Quelle claque !

Imaginez M. et Mme Gauguin retirant leur petit PauPaul de l'école de Pont-Aven pour l'inscrire à l'école de Nizon !

Quelle claque dans la gueule des pontavenounours,

quelle ombre au tableau ...  pour la city lumineuse.

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Lettre ouverte à Mme le maire

Des copies d'une lettre ouverte à Mme le maire signée par les parents d'élèves de l'école publique B. Quéinec, circulent en ville.

Elles concernent la suppression de cet établissement au profit de celui de Nizon.

Les parents d'élèves "sont en colère devant le manque de dialogue et d'écoute des élus"

Voilà que ces parents découvrent tout d'un coup - et parce qu'ils sont directement concernés - l'ahurissante politique communale du "ne rien faire" depuis des décennies.

Une attitude qui ne dérangeait personne ou presque jusqu'à présent.

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Il y en a sûrement parmi ces révoltés quelques uns qui, lorsque je m'exprime sur cette politique, me traitent de débile profond.

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Pour ceux qui réfléchissent un peu, ce qui arrive aujourd'hui est la conséquence logique d'un mal beaucoup plus profond et qui détruit petit à petit la commune de sa substance première : la vitalité des habitants.

Le musée représente pour les élus l'arche de Noé qui va régler tous les problèmes. 

Avec ça, il ne vous reste plus qu'à prier avec eux.

Je l'ai déjà dit, pour sauver Pont-Aven de la déroute il lui faudrait d'urgence créer un comité de salut public.

Aujourd'hui nous assistons à la disparition d'une école, mais à part quelques dents qui grincent pour la forme, quelle est la réaction des pontavenounours ? leur passivité habituelle.  

Si je m'insurge c'est que je vois déjà dans l'avenir, les journaux locaux publiant : 

une lettre ouverte au maire, avec pour titre :

"la colère des parents d'élèves contre la suppression de la dernière école de Pont-Aven"

Mais comme aujourd'hui tout le monde s'en fout, rien ne sera entrepris pour éviter cette nouvelle catastrophe.

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Un musée du bric-à-brac

Accablant

J’ai toujours eu un faible pour l’art de l’affiche. En 1999 à Nizon, j’avais eu le plaisir de présenter une exposition d’exceptionnelles affiches « faites main » des peintres de  Pont-Aven des années 1960.

C’est toujours un plaisir pour moi de revoir les affiches de cette époque .

Certains d’entre vous se souviennent sans doute de celles éditées par le premier musée - celui des années 1960-1984 - particulièrement émouvantes à plus d’un titre; en particulier par leur sobriété et le contenu des expositions présentées. Je retrouve là : tout craché comme on dit, le Pont-Aven des anciens.

Durant la période suivante, le concept va évoluer : le format va quadrupler voir plus, avec introduction de la couleur, mais cette évolution n’est que dans l’esprit du temps et de l’évolution des techniques d’impressions. Le plus remarquable se découvre dans la recherche esthétique de l’image particulièrement réussie. Une affiche du musée de Pont-Aven restait reconnaissable entre toutes : c'est une signature.  On ne peut plus évoquer la sobriété antérieure mais la simplification reste omniprésente dans la conception de la maquette.

Elles sont « œuvres d’esprit ». L’essentiel est préservé.

Hélas, depuis peu, c’est la chute vertigineuse vers les bas-fonds de la médiocrité.

Je vais prendre pour exemple, le plus choquant pour tous ceux qui ont de sincères affinités avec l’esprit des lieux :

L’affiche placardée aux entrées de la commune.

C’est une horreur et pas seulement pour la médiocrité de son papier-support ou de son impression.

Un dessin de cette nature, mais c’est à se faire rejeter à l’examen d’entrée d’une école des beaux-arts.

Le touriste vient chercher ce que la PUB lui a promis : Du Gauguin bien sûr, mais aussi de larges aplats, des couleurs saturées, des cernes : de l’école de Pont-Aven.

Que rencontrent-ils aux entrées de la ville ? une pré-enseigne du musée flanquée d’un dessin insignifiant aux couleurs délavées et sans style bien défini.

