et ses directives mises en service par le bénéficiaire de l’autorisation : C’est-à-dire  la CCA.

 Bien au contraire, il va décider d’entreprendre illégalement des travaux de réaménagement de la Place foncièrement différents du plan intégré au permis de construire, aussi illégal soit-il lui-même.

En effet, ces travaux extérieurs liés à l’autorisation principale concernant la construction, auraient obligatoirement dû être précédés de la délivrance d’un permis de construire modificatif à celui accordé, tout en respectant parallèlement l’art UH 12 violé dans le premier dossier.

C’est ainsi que Pont-Aven se retrouve aujourd’hui dans une situation incroyablement inextricable, autant qu’ubuesque faut-il reconnaître.

Nous pourrions en rire si les conséquences n’avaient pas été si dramatiques pour les habitants et l’avenir d’un pays devenu fantomatique.

            1° - Dramatique en raison de la tragique pénurie de stationnements de proximité pour la population dans le centre historique de leur ville.

            2° - Dramatique en raison de la dangerosité des aménagements entrepris sur la place.

 Il nous semble important d’apporter des précisions sur ces deux points.

 

1° : La tragique pénurie de stationnements :

Nos explications nous portent à revenir sur une sombre affaire qui se déroula durant les mandats d’adjoint de monsieur le maire.

A cette époque, madame le maire (et son équipe en place) avait proposé à la population de participer à une prétendue "Vaste concertation auprès de sa population ayant pour qualité d’être menée dans l'esprit de notre démocratie participative"

Cette proposition concernant un projet "urbain et paysager" à adopter par la municipalité pour les 20 ans à venir de la commune.

Dès cette annonce, nous avions hurlé à l'imposture. L’époustouflante suite de l’affaire nous ayant donné raison.

En effet :

Cette proposition de concertation n'a jamais eu lieu, hormis une très modeste réunion préparatoire de pure forme restée sans suite.

Cependant, quelques mois après, le projet était dévoilé et mis à la disposition de la population dans une salle communale durant une dizaine de jours afin que chacun puisse y apporter ses remarques et avis. Un élu étant présent afin de renseigner les visiteurs.

A l'époque, nous nous étions longuement exprimés par écrit dans un cahier mis à la disposition du public. Nous avions mis l’accent sur l'énormité de la stupidité du projet.

Ce projet fut ensuite adopté tel que présenté, et ceux qui apportèrent leurs avis en furent pour leurs frais, comme toujours. Les stationnements de la ville étant préservés, la population oublia vite cette affaire.

Nous reprenons ici ce que nous avions exprimé, avant de passer au dur du sujet :

C’est vers Monsieur LEBRET (Adjoint à l’urbanisme et aux travaux communaux) que nos questions se tournent :

- Pourquoi envisager de créer une aire de repos sur un minuscule délaissé de voirie situé près d’un dépôt des poubelles situé derrière un restaurant situé au lieudit :  Croissant-Kergos, alors même qu'à 150 mètres de là, existait et existe toujours, une satisfaisante vaste aire de repos équipée de toilettes ?

- Pourquoi envisager de créer artificiellement un Grand Parc Boisé dans le périmètre de l'espace naturel boisé et classé du Bois d'Amour, s'implantant de surcroît sur les friches contaminées d'anciennes conserveries ?

L'idée prétendant y attirer des visiteurs. Une idée qui n’a pas plus de sens que la précédente.

- Pourquoi proposer de réaménager la Place des Grands chênes à NIZON, alors même que durant la présentation du projet au public, madame le maire y faisait illégalement (sans permis de construire) construire par les employés municipaux un imposant podium particulièrement lourd d'aspect :
Un ouvrage de surcroît implanté dans l'espace ultra-protégé de trois monuments historiques.

Nous ajouterons à cela la construction concomitante dans le même lieu et sur l’emprise d‘une zone naturelle non constructible, de baraquements préfabriqués implantés « à titre temporaire » dans la petite cour de l’école communale. (pour lesquels toutefois madame le maire avait accordé un permis de construire).  Une action ayant pour objectif de caser « provisoirement » les enfants de l’école communale du centre ville, expulsés de leur école, afin d’y caser « à titre temporaire » la mairie déplacée afin de transformer illégalement le bâtiment en musée. Pourquoi donc dans le futur projet urbain et paysager avoir proposé de réaménager cette Place des Grands Chênes, alors même que ce projet était incompatible avec les travaux en cours ?      

- Pourquoi avoir fait semblant de s'intéresser à l'environnement de proximité des habitants des Cité, en projetant lamentablement de planter en tout et pour tout : "un arbre" dans l'une des Cités de la commune ? Arbre qui n'a jamais été planté

- Pourquoi avoir présenté à la population un fallacieux projet d'aménagement de la Grand-Place - préservant quasiment son nombre de stationnements - alors même qu’un autre projet très contraignant se dessinait secrètement* ? (voir ci-après)

* Il faut savoir qu'à l'époque, il n'était pas question de construire un nouveau musée en ce lieu, alors même que son projet était sur la table secrète de ses architectes, et que les aménagements induits sur la place étaient radicalement différents de ceux proposés publiquement.

Fort de toutes ces remarques, nous avions conclu que ce projet n'était qu'un leurre. 

La suite des événements nous ayant donné une fois de plus raison.

Mais ce n’est pas tout :

A suivre demain

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