les écrans plats gonflables

Que préférez vous, celui de votre téléviseur ou celui de votre ordinateur ?

Celui de votre ordinateur a un avantage. Son inventeur y a incrusté une poubelle

bien utile pour vous débarrasser de toutes les pubs qui vous encombrent.

Le problème, et il est de taille, c'est qu'aujourd'hui la poubelle n'est plus

adaptée à la situation. C'est un camion-benne à ordures qu'il faudrait incruster

dans l'écran.

--------------------------------------------------------------------------------

Le temps s'est arrêté !

Vous connaissez la chanson : "non non non, Pont-Aven n'est pas mort ..."

Vous l'avez certainement remarqué, Il y a 6 mois la municipalité a, pour éviter

cette mort annoncée, arrêté le temps à 15h25, soit 5mn avant l'heure fatale pour la ville.

Les mauvaises langues diront que, de toutes façons, l'horloge municipale n'avait plus

depuis longtemps de caractère (voir la photo) et que d'arrêter ses aiguilles n'a eu pour

effet que de précipiter son agonie. Nous touchons là une grande vérité :

si la ville n'est pas morte elle suit hélas le même chemin que son horloge.

Et comme dirait l'autre : pendant ce temps suspendu, celui de la zone bleue

tourne toujours, alors, gare aux prunes si vous vous fiez à l'heure officielle de

l'horloge municipale.

----------------------------------------------------------------------------------

Que des histoires de fric

Au temps des dolmens, les touristes auraient pu acquerir des fresques dans les

cavernes artistiques de Pont-Aven en les payant avec de fausses haches en bronze.

Fausses haches en bronze de Pont-Aven

Depuis les temps ont changés.

En 1958, Charles de GAULLE nous fit un tour de passe-passe. Les français se

réveillant un beau matin avec dans leurs poches, des billets de 100 francs ayant perdu

leurs zéros.

Merde alors.

Depuis le franc a disparu.

Nous avons actuellement l'euro. Cette monnaie révolutionnaire imprimée sur du papier

auto-destructeur.

Et oui. Vous avez certainement remarqué, vous placez vos économies à la banque et vos

euros se détruisent d'eux-même sans que vous ayez à intervenir.

Nous allons peut-être bientôt revoir la hache en bronze ?

----------------------------------------------------------------------------------

les mathématiques pour les nuls

(Propos d'avant la crise)

Un exemple : Nous avions à cette époque 5 millions de chômeurs,

et il y avait tous les faux-culs du monde qui nous saoulaient de discours sur

cette terrible situation.

Ce que je veux dire ici, c'est qu'il existe une autre pensée mathématique

pour l'exprimer mais personne n'y songe.

5 millions de chômeurs a pour équivalence une armée d'un million d'employeurs

déserteurs dont personne ne parle. C'est pourtant bien là l'origine du mal car

sans employeur pas de travail.

Dans cette logique mathématique la première réflexion qui vient naturellement à l'esprit

est de se poser la question : Où sont planqués ces salopards ?

Ils ont peur de quoi ? de travailler 70 heures par semaine, c'est-à-dire cotiser non

pas 40 ans pour leur retraite mais l'équivalent de 80 années si l'on compte le temps en

heures effectives de travail et non en trimestres.

Ces déserteurs sont à l'origine de bien des maux. Celui justement du financement

des retraites par exemple. Et oui, il est interdit de le dire mais tant pis je prends le

risque : jusqu'à aujourd'hui, le financement des retraites est totalement assuré par

les employeurs (et les indépendants en ce qui les concerne). La meilleure preuve :

sans employeur pas de

cotisation, d'où, avec un million de déserteurs

dans le pays, l'apparition de graves problèmes dans les comptes des caisses de retraites.

Que faire ? Nous aurons bientôt de nouvelles élections présidentielles. Plutôt que

d'exiger des candidats 500 signatures de maires, il serait plus pertinent

d'exiger qu'ils apportent 500 000 signatures

de futurs employeurs s'engageant à créer au minimum un emploi chacun.

Les programmes politiques auraient certainement plus de consistance.
Au boulot S.V.P. mes seigneurs.

--------------------------------------------------------------------------------- 

Une conférence : rappel

Précisions sur la conférence 

« La photographie est-elle un art ? »

Qui aura lieu le vendredi 21 mai 2010 à 20h30

A l’Espace Mélanie à Riec-sur-Belon

présentée par Gérard BERTHELOM

ENTREE GRATUITE

--------------------------------------------------------

Depuis son invention en 1839, et jusqu’aux débuts des années 1890, peu de photographes se sont posés la question. L’art officiel appartenait au monde classique et intouchable des Beaux Arts, et les rares adeptes de la chambre noire qui osèrent manifester des aspirations artistiques furent systématiquement et violemment critiqués

---------------------------------------------------------------------------------------------

Exemples :

« j’émets le vœu que la photographie, au lieu de tomber dans le domaine de l’industrie, du

 commerce, entre dans celui de l’Art ».

