Ces derniers jours à Pont-Aven : acte IV

Publié le par chercheur d'histoires

Ces derniers jours à Pont-Aven : acte IV

C'est fait, mais dans la douleur.

Si vous suivez régulièrement ce blog, vous connaissez certainement le dernier dicton à la mode pontaveniaise :

"Pluvieux que Pont-Aven, tu meurs"

Au pays des merveilles picturales, les habitants de cette cité de vieux se sont merveilleusement renfermés sur eux-mêmes depuis 25 ans.

C'est donc dans la douleur qu'ils ont dû ; contraints et forcés, se tourner vers la mondialisation pour trouver des jeunes fillettes vierges, prétendantes au poste de reine des fleurs d'ajonc fanées.

Après un siècle de règne de pétillantes Pontavénus beautés, puis une décennie de Névénus beautés, la basse-cour du roi s'est retrouvée vidée de sa vitale substance.

Aujourd'hui les fous du roi : faute de mieux ont du aller à la pêche à Moélan/Mer pour capturer de l'anguillette à collerette.

Vous connaissez Moélan et ses célèbres villages primitifs ?

Je vous conseille d'aller visiter le village le plus sauvage du coin : Kerdoalen

Il y a quelques années, je le traversais en voiture (par prudence fermée à clé).

Au milieu de ce camp préhistorique, il y avait un troupeau de gosses jouant dans la boue de la cour d'une antique chaumière. Mon attention fut attirée par une pancarte clouée sur la barrière de la cour dans laquelle les gosses pataugeaient. Curieux je voulus en savoir plus. Les Kerdoaleneux auraient-ils appris à écrire ? Et bien oui

Sur la pancarte je pus lire :

"ICI ON VEND de L'APPART VIVANT"

(J'ai des témoins de cette scène pittoresque)

Il fallait y penser : fortiches les fous du roi.

VIVE la REINE ...  Moélanaise de Pont-Aven.

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