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A vos marques ... déposées : P 2/7

Publié le par chercheur d'histoires

A vos marques ... déposées : P 2/7

Autre nouvelle marque déposée du moment :

Les « PALETS de Pont-Aven : Carrément BIO »

(Product by Traou Mad Pont-Aven)

En lisant la notice des ingrédients, je me demande ce que le nom de Pont-Aven vient faire dans ce produit.

J’y ai trouvé une petite différence de goût avec les autres :

Ce sont des biscuits "très" secs.

De plus, je suis inquiet : si ce produit est BIO (c’est-à-dire bon pour la santé), tous les autres ne seraient-ils que de mauvaises « bonnes choses »  (Traou Mad en breton) ?

Les anciens biscuitiers de Pont-Aven  auraient-ils empoisonné leurs clients en fabriquant des produits malsains ?

Que répondre à cette question :

Aux débuts du XXe siècle, tout était BIO à Pont-Aven même le bon beurre bien gras et les œufs fécondés de poules ou d'oies : de Nizon ou de Nevez, principaux secrets des gateaux et biscuits pontavénins.

Ils étaient bons et pourtant sans beurre au sel de Guérande (comme lu : entre autres,  sur ces boîtes BIO)

--- A demain --------------------------------------------

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A vos marques ... déposées page 1/7

Publié le par chercheur d'histoires

A vos marques ... déposées : page 1/7

Après les recettes des galettes sur lesquelles je vous ai dévoilé mon opinion, venons-en aux marques déposées.

J’ai lu avec attention les indications portées sur les divers emballages des produits proposés dans le commerce.

Je brûle de vous en présenter quelques commentaires.

Petit préalable : Que ce soit clair : je ne critique pas ici les initiatives commerciales de uns et des autres, cela ne me regarde pas.

Par contre je suis particulièrement attaché aux valeurs patrimoniales de Pont-Aven, et je ne peux me résoudre : sans pousser des coups de gueules, à accepter  la dilution de ces valeurs dans la multiplication des amalgames et tromperies commerciales sur l’identité  et l'histoire réelles des produits labellisés « Pont-Aven »

--- Je commence par les nouveautés -----------------------------------------------------

A : Une nouvelle marque est née : "CASINO Délices", se déclinant en :

(Je reprends texto les inscriptions mentionnées sur les boîtes)

 Boîte 1 : " Galettes bretonnes »

            « spécialité de Pont-Aven : pur beurre"

Boîte 2 : " Palets bretons »

            « spécialité de Pont-Aven : pur beurre"

 Sur les 2 boîtes  :" Cette délicieuse galette bretonne est élaborée selon une recette authentique créée en 1920 "

Cela signifie qu’elles sont fabriquées par la maison Traou Mad (j'observe que cette origine n’est pas indiquée sur les emballages)

Je serais très curieux d'en savoir un peu plus sur cette  création en 1920.

J’ai effectué des recherches approfondies sur le sujet et toute la documentation que j’ai assemblée me porte à croire que cette date est inexacte. Il est attesté que les galettes épaisses ont été commercialisées à Pont-Aven antérieurement par le boulanger Isidore Penven (fils ... ou plutôt père ?) et la pâtissière Mme Dréano (Installée depuis 1897 à Pont-Aven) et que les fines ont vu le jour sur le marché plus tardivement. 

Quelle conclusion donner à cette nouveauté commercialisée partout sauf à Pont-Aven ? 

N'est-ce pas  le prélude de la délocalisation des célèbres marques déposées de Pont-Aven ?

--- A demain ------------------------------------------------------------------

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La galette part en couilles (suite)

Publié le par chercheur d'histoires

La galette part en couilles (suite)

Aujourd'hui hélas, les trois éléments du succès de la galette à Pont-Aven ne font plus bon ménage.

Entre ; Recette, bon goût et marque déposée, il y a du divorce dans l'air.

Ce fut pourtant durant longtemps un produit de luxe "fait maison" réputée pour son bon goût.

Je vous fais une petite confidence.