Comme la signature de l’auteur a disparu sur l’affiche, qui reconnaîtrait qu’elle représente la pièce maîtresse du Musée ? : La signature de Gauguin ! 

Sans cette signature, le dessin reste ordinaire et sans intérêt, vous ne trouvez pas ?

Imaginez cette image affichée au même endroit, annonçant une brocante sur le port ?

Pensez-vous que cette idée soit suffisamment racoleuse pour être efficace et attirer le public ?. J’en doute très sérieusement.

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l'annonce hebdomadaire du musée

Je reconnais qu'il y a du changement depuis l'arrivée d'une nouvelle équipe dirigeante dans cet établissement.

Avant, les annonces étaient trimestrielles.

Aujourd'hui elles paraissent toutes les semaines : voir plus, car j'ai l'impression que dès qu'une surface blanche est libre dans une revue ou un journal, le musée en prend possession - de la même façon qu'il s'est accaparé de la mémoire locale et de l'hôtel de ville -

Cette semaine nous apprenons qu'en 2010,  43 000 visiteurs ont fréquenté le musée.

43 000 entrées : c'est très peu. 

L'objectif du musée actuel a toujours été, dans les discours des maires successifs,

100 000 

43 000 c'est un cuisant échec et je ne vois pas dans ces conditions, comment oser clamer haut et fort que ce musée rayonne sur la terre entière.

Les 100 000 entrées ont été atteintes lorsque Gauguin était à l'affiche et il n'y a que lui qui pourrait encore faire grimper le score. (mais du Gauguin permanent à Pont-Aven ce n'est pas imaginable, et même du temporaire c'est devenu trop cher) La réalité est aussi simple que cela et ce n'est sûrement pas l'idée simpliste d'une solution miracle prônées par les dirigeants de la commune, consistant à agrandir démesurément l'établissement sans autre objectif sérieux, qui fera décoller les chiffres.

Pour atteindre les 100 000 entrées, la direction du musée  ne devrait-elle pas d'abord faire ses preuves dans le musée actuel conçu pour cela ?, avant d'imposer aux habitants d'insupportables épreuves qui risquent fort de ruiner totalement le pays ...

déjà en perdition.

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La fusion prend forme

La fusion entre Pont-Aven et Nizon commence à prendre forme.

J'ai appris que les peintres du Hangar't de Nizon envisagaient d'exposer leurs œuvres à New-York l'année prochaine.

Ils rejoignent ainsi ceux de Pont-Aven ; du moins tous ceux qui se targuent d'avoir exposé

dans cette prestigieuse ville. Ce qui entre nous et pour tous les amateurs d'arts, ne veut rien dire en soit.

Vous connaissez le circuit obligé pour entrer dans la cour des Grands Artistes :

Le N-Y, P, T : le circuit obligé pour être au parfum.

Je dirais même plus :

Le N-Y, P, T et T : Le New-York, Paris, Tokio, et Tataouine-les-Bains.

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Il y a 1 an

Souvenez-vous, il y a 1 an la municipalité lançait une opération de séduction auprès de la population, en lui annonçant la mise en œuvre d'un grand projet urbain et paysager, programmé dans le cadre d'une concertation avec la population.

Du simulacre avais-je osé déclarer, me faisant taxer par quelques uns de crétin. 
Si un semblant de réunion en suivit, depuis : plus rien à l'horizon ! 

Sur ce blog je m'amusais à prédire que, au mieux, les élus auraient proposé aux  pontavenounours de choisir la couleur des fleurs que la municipalité, dans sa grande

soudaine bonté, s'apprêtait à planter ... dans les nids de poules des voiries des cités

de la commune. Même pas.

De la démocratie participative à Pont-Aven, il faut être demeuré pour y croire encore.

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100 000 €

Vous connaissez l'histoire de l'annonce d'une bonne et d'une mauvaise nouvelle ?

Je commence par la bonne :

Pierre MAILLE vient d'annoncer que le Conseil Général participera au financement du nouveau musée à hauteur de 100 000 €.

La mauvaise :

Il me semble très inquiétant pour les promoteurs du projet que cet apport soit si faible eu égard au coût final de l'opération.

