Trois fois chut !

C'est quoi une exigence environnementale patrimoniale lorsque la première action menée à Pont-Aven par la CCâ, est d'éventrer la façade d'un des rares bâtiments remarquables de la ville ?

Aujourd'hui un nouveau cran est atteint dans l'escalade de la stupidité - vers le ciel - de la bêtise pontavéniaise et CCânesque.

Mon dernier article sur le sujet vient à peine d'être publié, qu'il me faut en remettre une couche : excusez-moi.

Pendant que les pontavénounours dorment dans les bras de Marianne, le musée de la CCânerie quant à lui, vient de recevoir une honorifique gâterie :

"Une Marianne d'Or"

- C'est quoi ce truc ?

Voilà ce que j'ai trouvé sur le net :

"la « Marianne d’Or » consacre chaque année le dévouement, la rigueur, la créativité, les innovations et la passion (?) pour l’action locale des élus et fonctionnaires novateurs de nos collectivités territoriales  (?)"

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Les valeurs de la République

"Solidement ancré sur nos territoires urbains et ruraux, en métropole et Outre-mer, le concours Marianne est légitimement reconnu comme une institution de premier ordre donnant du sens aux mandats électifs les plus proches de nos concitoyens  (?) 

Les idées et actions reconnues et proclamées telles, reflètent la vitalité des villes et villages de la France, de ses institutions locales et de ses valeurs républicaines  (?)"

- Pourquoi cette distinction en faveur du musée éphémère de la CCânerie  ?

voilà ce que j'ai trouvé sur le net :

"Pendant les travaux, la culture continue ! Fermé depuis 2012 pour restructuration, le Musée de Pont-Aven vit 
avec un programme de médiation « Hors des murs ». Exposition itinérante d’un musée éphémère dans 
les neuf communes du territoire, rencontres avec le public pour appréhender le futur musée, animations 
« Une heure, une œuvre »… tout est conçu pour maintenir le lien avec la population (?), animer l’actualité culturelle 
et dialoguer avec les citoyens (?). Vivement le printemps 2015 (?) pour l’ouverture du nouvel équipement"

- Que nous racontent de surcroît nos coincés can'arts des coins-coins du coin sur

cette espèce de "Mariânerie d'or" ?

Demain :  quatre fois Chut ! 

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Chut ! chut !

Marianne dort.

Rappelez-vous de cette réunion du conseil municipal où cette conserv'atroce avait siégé auprès de Dame le maire, et durant laquelle les élus avaient voté favorablement à la création d'un nouveau musée.

J'ai encore en tête les propos que cette future conservatrice du musée d'Orsay prononçant en faveur du ce projet :

(Extrait du compte-rendu officiel de cette réunion)   

"Pont-Aven ne vit plus de ses conserveries ni de l'agriculture, mais principalement du tourisme, des galeries et du musée. Il faut pour Pont-Aven un cœur neuf : un nouveau musée"

Pas un élustucru, pourtant tous élus pour défendre les intérêts des habitants, n'a  vraiment bronché en entendant des propos aussi odieux envers la population et son avenir. Ne faut-il pas avoir été hypnotisé pour approuver ces stupides sornettes et ne pas comprendre leur terrible portée pour l'avenir du pays.

L'avenir de PONT-AVEN et de ses habitants : que des galeries de merde et le MUSEE de la CCânerie qui va avec ?

+ + +

Le SCOT  (Schéma de Cohérence Territoriale)  de la CCâ sera approuvé par ces mêmes élus en 2013 (3 mois avant la signature du P.de C. du futur musée)

Pour ceux qui l'auraient oublié, je rappelle l'objectif qui y est proposé pour le centre ville de Pont-Aven ;

 « Chaque commune ne doit pas subir une croissance qu’elle ne peut pas – ou mal – contenir »

« Pont-Aven nécessite une exigence environnementale culturelle et patrimoniale forte. Cette exigence s’exprime dans le SCoT par un encouragement d’un développement touristique sans pénaliser ses fondements par un développement urbain excessif, et sans altérer son centre bourg par une monofonctionnalité exacerbée autour d’une activité touristique sanctualisée »

« Les projets doivent prendre en compte des capacités d’accueils adaptées pour chaque commune »

SVP : relisez attentivement ce paragraphe que j'ai souligné pour en marquer l'importance et réfléchissez un peu sur la portée de ces objectifs à respecter en priorité par la municipalité de Pont-Aven.

