les mystères des élections municipales
Les mystères des élections municipales de Pont-Aven
Il y a un peu plus de cinquante ans, les communes de Nizon et de Pont-Aven fusionnaient pour former le Grand Pont-Aven.
Lorsque la municipalité décida de fêter le cinquantenaire de ce "mariage" je ne pus m'empêcher d'écrire dans la presse locale qu'il était érroné de parler de "mariage" car il n'avait jamais été consommé.
Le problème des écoles qui resurgit depuis peu en est un exemple. Chaque ancienne commune voulant conserver ses écoles (celles du bon dieu et celles du diable), la commune dispose encore de cinq établissements scolaires (avec le collège) pour moins de 3000 habitants dont une forte population de vieux. Voilà bien un problème qui aurait du être réglé depuis longtemps si la fusion s'était intelligemment réalisée.
Avec la désertification du centre historique de Pont-Aven, ses anciens établissements scolaires ne sont plus que des écoles de quartiers qui n'ont plus de raison d'être. Elles ont toutes, dans les campagnes désertifiées, disparues, mais ça les pontavenounours ne le savent pas, ou plutôt, ne veulent surtout pas le savoir. Je pense que la déconfiture
prochaine de la commune va régler rapidement le problème ... à suivre.
Le pire concerne les élections municipales.
Le principe est simple :
Les nizoneuneux rayent les pontaveneuneux des listes.
A l'inverse, les pontaveneuneux rayent les nizoneuneux.
Il faut également savoir qu'il vaut mieux "aller à la messe" si l'on souhaite avoir une chance d'être élu.
Qu'en reste-il ?
Des municipalités cathos mais pas très catholiques à la tête desquelles siège un inconnu qui ne connaît rien de la commune et qui débarque de nulle part.
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