Comme de nombreux anciens pontavénistes j'ai toujours eu un faible pour les galettes de Pont-Aven et les Traou Mad fabriqués depuis l'origine de ces marques*  par Robert PENVEN, et ce : jusqu'à son décès en 1970.

* Dates exactes des marques déposées : 20/11/1925 pour les biscuits "galettes de Pont-Aven" - 22/10/1937 pour l'enseigne commerciale "Traou Mad"

Les recettes des galettes qu'il fabriquait se sont transmises jusqu'à nos jours. Cependant, le fabricant actuel n'est plus le propriétaire des marques déposées correspondantes. Aussi, ces biscuits fabriqués selon les recettes originales sont aujourd'hui commercialisés sous des pseudonymes.

(ici, comme nulle part ailleurs à Pont-Aven,  on vous dit tout)

J'ai un petit conseil à donner à ceux qui souhaitent acquérir de bons produits à Pont-Aven : Il y en a peu, aussi : repérez bien les devantures les plus sobres et fuyez tout ce qui est racoleur et bariolé. 

Pour le reste, il subsiste à Pont Aven-Nizon, quelques anciennes boulangeries qui produisent toujours d'authentiques gâteaux bretons, et même pour certains : d'excellentes galettes faites maison comme autrefois ...

... Des boulangers qui ne se foutent pas de la gueule de leurs clients. 

--- A suivre : les marques déposées ----------------------------------

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Tout part en couilles dans la galette

Publié le par chercheur d'histoires

Tout part en couilles dans la galette

Je me suis amusé à goûter et comparer tous les biscuits bretons labellisés "Pont-Aven", associé au mot "galette"

- Première remarque : Pour contourner la difficulté certains utilisent le mot Palet au lieu de galette. Ce mot palet n'existe pas dans le dictionnaire traditionnel pontavenin. C'est un produit venu récemment d'ailleurs. 

- Deuxième remarque : En matière de palet', ce que j'observe surtout dans les rues de Pont-Aven , ce sont des palettes de biscuits descendant de camions bloquant la circulation et venus aussi d'ailleurs.

J'ai donc goûté ces produits pour en comparer les goûts : 

J'ai un scoop 

Ils ont tous  le même goût : celui des biscuits secs.

(à une petite nuance près que je vous dévoilerai ultérieurement)

       La grande illusion commerciale est organisée pour que dans les têtes des pigeons picoreurs de galettes, les marques déposées et les pubs publicitaires, se confondent avec les notions de recettes authentiques locales, de produits du terroir et de bon goût du pays.

--- A suivre demain -----------------------------------------------------------

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Crocodile Dundee III

Publié le par chercheur d'histoires

Crocodile Dundee III

La troisième version de ce film va bientôt se tourner à New York !
Le metteur en scène cherchait : comme Gauguin, une troupe de sauvages et de primitifs.

Il les a trouvés au même endroit que ce peintre.

Vous avez sans doute lu dernièrement dans la presse qu'une clique de nizoneux : les derniers chasseurs de bisons de la planète, s'apprêtait à rejoindre New York tout prochainement. Voilà nos artistes partis pour la gloire d'une palme d'or en bouse de bison.

 Reverrons-nous un jour leurs sympathiques têtes de combat ?

Rien de moins sûr. C'est bien connu, avec leurs têtes de caboches ils n'écoutent personne.

Nos lasc'arts savent-ils au moins qu'il est interdit de pénétrer aux Etats-Unis avec des armes en poche ? Quelqu'un a t-il osé leur tenir tête en les mettant hang'ard contre les gorilles de service qui grouillent dans les aéro'porcs américains ?

Oublier son "tranche l'art" dans la poche revolver de son bragou braz ça peut vous mener en tôle à New York. Savent-ils au moins que dans un film, lorsque l’on chasse le bison , c’est avec un couteau en plastoc ?

Apporter dans ses bagages une hache en pierre polie en déclarant aux gorilles qu'il est de tradition à Nizon de conserver sur soi sa première dent de lait,

ou porter à la ceinture son pen-baz en déclarant à la frontière que c'est

un cure-dents,

Pen-Baz.jpg

ou prétexter que la hache en bronze que l'un d'entre eux cache dans son caleçon n'est pas une arme mais son rasoir à main, ...

hache bronze

... risquent d'être mal interprété par leurs homologues : les gorilles new-yorkais.


