Ces derniers jours à Pont-Aven : acte III

Publié le par chercheur d'histoires

Ces derniers jours à Pont-Aven : acte III

"Les derniers jours de l'hôtel de ville avant sa disparition"

Dame la soutane a reçu les responsables de l'Institut Pour l'Insertion des Déficients Visuels (IPIDV) dans les locaux de l'H.d. V. : un établissement public condamné à mort depuis un an.

A quelques mois de la disparition de cette mairie, aurait-elle des remords pour ne s'être jamais intéressée aux difficultés rencontrées par les handicapés pour accéder à ce lieu : en principe ouvert à tous les citoyens sans exception ?

Ô que non.

A sa décharge, il faut bien reconnaître que les pontavénizoneux ne veulent rien voir ni entendre de ce qui se passe de gravissime autour d'eux.

J'ai ici,  à plusieurs reprises,  signalé que dans le centre de Pont-Aven on ne supportait pas la présence des handicapés. 

Depuis le règne de RIVET : le précédant maire, je dénonce sans relâche les scandaleux passe-droits accordés par les  municipalités successives aux commerçants de ce centre en ce qui concerne le non-respect des règles en vigueur sur les aménagements de locaux ouverts au public.

La LOI est sans ambiguïté : Depuis les années 1970, tout local changeant d'affectation (transformation d'une portion de logement ou d'un garage en commerce par exemple) et nécessitant des travaux doit obligatoirement avant son ouverture au public :

1° : Être l'objet d'un permis de construire positif.

2° ; Respecter les normes en vigueur de sécurité et d'accessibilité des handicapés.

---------------------------------------------------------------------------------------------

Ayez au moins une pensée pour "le calvaire du pauvre Gauguin", qui : une jambe cassée dans une bagarre à Concarneau, devait monter un étage de l'hôtel Gloanec pour rejoindre sa chambre.

---------------------------------------------------------------------------------------------

Faites le compte : depuis 30 ans, la liste des violations de ces règles est très longue dans ce centre. Ce sont des délits et ce n'est pas une nouvelle gendarmerie qu'il aurait fallu construire à Pont-Aven mais une prison.

 A partir de janvier 2015, tous les locaux ouverts au public sans exception devront respecter ces normes.

Et pourtant, aujourd'hui encore des locaux hors normes s'ouvrent régulièrement dans le foutoir touristique de la cité sans émouvoir dame la soutane.

D'avoir son image dans le journal auprès des représentants de la IPIDV, c'est un beau geste de compassion envers les handicapés : vous ne trouvez pas ?

--------------------------------------------------------------------------------- 

 


 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article