De la cohérence territoriale à Pont-Aven, et quoi encore ?

Il y a longtemps que dans ce pays merveilleux, les anges - de la télé réalité - sont attachés avec des chapelets bénis.

Demain  ? : trois fois chut !

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Chut !

Chut ! Marianne dort

Un dicton dit que les arbres ne grimpent jamais jusqu'au ciel.

Les singes et les guignols non plus.

Il y a aussi une croyance populaire qui laisserait penser qu'en toute chose : 

" l'exception confirme la règle"

Cela dit en préambule de cet article, je vous avoue que j'ai failli tomber sur le cul en prenant connaissance dans les can'arts des coins-coins du coin, des dernières âneries anesthésiantes du service culturel du plus grand futur musée consacré (presque exclusivement) à l'Ecole des cancres de Pont-Aven.

J'ai l'impression que les Hauts dignitaires de cet établissement font tout ce qu'ils peuvent pour alimenter ce blog en lui apportant tous les jours de nouveaux sujets à décortiquer.

SVP, j'aimerais bien prendre : comme vous,  de longues "récréations", mais l'actualité est tellement époustouflante que je dois me résigner à travailler sans relâche avec "dévouement, rigueur et passion" (3 mots que vous retrouverez plus loin dans cet article) 

Cela dit : cette exception qui confirme la règle se confirme effectivement dans les stupides gesticulations de ce musée du futur. La propagande mensongère orchestrée par les dirigeants est incontestablement appelée à grimper jusqu'aux cieux.

Au commencement, arriva un jour à Pont-Aven Gauguin une nouvelle conservatrice : ou plutôt une conserv'atroce pour Pont-Aven et ses habitants. Une grosse tête ayant en tête d'immenses ambitions de carrière. Ce qui est louable.

Ce qui l'est moins est que : comme le dit le dicton : La fin ne justifie pas forcément les moyens d'y parvenir. 

Ces dernières années, elle a mis en œuvre des moyens aussi gros que sa tête pour parvenir à ses fins, c'est-à-dire parvenir au sommet de sa carrière à la tête de la direction du musée d'Orsay (je ne fais que reprendre ses propos). 

Elle a commencé par hypnotiser la mairesse, puis le conseil municipal, puis les responsables de la CCâ, puis les médias ;  puis, puis, puis ... l'Etat Français.

Rappelez-vous ...

Demain ? : Chut ! chut !

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Un plan de cinquième type

Les membres du groupement des commerçants de Pont-Aven ont été informés (les vein'arts !) qu'un nouveau plan d'aménagement  de la Grand'Place avait été établi tout récemment.

Pour être honnête, je préciserai que ce n'est qu'un plan d'aménagement provisoire imaginé pour la saison estivale ... après l'enlèvement de la sinistre boîte noire du chantier du musée.

N'y aurait-il cependant rien à dire ou redire ?

- C'est tout de même le cinquième projet financé par nos impôts depuis l'an 2000.

- C'est bizarre autant qu'étrange : Cette nouvelle version, imaginée pour faire plaisir et récompenser les quelques commerçants qui soutiennent le futur musée de la honte, n'est plus qu'un vaste parking ... comme avant.

Ce qui signifie que cette fonction avait tout de même un certain intérêt pour les commerçants de ce trou de peinture ...

... et encore plus pour ses derniers habitants ...

... et encore beaucoup plus pour les banlieus'arts de la commune; du moins pour ceux qui restent attachés à leur pays comme moi.

Cet intérêt vital ne le sera plus hélas, dès que le plus grand musée au monde consacré à l'Ecole de Pont-Aven aura ouvert ses portes aux toutous.

En observant minutieusement ce plan comme je sais le faire, je peux vous affirmer qu'aucun membre de la nouvelle équipe municipale ne fréquente les bistrots du coin !
En effet, vous remarquerez qu'une aire de stationnement réservée aux deux roues sera aménagée devant le BAR PMU.

Pourquoi des vélos ? ce sont des anneaux pour attacher les chevaux qu'il fallait à mon sens prévoir devant ce PMU.

PMU ?  à ne pas confondre avec le Plan Minable Urbain d'aménagement de cette place. 

+ + +

Et toujours pas de chiottes en vue en ce lieu mythique dorénavant miteux et réservé aux doryphores.