D'y penser me donne la chair de poule. Je les vois déjà contraints de déguerpir de New York à la nage pour rejoindre dans la précipitation leurs dolmens nizoneux : qu'on appelle aujourd'hui hang'arts.

Pontavénizon'arts : retenez cette héroïque histoire, vous pourrez la raconter à vos petits enfants dans 10 ans ...  

... Elle sera bien moins triste que de leurs avouer les honteuses raisons de l'effondrement des majestueuses ruines de Rustéphan.

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Où va t-on loger l'autre ?

Publié le par chercheur d'histoires

Où va t-on loger l'autre ?

Je n'ai pas de consigne à vous donner.

Il y en a suffisamment qui vous cassent les oreilles avec leurs conseils ;

" élisez, élisez l'un ou l'autre mais : "Elysée"

OK , mais où va t-on loger l'autre ? 

C'est la seule réflexion intelligente de toute la boueuse campagne officielle et je suis fier d'en être l'auteur. 

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Ces derniers jours à Pont-Aven : acte IV

Publié le par chercheur d'histoires

Ces derniers jours à Pont-Aven : acte IV

C'est fait, mais dans la douleur.

Si vous suivez régulièrement ce blog, vous connaissez certainement le dernier dicton à la mode pontaveniaise :

"Pluvieux que Pont-Aven, tu meurs"

Au pays des merveilles picturales, les habitants de cette cité de vieux se sont merveilleusement renfermés sur eux-mêmes depuis 25 ans.

C'est donc dans la douleur qu'ils ont dû ; contraints et forcés, se tourner vers la mondialisation pour trouver des jeunes fillettes vierges, prétendantes au poste de reine des fleurs d'ajonc fanées.

Après un siècle de règne de pétillantes Pontavénus beautés, puis une décennie de Névénus beautés, la basse-cour du roi s'est retrouvée vidée de sa vitale substance.

Aujourd'hui les fous du roi : faute de mieux ont du aller à la pêche à Moélan/Mer pour capturer de l'anguillette à collerette.

Vous connaissez Moélan et ses célèbres villages primitifs ?

Je vous conseille d'aller visiter le village le plus sauvage du coin : Kerdoalen

Il y a quelques années, je le traversais en voiture (par prudence fermée à clé).

Au milieu de ce camp préhistorique, il y avait un troupeau de gosses jouant dans la boue de la cour d'une antique chaumière. Mon attention fut attirée par une pancarte clouée sur la barrière de la cour dans laquelle les gosses pataugeaient. Curieux je voulus en savoir plus. Les Kerdoaleneux auraient-ils appris à écrire ? Et bien oui

Sur la pancarte je pus lire :

"ICI ON VEND de L'APPART VIVANT"

(J'ai des témoins de cette scène pittoresque)

Il fallait y penser : fortiches les fous du roi.

VIVE la REINE ...  Moélanaise de Pont-Aven.

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Ces derniers jours à Pont-Aven : acte III

Publié le par chercheur d'histoires

Ces derniers jours à Pont-Aven : acte III

"Les derniers jours de l'hôtel de ville avant sa disparition"

Dame la soutane a reçu les responsables de l'Institut Pour l'Insertion des Déficients Visuels (IPIDV) dans les locaux de l'H.d. V. : un établissement public condamné à mort depuis un an.

A quelques mois de la disparition de cette mairie, aurait-elle des remords pour ne s'être jamais intéressée aux difficultés rencontrées par les handicapés pour accéder à ce lieu : en principe ouvert à tous les citoyens sans exception ?

Ô que non.

A sa décharge, il faut bien reconnaître que les pontavénizoneux ne veulent rien voir ni entendre de ce qui se passe de gravissime autour d'eux.

J'ai ici,  à plusieurs reprises,  signalé que dans le centre de Pont-Aven on ne supportait pas la présence des handicapés. 

