Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°6)

Publié le par chercheur d'histoires

Miam-miam ! : Continuons à Cultiver nos bonnes choses SVP les élus

Miam-miam ! : Continuons à Cultiver nos bonnes choses SVP les élus

Les Boîtes de conserves à l'huile de vitriol (page n°6)

Le pôle d’attractivité naturelle de Bois d’Amour est propice à l’éclosion de tout cela, et à bien d’autres bonnes choses.

Sera-t-il lui aussi gâché comme le centre historique du pays au profit de quelques intérêts privés ?

Suite 

L'ancienne conserverie Le Glouannec une fois décontaminée et débarrassée de tout ce qui l'encombre, pourrait admirablement assurer cette mission de sauvetage de Pont-Aven.

N'oublions pas que cette plateforme n'est pas située dans la zone inondable de la ville, contrairement à ce qu'avait annoncé à sa municipalité dame la soutane lors du choix de l'emplacement du futur musée de l'ambitieuse et opportuniste  Des Buttes.

+ + + + + +

Pour conclure sérieusement cette longue analyse, je me dois d'aborder le volet juridique de la situation. (Attention : Je notais les règles d'urbanisme en vigueur au moment d'écrire ce texte)

1° : Cet espace est actuellement classé en Zone NA au PLU communal.
Ce qui signifie que l'ensemble du site est classé en espace d'aménagement futur,

c'est-à- dire qu'il est provisoirement gelé (non-constructible et non-aménageable).
- La municipalité a cependant la possibilité de débloquer cette situation en décidant
d'ouvrir

le secteur à son urbanisation.

Elle a pris cette lourde décision, sans même y réfléchir un instant, il y a quelques mois.

2°: Cet ancien site industriel appartient à une succession ayant manifestée l'intention de le

vendre au plus vite.

Comme vous le savez, à la demande d'un ou plusieurs promoteurs, une étude d'aménagement de ce secteur se dessine dans un bureau d'étude brestois.

Nous savons que cette étude - financée par la commune - mènerait comme ils le souhaitent, à construire des logements après la démolition de l'ensemble du bâti existant.

Ce projet est totalement inapproprié au regard des réels besoins immédiats de la commune.

Le réaliser serait UNE ENORME CONNERIE !

La municipalité devrait pourtant prochainement adopter le projet présenté par ce bureau brestois.

Pont-Aven vit : toutes proportions gardées, dans le cauchemar financier de la Grèce. Il me semble qu'elle s'apprête à vivre aussi celui de la bulle immobilière de l'Espagne.

Nous savons :

- Que 200 à 300 logements sont vacants sur le territoire de la commune. Un grand nombre d'entre eux sont invendables car réclamant de lourdes rénovations. Cette situation est de plus en plus dramatique pour une petite commune de moins de 3 000 habitants, de surcroît sans avenir.

- Sachant que la commune manque cruellement d'emploi.
- Sachant que toutes les opérations immobilières en cours peinent à se réaliser : pour

certaines depuis plusieurs décennies !

- Sachant que le pays se vide et se fait aujourd'hui bien trop vieux pour espérer attirer sans effort de jeunes ménages, des entreprises ou des activités valorisantes sur son territoire.

- Sachant en outre que Pont-Aven ne peut espérer le soutien de la CCA pour répondre à ces besoins vitaux.

Ce n'est sûrement pas des spéculateurs immobiliers qui pourraient assurer aujourd'hui son avenir.

Sans création préalable d'une multitude d'emplois valorisants sur la commune : construire aujourd'hui des logements sur le site du Bois d'Amour (ou ailleurs) ne peut se terminer que par un fiasco.

Le fiasco du futur musée est déjà sur les rails de la locomotive économique de la ville promise par la précédente municipalité.

S’il vous plaît les élus : arrêtez le massacre et réfléchissez un peu à l’avenir de la friche du Bois d’Amour ... avec Amour.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir réfléchir également sur le contenu et les propositions de cet exposé :

Pont-Aven et ses futurs habitants aussi.

Pont-Aven le 27/04/2015

Gérard BERTHELOM

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article