Dans ce merdier, n'y avait-il pas la possibilité d'implanter des WC préfabriqués :

préfabriqués comme par exemple les  nouvelles classes d'école de Nizon !

Les toilettes publiques ne sont assurément pas en odeur de sainteté avec les municipalités successives de Pont-Aven.

+ + +

Et puis, dans le contexte de ce projet provisoire, où donc vont stationner les cars qui empestent la ville ?

C'est curieux : ces engins encombrent dangereusement les lieux, mais jamais personne n'y pense, sauf la poissonnière, ses langoustines vivantes et ses clients qui doivent "sans rechignier" renifler leurs toxiques gaz d'échappement.

+ + +

Aux dernières nouvelles, les comptes de la commune seraient dans le rouge au point que la nouvelle municipalité penserait sérieusement à surseoir aux travaux d'aménagements définitifs de cette place :  cette future gare routière sauvage et primitive du musée.

Quel est l'intelligent idiot du village d'en bas de la commune qui a osé prétendre que Pont-Aven plongeait dans la précarité ?

C'est pas moi, je vous le jure. 

Conclusions :

A Pont-Aven, tout est rigolo plein de poils de carottes ... 

... de carottes pour les chevaux ... 

... ou pour les ânes du coin.

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On ne peut plus que pleurer.

L'horrible éventrement de la façade de l'ancien Hôtel Julia vient d'être "exécuté sur ordre" la semaine dernière.
Voilà comment à Pont-Aven des traîtres au patrimoine et à la culture, traitent le bâtiment le plus remarquable de la ville :

Le plus remarquable à la fois par la richesse de son histoire et par son architecture hors normes mais de grande qualité.

Voilà comment le système culturel étatique à la Française respecte l'Architecture : le premier de tous les Arts.

Voilà comment des services de l'Etat reconnus pour leur légendaire rigueur et leurs exigences parfois excessives, se laissent entraîner dans des actes délictueux.

Des déversoirs d'anciens moulins qui s'éventrent, des murs de soutènement qui risquent dangereusement de s'affaisser, les remarquables ruines de Rustéphan qui s'écroulent, ...

... et maintenant la façade de l'ancien Hôtel Julia qui subit l'infamie.

Voilà pourquoi  Pont-Aven n'est plus que le champ de ruines de son illustre passé, mais comme tout le monde s'en fout, je ne peux plus que pleurer tout seul dans mon coin ... et sur ce blog.

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On ne demanderait qu'à en rire (fin)

Il fallait agir bien plus tôt, mais comme d'habitude, personne ne s'est préoccupé du nécessaire entretien de cet ensemble historique :

 Ni les pouvoirs publics concernés, ni les municipalités successives, ni lesdits propriétaires de ces ouvrages, ni même la population du coin. 

Si l'entretien courant reste légal, la restauration en profondeur des ouvrages est strictement interdite par la loi. La règle étant que les cours d'eau retrouvent à terme leur état naturel.

J'ajouterai pour être précis que le centre de la ville étant protégé par une ZPPAU, l'intervention de l'architecte des Bâtiments de France est de surcroît requise dans tous les cas.

Cela dit : Pont-Aven et le respect des lois sont deux notions profondément incompatibles sauf lorsqu'il s'agit de faire chier le petit peuple. 

Pour aller plus loin sur ce sujet, je rappellerai ici que durant le règne de Rivet, je m'étais déjà préoccupé du devenir de cette rivière . A l'époque j'étais le Délégué bénévole de la Fondation du Patrimoine et  dans le cadre de mes missions, j'avais proposé de me pencher sur l'embroglio juridique de la propriété "partagée" du lit de cette rivière.

Un sujet aussi complexe à démêler que passionnant à étudier et utile à l'intérêt général de la commune.

Personne ne m'a - comme d'habitude - écouté et l'espoir de sauver les ouvrages d'art témoignant du passé vivace de l'ancienne cité des moulins s'amenuise de jour en jour.

C'est l'ancien expert judiciaire en la matière qui parle : avant toute autre initiative de sauvegarde de ce précieux bien, il faudrait solutionner le flou "artistique" qui existe entre ce qui appartient en propre aux propriétaires des anciens moulins (canaux d'amenée, biefs, vannes ...) et tout le reste qui dépend par déduction au domaine commun.

