Une réunion publique à la mode Dautellienne (Fin)

Publié le par chercheur d'histoires

Il y a quarante ans frappant ... encore  à Rustéfan ?

Il y a quarante ans frappant ... encore à Rustéfan ?

Une réunion publique à la mode Dautellienne (Fin)

Ainsi donc, ce n'est que devant une poignée de glands que monsieur le maire a fait son très long speech  : 

Extraits de son prêche (diffusé dans la presse) :

"Les arbres sont un sujet sensible dans toutes le villes du monde"

- Comme par exemple ceux de la zone boisée classée de Kerlann que le maire Rivet avait autorisé à abattre pour y implanter un immense camps d'un millier de mobil homes (25 ha)

Une zone boisée "humide" particulièrement sensible en raison de la qualité et la quantité de sa faune et de sa flore sauvage. 

Et donc dans la même situation écologique que l'espace dont tu sembles te préoccuper aujourd'hui monsieur le maire.

Tu dois bien le savoir Christian : A l"époque tu étais l'un des membres du conseil municipal de Pont -aven.  A l'époque je ne t'avais pas entendu t'offusquer.

"Malheureusement nous allons être obligés d'un couper un certain nombre soit qu'ils sont malades depuis pas mal de temps, soit parce qu'ils ont été fragilisés par les dernières tempêtes" 

Effectivement depuis pas mal de longtemps comme je ne cesse de le répéter, en ce qui concerne l'état de vieillesse des arbres et de la très forte DANGEROSITÉ de l'allée du Bois d'Amour et le flanc du coteau adjacent le long de l'Aven ...

...  sans que jamais d'autre que moi ne s'en soit vraiment préoccupé !

Bien au contraire :  Avant la dernière tempête, les touristes étant de plus en plus ardemment invités  à aller se recueillir sur le site du "Talisman"  

La conclusion du jour :

Serait-ce dans l'intérêt de la population locale, ou uniquement dans celui des touristes que notre Maître d'Hôtel de Ville intervient cette fois ci encore

La dernière remarque :

"Un projet de plantation des chênes, de charmes, de prunus, d'aupépines est en gestation" 

OK, mais cet objectif doit s'entendre dans le cadre général du sauvegarde de l'ensemble de la flore singulière de la commune. 

Je rappelle qu'un inventaire complet de la faune locale était intégré dans les pièces écrites du précédent PLU afin qu'il soit prise en compte dans les programmes de réimplantation. 

Je viens également d'apprendre que le tronçon concerné par ce projet municipal permettant de relier la Chapelle de Trémalo au Manoir du Plessis avait été dans les années 1950 replanté de chênes d'Amérique.

Une allée menant vers des bâtiments remarquables n'est-elle pas d'autant plus remarquable elle-même, si elle est bordée par un ensemble homogène d'arbres remarquables de même nature ?

Une façon de lui apporter un caractère marquant au regard de la flore environnante. 

  

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