La boîte des réclamations

Publié le par chercheur d'histoires

1934 : Souvenir familial près de Rustefan (tous droits réservés)

1934 : Souvenir familial près de Rustefan (tous droits réservés)

La boîte des réclamations

D'une façon générale, mon cerveau se méfie des médias : quels qu'ils soient.

"Un doute m'habite"  étant l'une de mes armes contre les bourrages de cerveaux dogmatiques.

Nous vivons depuis des siècles au rythme infernal des hystéries religieuses et politiques, mais également de nos jours : médiatiques et culturelles. 

Ainsi : et plus près de nous, je ne cesse de douter de toutes les communications des élus locaux, du service de communication des musées de la CC'â, et même du très puissant gourou des barbouilleurs des photos de Robert Gravier.

Ici, je ne cesse de dénoncer de façon pertinente et : preuves à l'appui, toutes leurs dérives et énormités que je décèle presque jour après jour.

Aujourd'hui je m'en prends à l'un de vos quotidiens, connu comme étant le plus grand journal régional de France.

Il y a peu vous pouviez y découvrir un article sur Rustéfan.

Depuis un quart de siècle je mène comme vous le savez, des actions patrimoniales et culturelles fondées sur la sauvegarde de cet édifice.

Depuis tout ce temps, je n'ai cessé de me prononcer sur les aspects juridiques de la propriété de ses ruines.

Je n'ai cessé de déclarer que cet édifice n'appartenait pas aux propriétaires riverains, malgré tous les emmerdements que cette tenace croyance m'avaient  occasionnés.

Comme ici l'on vous dit tout sur tout, voici ce que j'ai écrit à la correspondante locale de ce journal :

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Madame P...,

Nous avons pris note de votre article sur Rustéfan.

Cependant son premier paragraphe : correspondant à une tenace autant qu’erronée croyance locale, est en totale contradiction avec la réalité juridique et historique de la situation de ces ruines.

En 2008, je transmettais à la municipalité de Pont-Aven un « Mémoire » sur l’aspect juridique de la tragique histoire d’un « bien sans maître » concernant les ruines du manoir de Rustéfan.

Après bien des déconvenues et des insultes à notre encontre, ce bien fut finalement reconnu comme un bien sans maître, n’ayant jamais appartenu aux habitants du village voisin.

Aujourd’hui, c’est donc la commune qui en est devenue propriétaire en raison de cette situation et non pas pour l’avoir acquise.

Dans le cadre de la procédure menée afin de constater cet état, la mairesse de l’époque avait dû prendre un arrêté de mise en péril et d’accès interdit au public, en raison de la dangerosité de ces ruines.

Sur place la municipalité avait fait poser trois grilles « symboliques » n’obstruant qu’une infime partie des accès possibles à l’édifice.

Cette dramatique situation n’ayant pas évoluée depuis, cette posture est l’une des raisons qui nous ont porté à organiser notre récente exposition sur le sujet, tout en proposant à Madame LE GOFF-DUCHATEAU et à Monsieur Jean-Pierre GOAVEC (Notre successeur à la Fondation du Patrimoine) de nous rencontrer sur le site en présence d’un groupe d’amis de Rustéfan.

Pour l’heure, la balle est dans le camp de la municipalité.

Nous attendons dons sa réaction avant d’envisager la création d’une association de soutien au sauvetage et de mise en valeur de ces majestueuses ruines.

Nous souhaiterions donc fortement que vous portiez à la connaissance de vos lecteurs ces utiles informations rectificatives.

Nous vous en remercions.

Gérard BERTHELOM

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J'espère que bientôt ce rectificatif sera publié, et qu'enfin tous les pontavénizoneux sauront que ce Monument Historique appartient dorénavant à la commune de Pont-Aven.

Cela fait tout de même très très longtemps que mes actions sur le sujet portaient précisément sur cette reconnaissance.

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