En outre, il serait nécessaire d'établir et de différencier les droits d'usage issus de l'ancien régime féodal (droits pouvant être aujourd'hui caducs par le jeu de la prescription extinctive) et les droits de propriété tels que définis par le code civil. 

Je ne m'entendrai pas plus aujourd'hui sur le sujet, mais je le redis : la situation est complexe et préoccupante pour l'avenir de la commune, et en particulier pour la sauvegarde du caractère singulier (cent millions de fois vanté !) de la vallée "picturale" de la Cité des anciens moulins.

Le drame est qu'en proposant cette réflexion à des purs et durs jemenfoutistes, j'ai encore une fois comme pissé dans un violon.

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On ne demanderait qu'à en rire

Je n'ai pas été me promener ces jours-ci comme d'autres férus d'Art et d"Architecture, dans les foutoirs touristiques des Petites Cités de Caractère de Bretagne, mais j'ai tout de même pris le temps d'observer les lourds dégâts occasionnés sur l'Aven dans sa traversée du bourg d'en bas de la commune, après les inondations de l'hiver dernier. 

Ce n'est pas beau à voir. La lente désintégration de ce site vanté comme paradisiaque  dans les plaquettes destinées aux toutous, s'accélère sans que personne dans le coin n'y prête attention.

De l'immense bêtise des gens du coin et de leurs dirigeants, on ne demanderait qu'à en rire si la situation n'était pas si gravisime pour l'avenir du pays..

Bien sûr, cet hiver c'est la Ville de Quimperlé qui a morflé le plus.

A Quimperlé, ce sont les ouvrages construits sur les berges des rivières qui ont souffert jusqu'à : pour certains d'entre eux, leur effondrement.

A Pont-Aven, c'est le lit de la rivière qui a subi de gros dégâts.

De larges brèches se sont ouvertes pour la première fois de leur longue histoire, sur les déversoirs des canaux d'amenée des moulins.

S'il n'est pas trop idiot de penser que Pont-Aven doit comme partout ailleurs respecter les Lois de la Nation, il faut accepter que de réaliser des travaux de restauration de ces dégâts des eaux situés dans le lit de la rivière serait aujourd'hui illégal et donc : comme ailleurs, susceptible de poursuites judiciaires.

Je sais : pour en connaître des exemples,  que les services de l'Etat sont vigilants et très stricts en la matière !

Il fallait agir bien plus tôt,

La fin de l'article demain matin ...

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Pour qui la copie de la signature de Gauguin ?

C'est dans la presse, c'est sur internet et c'est maintenant sur ce blog.

Quoi donc ?

Le dernier communiqué de la CCânerie.

A savoir :

 L’exposition itinérante est accueillie dans 13 sites et commerces de 

Pont-Aven

1. L’Office de Tourisme de Pont-Aven, 5 place de l’Hôtel de ville

2. Le Moulin du Grand Poulguin, 2 quai Théodore Botrel

3. La Chaumière Roz Aven, 11 quai Théodore Botrel

4. La Part des Anges, 10 rue des Abbés Tanguy

5. Natur’Aven, 2 place de l’Eglise

6. Idées, 6 rue Emile Bernard, 29930 Pont-Aven

7. La Pension Gloanec, 5 place Paul Gauguin

8. Kilia, 1 place Paul Gauguin

9. Aven Tiff, 6 place Paul Gauguin

10. L’ Art de l’oisiveté, 8 rue Louis Lomenech

11. Ca’Lidovine, Promenade Xavier Grall

12. Le Talisman, 4 rue Paul Sérusier

13. L’Espace d’information et d’animation du Musée de Pont-Aven,

26 rue du Général de Gaulle

Afin d’encourager chacun à découvrir les oeuvres et de les rendre accessibles au public le plus large possible le temps des travaux du Musée de Pont-Aven, l’exposition itinérante «Le Musée éphémère», composée de reproductions haute définition de chefs-d’oeuvre de la collection, prend une forme inédite sur la commune de Pont-Aven.

Présentés du 28 juin au 10 août 2014, les panneaux sont répartis au sein des sites et commerces de la commune et offrent l’opportunité d’échanger avec les acteurs du territoire qui ont permis la réalisation de ce projet.

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Il y a un an, la CCânerie nous proposait exactement le même article. Il n'y a que les dates qui changent.