Et puis sommes toutes, ce n'est pas une nouvelle. Nous savons que le financement des projets importants des collectivités territoriales bénéficient de façon systématique du soutien du Conseil Général à hauteur de 10%* : idem en ce qui concerne le Conseil Régional. Par ailleurs, l'état se serait engagé du bout des lèvres à apporter 20 %. Et puis les donateurs habituels apporteront certainement quelques broutilles supplémentaires.

Mais après, qui va prendre en charge la grande moitié du coût estimé à

800 000 € ** (ou 1 000 000 €*)et qui ne représente qu'un fragment des dépenses phénoménales à engager par ailleurs par la commune dans les toutes prochaines années ?

* 100 000 € est égal à 10% de 1 000 000 € ; le montant estimé des travaux serait en train de grossir en catimini ?

** Vous ajouterez S.V.P. les remboursements des prêts en cours,  les 265 000 €  jetés par la fenêtre lorsque les élus'tucrus ont inutilement acquis il y a quelques mois, la ruine du garage Rouquier dans le but d'agrandir le musée !,  plus ..., plus 8000 € ...,  

plus ...,  Plus - plus - plus,  etc.

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La réplique des Concarnois

Je l'attendais, elle ne s'est pas fait attendre.

Elle concerne l'explosif sujet des frais de fonctionnement du futur musée. (voir le précédent article sur ce blog)

La commune de Pont-Aven n'ayant manifestement pas les moyens de faire face à ces frais, ni d'ailleurs les moyens  de combler le gouffre du financement de sa construction, Mme le maire a eu l'idée géniale de penser aux communes de la 4C  :

Une future communauté de communes si j'en crois la presse :

De mettre les forces individuelles en commun pour une meilleure efficacité dans la gestion des biens mis en commun, bravo, mais dans le domaine de la culture, c'est une autre paire de manche. Depuis longtemps les concarnois veulent leur musée de peinture. Tout le monde le sait. De plus ils ont de grosses difficultés à financer le fonctionnement de leur musée de la pêche. Aussi, en apprenant que Pont-Aven souhaite puiser dans le tronc commun, il n'est pas étonnant qu'ils réclament leur part du gâteau. Puis viendra le tour des autres communes, moins gourmandes sans doute, mais légitimement appelées

à obtenir des fonds pour le bien de leurs habitants (Création ou enrichissement de bibliothèques communales, création ou amélioration de salles culturelles etc.)

Il ne faudrait pas trop rêver sur cette idée de Mme le maire. Favoriser l'une d'entre elles, c'est accepter par les autres le sacrifice d'une concurrence touristique déloyale.

Pont-Aven accepterait-elle ce sacrifice en faveur de Concarneau ?

Et si tout le monde reçoit sa part, les impôts augmentent pour tous, et en matière de culture touristique : ça pompe sans modération. 

Quelle bonne idée !. Sans Mme le maire et sa clique, quel serait l'avenir de la cité des peinturlureurs ?

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La dernière information en date

La presse vient de nous révéler que :

" La municipalité a décidé de lancer une étude concernant " la gestion " du futur musée. - Coût de l'opération 8000 € - "

Voilà bien encore une preuve que les élus ont décidé de créer leur nouveau musée sans réfléchir sur les conséquences pour les habitants de leur décision. C'est ahurissant.

Aussi, après coup, n'ayant aucune idée sur la façon de gérer et de maîtriser la bête, ils doivent maintenant faire appel à un bureau d'étude extérieur pour penser à leur place.

Le coût de la  gestion du fonctionnement de l'éventuel futur musée est pourtant simple a calculer :

Prenez les comptes de l'actuel établissement. Multiplier par deux (c'est un minimum) le coût de son fonctionnement et vous obtenez celui recherché.

De plus, ce raccourci permet à la commune d'économiser les 8000 € piochés dans les comptes des contribuables, évitant ainsi un détournement des comptes publics.

Mon petit doigt me dit d'ailleurs que ce type de détournement des fonds de la commune au profit exclusif du futur musée (qui par ailleurs a sa ligne de subventions) n'en est qu'a son début ...

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Le compte-rendu officiel du dernier vernissage du musée.

 J’ ai retenu de ce compte rendu, un petit paragraphe - hors sujet du contexte – que je vous livre car il en dit long sur ce "hors sujet".

