De la Josefowitzmania (Page n°4)
On oublie tout, et l'on repart comme en 40.
Que voulez-vous : A Pont-Aven la population est dans un tel état de faiblesse que si ici l'on plantait des plumes dans les culs, il y en aurait beaucoup qui seraient content que cet orifice puisse leur servir de porte plumes !
Non CHARLiO'T : je ne fais pas allusion : ni à J.M., ni à ses prédécesseurs, ni a aucun marchand de sable de l'Aven .......................................................................................................................................................................................................................................
"L'école de Pont-Aven selon Alexandre MOURADIAN"
Jusqu'à peu, j'imaginais qu'il était d'usage que les prêteurs d'œuvres aux musées, restaient discrets, ne serait-ce que pour la beauté du geste.
Encore une coutume de bienséance que la conserv'atroce du coin a fait voler en éclats depuis son arrivée dans le coin.
Il n'y a plus la moindre retenue chez les CC'ânistes.
Fichtre ! : L'expo permanente temporairement n'est pas commencée, et l'on connaît déjà à travers la presse locale, tout sur ce personnage. Tout sur ce banquier qui se met à spéculer sur l'art ... "tardivement" en 2006 !
On peut être évidemment envieux; et c'est compréhensible lorsque l'on est amateur d'art de base, des Grands collectionneurs dont l'art est d'avoir su avant tout le monde comprendre, estimer à leurs justes valeurs artistiques, et acquérir des œuvres de futurs grands d'artistes en leurs temps négligés par tous.
Des œuvres que le temps portera plus tard aux cimaises des vrais grands musées.
N'est pas Grand collectionneur de son temps qui veut, et ce n'est pas uniquement en étant riche, jeune, et beau comme un camion tout neuf que la magie fera son effet.
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La presse du coin a "consacré" notre bonhomme en lui accordant un interview à la hauteur de son art à lui.
Il y a du bon à prendre dans ses propos, même si ce bon s'estompe rapidement dans des considérations surfaites et dans des lacunes en matière d'Histoire de l'Art.
Il apprécie Emile BERNARD à sa juste valeur : OK et bravo.
C'est tout ce que j'ai retenu d'intéressant dans ses papotages.
Cependant ce qu'il en dit n'est que de la simplissime répète de ce que nous les pontavénains de souche, avons en réserve sur le bout de la langue depuis les années 1960.
Depuis cette époque héroïque où les expositions consacrés à notre Artiste de cœur, se succédaient les unes après les autres dans les Salons de l'Hôtel de Ville de Pont-Aven.
Monsieur l'Homme Providence de l'année du musée ne fait que reprendre à son compte de façon lassante, ce que biens d'autres ont formulé et écrit avant lui.
Et puis : les "j'aime, j'aime, j'aime", sans jamais étayer et argumenter les raisons de cet amour, c'est le lot de tous ceux qui ne vont aux musées que pour contempler - et de plus en plus idolâtrer - tout ce qui y est exposé.
C'est désolant de ne plus connaître que ce type de posture à Pont-Aven.
Pauvres gens blablabla-plats qui n'ont plus rien de personnel et de nouveau à apporter aux débats nécessaires à la vitalité de l'Art.
C'est hélas dans la niaiserie de cette mortelle atmosphère, qu'aujourd'hui, le musée fait le beurre de son baratin, et que la Cité des anciens Peintres de talent survit péniblement dans la souffrance et la misère culturelle.
La conclusion du jour :
Esprits critiques des malins pontavénains : Où êtes-vous passés ?
"Dans la marmite des poisons des apprentis sorciers de la CC'ânerie peut-être ?" se demande la CHARLiO'T
A suivre demain
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