Depuis le règne de RIVET : le précédant maire, je dénonce sans relâche les scandaleux passe-droits accordés par les  municipalités successives aux commerçants de ce centre en ce qui concerne le non-respect des règles en vigueur sur les aménagements de locaux ouverts au public.

La LOI est sans ambiguïté : Depuis les années 1970, tout local changeant d'affectation (transformation d'une portion de logement ou d'un garage en commerce par exemple) et nécessitant des travaux doit obligatoirement avant son ouverture au public :

1° : Être l'objet d'un permis de construire positif.

2° ; Respecter les normes en vigueur de sécurité et d'accessibilité des handicapés.

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Ayez au moins une pensée pour "le calvaire du pauvre Gauguin", qui : une jambe cassée dans une bagarre à Concarneau, devait monter un étage de l'hôtel Gloanec pour rejoindre sa chambre.

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Faites le compte : depuis 30 ans, la liste des violations de ces règles est très longue dans ce centre. Ce sont des délits et ce n'est pas une nouvelle gendarmerie qu'il aurait fallu construire à Pont-Aven mais une prison.

 A partir de janvier 2015, tous les locaux ouverts au public sans exception devront respecter ces normes.

Et pourtant, aujourd'hui encore des locaux hors normes s'ouvrent régulièrement dans le foutoir touristique de la cité sans émouvoir dame la soutane.

D'avoir son image dans le journal auprès des représentants de la IPIDV, c'est un beau geste de compassion envers les handicapés : vous ne trouvez pas ?

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Ces derniers jours à Pont-Aven : acte II

Publié le par chercheur d'histoires

Ces derniers jours à Pont-Aven : acte II

50 professionnels se sont réunis à Pont-Aven ce week-end.

Titre de l'événement qui s'adressait aux collégiens :

 "Tu kiff ton job"

C'est bien de s'intéresser à l'avenir des enfants du pays mais voilà :

derrière la mascarade de l'événement, il y a hélas la tristesse de l'envers du décor :

La réalité est qu'aucun de ces enfants n'a d'avenir à Pont-Aven ... mis à part quelques rares privilégiés :

C'est-à-dire les derniers de la classe qui peuvent kiffer des emplois précaires sur place ...

... des postes de misère pour corvéables engendrés par le tourisme de masse. 

                + + +

Et pourtant, les ambitions du SCoT sont formelles à ce sujet :

"L'enjeu est de proposer des solutions afin que chacun puisse, en fonction de son âge et de ses revenus, réaliser un parcours résidentiel sans rupture sur le territoire de la CCA " 

Je traduis ce texte dans la langue pontavéneuse : afin que chacun puisse vivre et travailler eu égard à ses capacités, sur le territoire de la CCA ...

... SAUF A PONT-AVEN !

Vous le comprendrez lorsque vous aurez pris connaissance de l'ensemble des règles de ce SCoT, mais ce sera trop tard pour réagir : les dés seront jetés et Pont-Aven aura perdu la bataille de son avenir au sein de la CCA.

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Ces derniers jours à Pont-Aven

Publié le par chercheur d'histoires

Ces derniers jours à Pont-Aven

Le futur : Ex-Ministre de la Culture, a  discrètement pointé son nez dans le centre ville la semaine dernière.

C'est la honte pour moi : je ne l'ai même pas reconnu accoudé au comptoir du Café du Centre pendant que j'épluchais les journaux locaux à côté de lui.

C'est dommage, j'ai raté une occasion de lui exprimer mon amertume pour son soutien inconsidéré au futur musée CCânesque.

Que donc pouvait-il venir faire ici  à 10 jours de son licenciement ?

- Sûrement pas verser une larme sur les ruines de Rustéphan.

- Peut-être apporter dans la précipitation : le chèque à 7 chiffres, offert dans un moment d'égarement, dans le dessein d'amorcer la construction de la future locomotive économique pontavéniaise promise à sa chère conserva"troce,  par dame la soutan'ique.

Où alors, chercher un emploi dans l'une des Grandes Galeries Internationales du bled.

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