--- Extrait du compte-rendu rapporté dans la presse ------------------------------------

«  Concernant le concours d’architecture pour le futur musée, « plus de 80 équipes internationales ont candidaté pour la rénovation de ce musée. Ce qui m’a semblé extrêmement symbolique de ce que représente le musée de Pont-Aven dans une ville qui a 3000 habitants. Là, on se rend compte de l’image que véhicule ce musée, qui mérite totalement d’être revu et agrandi … » 

C’est du lourd à supporter, vous ne trouvez pas ?

Ces propos sont pédantesques à souhait :

Je m'explique :

--- « plus de 80 équipes internationales ont - présenté leur candidature - pour la rénovation de ce musée » ----------------------------------------------------------------

- Première remarque : pour un concours international c’est très peu. Surtout lorsque l’on tient compte de la situation mondiale alarmiste dans le domaine du bâtiment et de la finance, et que les architectes : les premiers affectés par la crise aiguë qui s’est répandue sur la planète toute entière, sont aux abois pour dénicher des contrats de survie.

- Deuxième remarque : Les architectes bretons seraient-ils trop peu crédibles ou incompétents aux yeux des tous puissants décideurs de la commune, pour confier ce projet à l’un d’entre eux dans le cadre d’un concours régional ?

Un projet d’architecture de cette ampleur se mûrit lentement. Dans le contexte local où il s’inscrit, il nécessite que son auteur s’imprègne profondément de l’histoire des lieux pour en déceler et respecter l’esprit du pays. Les Bretons ne sont-ils pas les mieux placés pour cela ?

Et puis, pour en terminer sur ce premier sujet, je pense à tous les "refusés" qui auront mis tant d’espoir sur ce projet. J’espère que la municipalité leur offrira une boîte de galettes en récompense de leurs efforts !

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- Je poursuis par les deux dernières phrases du texte :

  J'y découvre un étalage de pédanteries sans fondement prononcées par une personne    qui ne connaît Pont-Aven que depuis peu

Ces deux phrases sont en parfaite cohérence avec la propagande tapageuse diffusée dans les médias depuis quelques mois, et que je résume en reprenant le slogan publicitaire prononcé à tous vents par Mme le maire :

«  Le musée rayonne sur le monde entier »: vous connaissez la ritournelle.

Je me suis fait redresser les bretelles pour avoir contesté la véracité de ce slogan, qui serait, paraît-il, unanimement approuvé par tous depuis longtemps.

C’est vrai que le verbe rayonner, associé au nom de Pont-Aven, semble sonner juste, mais y ajouter le mot musée me casse les oreilles.

Je m’affirme chercheur d’histoires, et pour le prouver, j’ai cherché … et j’ai trouvé … l’origine exacte de l’expression dans des écrits d’entre les deux guerres. (À chacun ses sources)

Tout d'abord, il ne peut être question de musée car il n’en existait pas à Pont-Aven.

Ensuite le texte exact, rapporté dans différents ouvrages mentionne que :

«  Les tableaux des maîtres de l’école de Pont-Aven, aujourd’hui conservés dans des grands musées internationaux, rayonnent sur le monde entier »

Il en existe une centaine tout au plus.

Dans un article que je vous ai proposé il y a quelques jours, je notais les propos de Maurice Malingue qui déclarait que « les peintres de l’école de Pont-Aven, rayonnent dans le monde entier » Ce qui reste parfaitement vrai si l’on considère que c’est l’esprit de ces peintres qui rayonnent au travers de leurs œuvres.

Le gros problème pour Pont-Aven est que son musée ne possède aucun de ces tableaux de maîtres.

(il a même ignoré au mois de décembre dernier, la vente à Brest de la première œuvre témoin de cette époque : le tableau d'Emile BERNARD qui a eu l'honneur, fait rarissime, de figurer 6 fois dans la Gazette Drouot en décembre 2010 )

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Il est donc totalement stupide et particulièrement vaniteux de faire référence au rayonnement international du musée.  Ce n’est qu’un leurre de bidouillar’ts pour manipuler les opinions en les berçant d’illusions.

Ce n’est qu’une astuce et un tour de passe-passe de combinar’ts pour arriver, par n’importe quel moyen, à leurs néfastes fins.

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