Ainsi donc, en 2014 elle nous propose une reproduction : sans doute en haute définition, des chefs d'œuvre de leur habituelle propagande mensongère.

Comme je suis toujours curieux de tout, je me demande quel est l'heureux commerçant qui aura cette fois l'honneur de présenter dans ses locaux la signature en haute définition de Gauguin.

Je me demande aussi combien d'entre eux ont poussé la porte de l'ancien musée pour admirer "une fois" le chef d'œuvre qu'ils vont présenter aux toutous de passage éclair.

Aucun sans doute !

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"Les panneaux sont répartis au sein des sites et commerces de la commune et offrent l’opportunité d’échanger avec les acteurs du territoire qui ont permis la réalisation de ce projet"  ? ? ?

Un club échangiste à Pont-Aven ? on aura tout vu,

et pas seulement de faux chefs d'œuvre dans tous les coins des rues.

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Imaginez une seconde qu'une telle ânerie puisse se produire par l'un des autres musées de Bretagne, mais ce sont tous les bonnets "rouges de culture" qui se révolteraient immédiatement.

Imaginez une fraction de seconde qu'une telle stupidité se soit produite avant l'arrivée de la nouvelle conservatrice ? mais ce sont tous les bonnets de nuit gris de Pont-Aven qui auraient viré au rouge.

Conclusions :

A Pont-Aven tout va bien, ça déconne à plein tube ... de peinture ... au viagra ?

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Il faut parfois être conciliant

La Grande Fête de la Belle Angèle s'est déroulée sous les pieds de ses organisateurs samedi dernier.

Lu dans la presse locale :

Le télégramme :

"La Belle Angèle : moins de bateaux et de visiteurs"

- Ouest France :

- "Le port noir de monde "

Pour une fois je serai conciliant avec nos can'arts des coins-coins du coin :

Je ne dirai pas qu'un vaisseau négier est venu s'échouer dans le port de Pont-Aven, ni que tous les matelots portaient ce jour là des cirés noirs, ce ne serait pas crédible,

mais plutôt :

Q'un bus de footballeurs Nigérien c'est sans doute arrêté pour une pose pipi ... contre les troncs des palmiers du port.

C'est à dire : moins de visiteurs mais le port noir de monde tout de même.

Bref de plaisanterie, Il faut vraiment rester dans le déni de la triste réalité de Pont-Aven pour ne pas imaginer qu'aujourd'hui, exception faite de la très courte période de grande marée touristique, la ville est aussi désertique que le Sahara.

Pas "deux" grandes marées : pas de grande fête de la Belle Angèle.

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Post scriptum

Nous le savons tous : Les can'arts des coins-coins du coin nous permettent de suivre à la trace les membres de cette honorable et dynamique secte.

La semaine dernière ils se sont retrouvés :

- à Rochefort-en-Terre : la célèbre "Petite Cité de Caractère"

- puis à La Gacilly ; la célèbre "Cité de la cosmétique"

La presse en a profité pour les tartiner d'une épaisse couche de pommade, parlant d'eux comme des "passionnés férus d'art et de patrimoine" 

Je serais la presse, je leur aurais plutôt offert une crème antirides made in La Gacilly.

Des férus d'art et de patrimoine : mon cul !

Vont-ils revenir de leur balade avec des idées plein la tête ?

- Des idées et des intentions pour entreprendre le sauvetage et la mise en valeur du patrimoine architectural en grand péril de Pont-Aven ... comme à Rochefort-en-Terre ?
- Des idées et des intentions pour sauvegarder, et faire revivre comme il se devrait,  l'esprit culturel "bien de chez nous" en voie d'extinction  ? 

- des idées à proposer à la municipalité pour que Pont-Aven, comme à La Gacilly, redevienne un pôle d'emplois ?

NON

Ils essayent de tenir lamentablement le haut du pavé en occupant l'espace médiatique local, mais je ne vois plus dans cette tribu qu'une couverture à la botte du musée de la Ccânerie, dont l'existence n'a plus qu'un seul objectif :  cacher la misère culturelle qui s'est abattue sur le centre historique de la Cité des anciens Peintres de talent depuis 1985.

Pont-Aven a un immense besoin d'une association patrimoniale et culturelle motivée et dynamique, mais non pas de cette inutile espèce devenue parasitaire pour le pays.

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