Gustave LE GRAY (une sommité du monde photographique des années 1850)

« L’industrie photographique est le refuge de tous les peintres manqués, trop mal doués ou trop paresseux »

Charles BEAUDELAIRE

---------------------------------------------------------------------------------------------

De façon générale durant cette période, la grande préoccupation des praticiens se concentra presque exclusivement sur  les incessants et innombrables progrès techniques du médium. ( les progrès concernant la netteté des images en particulier)

Ils n’imaginèrent pas ou n’osèrent pas se confronter au monde sacralisé des Beaux Arts.

Et pourtant la naissance de la  photographie fut d’une certaine façon, une mise à mort de la peinture classique, obligeant les peintres à se remettre profondément en question. D’où la

naissance de l’art moderne ayant pour origine le mouvement impressionniste.

Le conflit latent va éclater au grand jour aux débuts des années 1890. La révolte de quelques photographes se proclamant artistes, naquit dans des grandes villes européennes avant de se propager dans le monde entier. Ces derniers se groupèrent en clubs et organisèrent leurs propres Salons de photographies artistiques en réponse aux Beaux Arts qui refusaient l’accrochage de photographies dans leurs expositions

-------------------------------------------------------------------------------

 Le conférencier apportera des réponses positives à la grande question : « La photographie est-elle un art ou une simple technique ? » au travers d’œuvres de photographes bretons de cette époque héroïque.

La conférence portera également sur l’histoire générale du médium en Bretagne au XIXe siècle dans laquelle la photographie artistique s’intègre.

De rares et précieuses photographies d’époque seront présentées au public pour la circonstance

---------------------------------------------------------------------------------

La nuit des musées

Compte rendu de l'événement à Pont-Aven :

Comme l'a dit Jésus : " Laissons les morts enterrer les morts "

-----------------------------------------------------------

C'est quoi ce bipède ?

C'est quoi ce bipède sur la colline ?

Difficile de répondre. C'est peut-être une grue qui a perdu ses plumes:

Le présage d'une légende que l'on racontera dans 20 ans :

Celle de la colline de tous ceux qui y auront laissé des plumes.

----------------------------------------------------------------------------------

Le plat du jour au moulin

En 1794, CAMBRY écrivait : La rivière de Pont-Aven est poissonneuse. Elle abonde en

saumons excellents, préférés à ceux même de Quimperlé. Les meuniers se permettent

un abus qu'on devrait détruire, en les punissant sévèrement. Ils prennent dans des

poches, une multitude de petits saumons, qu'ils nomment grésils, dont ils nourrissent

les pourceaux.

Il est connu que les meuniers de tous temps s'arrangeaient entre eux pour capturer,

on pourrait dire industriellement et frauduleusement, des quantités de saumons.

Cette pratique mena quatre d'entre eux à signer le 10 mars 1864 un protocole dans lequel

nous pouvons lire : Tous les frais et amendes qui pourraient être encourus par suite de

quelques infractions ou contraventions imprévues aux règlements de l'administration ,

seront supportés en commun.

C'est ce que nous appelons de nos jours la mutualisation du risque.

Dans son ouvrage sur "Pont-Aven 1800-1814", Bertrand Queinec nous indique que :

Les domestiques des meuniers stipulaient pour condition en entrant en service, qu'on

ne leur ferait pas manger de saumon plus de trois fois par semaine.

C'est quoi le plat du jour au moulin aujourd'hui ?

Du saumon ? non il n'y en a plus dans la rivière.

-----------------------------------------------------------------------------------

Salut Théo

Lorsque l'on parle de braconnage à Pont-Aven, c'est un pan entier de son histoire

qui resurgit de la nuit des temps.

Le dernier braconnier professionnel du pays a disparu il y a quelques années.

Une figure locale dans la peau d'un homme des bois : Théophile BOURHIS dit Théo :

Il vivait du braconnage de

saumons de l'Aven jusqu'au jour où, il y a une trentaine

d'années, un garde pêche zélé l'abattait sur la place d'une balle dans le dos.

Il y survécut miraculeusement.

L'affaire resta comme toujours dans le pays et malgré sa gravité, confidentielle et

sans suite !

----------

Ce n'est tout de même pas de la faute de Théo si aujourd'hui la rivière est morte.

Plus de truite, de saumon, d'anguille, de vie dans son lit.

Tirer sur les responsables de cette situation provoquerait un carnage, mais

ils peuvent tous dormir tranquillement sans crainte de représailles. Ici on ne tire pas sur

les honnêtes gens.

-----------------------------------------------------------------------------------

du braconnage

Il fallait s'y attendre. Depuis que l'ancienne municipalité avait envisagé de céder l'ancien

couvent de Saint Guénolé au promoteur d'une usine de fumage de saumons sauvages

de l'Aven, plus rien n'est impossible à Pont-Aven.

La preuve en image :