Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°2)

Publié le par chercheur d'histoires

Souvenir des conserveries du Bois d'Amour

Souvenir des conserveries du Bois d'Amour

Gast ah gast : C'est foutu, la boîte est vide !

Gast ah gast : C'est foutu, la boîte est vide !

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°2)

J'ai décidé de republier ici le mémoire que j'avais écrit sur le devenir de la friche du Bois d'Amour en 2015 à l'attention des élus de l'époque.

Je le rediffuse car aucun autre pontavénain n'a depuis (ni avant), pris la peine de s'y accrocher. Même pas un seul élu !

Il y a des études sur le devenir de ce Site qui ont été financées par la commune,  mais toutes effectuées par des professionnels extérieurs ne connaissant rien à rien sur les problématiques et les besoins de la commune et de sa population. 

Depuis, le centre du bourg d'en bas s'est considérablement dégradé en devenant de plus en plus agressif, de plus en plus incontrôlable, de plus en plus intensément agressif. 

Je ne cesse de rappeler  ici que ce lieu est devenu totalement ingérable, mais pour autant tout le monde reste dans le déni absolu de cette lamentable situation.  

Après cette rediffusion devenue en partie totalement désuète en raison des aléas du temps qui passe, et surtout de la dégradation de la situation, je reprendrai après sa publication ici, plus profondément certains passages du texte initial.

Comme toujours, je prends la CHOSE très au sérieux, mème si cela ne sert pas à

grand-chose à Pont-Aven : Le pays des Sciences infuses !

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Première partie du texte de mon exposé de 2015 :

 

Exposé sur la friche du Bois d’Amour

Présenté par Gérard BERTHELOM
A l’attention des élus de Pont-Aven

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Depuis quelques années, je présente régulièrement mes expositions patrimoniales et culturelles ailleurs qu'à Pont-Aven, alors que je suis né dans la Cité des anciens Peintres de talent et que je ne cesse de mener des actions militantes envers la sauvegarde de la mémoire de ce pays, de son identité, de ses patrimoines, de ses cultures, de ses arbres ...
...
et de ses plus remarquables ruines.

- Pourquoi ailleurs ? -
Aujourd'hui j'expose ailleurs car à Pont-Aven les habitants n'ont plus leur place dans le contexte culturel municipal, sauf à jouer les singes pour les touristes ...

... ou pour d'autres, à singer les anciens peintres de talent.

Aujourd'hui j'expose ailleurs car la commune ne dispose plus d'aucun local décent à proposer à la population et à ses associations pour s'exprimer, mener des actions patrimoniales
ou culturelles, pour se cultiver en se divertissant comme autrefois, ou même plus simplement pour s'amuser à l’abri des intempéries.

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Cela dit, il y a quelques mois j'avais transmis à Monsieur le maire l'analyse que j'avais préparée à son intention, (à sa demande) sur le devenir de la friche industrielle de l'ancienne conserverie Le Glouannec.

Un précieux espace libre qui aurait sauvé la ville de la ruine en y implantant le futur musée de Pont-Aven.

Hélas, la décision de la précédente municipalité fut tout autre.

Le musée en construction ne sera manifestement que de l'appât à touristes, perdant ainsi toute sa substance originelle, et cela pour le seul bonheur de quelques dizaines de commerces de pacotilles du centre de la ville, et : ne l'oublions pas, pour celui de sa conservatrice.

Le plus grand musée au monde consacré à l'Ecole de Pont-Aven, va bientôt "rayonner" au milieu d'une ville morte gangrenée par la spéculation immobilière depuis 1985.

- La Friche du BOIS d'AMOUR -

La friche du Bois d'Amour reste la toute dernière chance pour sauver le centre de la ville de la débâcle amorcée sous le règne de Rivet et poursuivie durant les deux mandats suivants.

Sauver l'avenir de Pont-Aven, en y créant
un pôle d'excellence culturelle et un dynamique creuset d'emplois valorisants : Les deux étroitement et judicieusement imbriqués.

Un programme ambitieux certes, mais parfaitement mesuré et adapté aux capacités foncières du secteur, et au potentiel culturel de la cité en sommeil forcé depuis plus d'une génération.

Ce serait la potion magique de l’image d’excellence de la cité en phase avec un pôle de culture et d’emplois valorisants liés à la créativité.

Depuis 1985, un grand nombre des nouveaux commerçants du centre de la ville surexploitent à outrance l'effet Gauguin sans rien apporter par eux-mêmes à l’image du pays.

D'où l'idée que j'avais proposée il y a 15 ans, juste avant que la conserverie implantée sur ce site ne ferme définitivement ses portes, d'y implanter le futur musée.

A tout point de vue, cet espace était idéalement placé pour réaliser cette opération.

Ce n'est plus d'actualité, mais tout n'est pas forcément perdu pour peu que la municipalité et la population de Pont-Aven sachent réagir.

Le temps presse car les élus se préparent à faire une nouvelle ENORME STUPIDITE en offrant cet espace aux loups de la promotion immobilière.

Dans un pays qui crève pour ne pas avoir su créer d'emploi depuis plus d'un demi-siècle, les spéculateurs immobiliers n'y ont plus leur place.

Aussi, est-il est urgent pour l'instant de ne rien entreprendre de définitif sur cette friche industrielle qui ne demande pourtant qu'à revivre au plus vite.

Il est urgent pour les élus de commencer à réfléchir un peu avant de décider à l'aveuglette du sort du futur de la commune sans la connaître :

- Sans connaître ses forces et ses grandes faiblesses, sans être capable d'éviter les lourdes fautes de jugement commises par leurs prédécesseurs, sans être en mesure d’évaluer et de maîtriser les effets nocifs de certaines de leurs décisions.

- Le temps n’est-il pas fini de penser bêtement que de brandir la tête de Gauguin au bout d'un bâton - comme une carotte - suffirait à assurer l'avenir du pays et de sa population ?

- L'état désastreux de la commune dans de nombreux domaines, et l'augmentation brutale et vertigineuse des impôts locaux (+ 10 % en 1 an), apportent incontestablement la preuve du contraire.

S’il vous plaît les nouveaux élus : soyez réalistes. Aujourd'hui, l'emploi est de la compétence de la CCA.

La précédente municipalité a sacrifié l'avenir de Pont-Aven et des activités locales, sur l'Hôtel du Musée de la CCânerie :

il n'y a donc rien à attendre de ce coté.
Par contre, la friche du Bois d'Amour présente une opportunité à ne pas rater.

Une lueur d'espoir pour l'avenir du pays, mais attention : forcement à long terme compte tenu de l'état de délabrement de la commune.

L'extraordinaire mémoire culturelle de Pont-Aven, la notoriété ancestrale du pays, les forces attractives de sa rivière etc. restent un potentiel considérable de renouveau et de progrès pour peu que la population se réveille et prenne en main l'avenir du pays.
Depuis longtemps, je m'intéresse à l'histoire générale de la commune et de ses
habitants. J'observe attentivement son évolution.

Mon esprit est comme emprunt de cette mémoire et de ses réelles potentialités, telles que devraient l'être ceux de tous les décideurs de l'avenir de ce pays,

Ce n'est hélas pas le cas depuis bien longtemps.

Pont-Aven à besoins d'imagination, d'idées nouvelles, de projets durables et valorisants en phase avec la réalité du coin.

La commune a besoin de dirigeants ayant une vision d'ensemble sur l'avenir de la commune et un minimum de jugeote pour placer les choses importantes dans le bon ordre des priorités à mener.

Ce n'est pas non plus le cas depuis des lustres.

- Que faire ? -

A suivre demain

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