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Des AVAT’ARTS EXPOSENT :

Publié le par chercheur d'histoires

Des AVAT’ARTS EXPOSENT :

Une question a été postée sur ce blog par AVA (Artistes Vivants de Pont-Aven)

--- La voici --------------------------------------------------------------------

« Pas de commentaire sur les 40 artistes de Pont-Aven ? »

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C’est un piège qui m’est tendu et auquel je me dois de répondre.

 

Actuellement 40 « artistes » des galeries de l’ancienne Cité des peintres, réunis au sein de l’association AVA, exposent dans la salle Gauguin à l’Hôtel de Ville.

- La saison touristique oblige, n'est-ce pas ? -

L’année dernière j’avais donné ici, mon sentiment sur cette manifestation qui n’est hélas : autre qu’une simple concentration – au plus proche du musée - de tout ce qui est éparpillé durant toute l’année, dans les rues du centre ville. Je parlai d'artistes « vivant de rapines »

Pourquoi donc est-il si difficile de donner librement son avis sur ce type de manifestation, aujourd’hui à Pont-Aven  ? Là est la véritable question.

Pour y répondre, il faut se remémorer les folles années 1960, époque de la splendide correlleaumania. A cette époque, j’avais compris, au cours de mes initiations « culturelles locales » qu’en matière de création artistique, sans confrontation avec un public acharné, il n’y avait pas d’art vivant.

------------------------------------------------------- A suivre demain ...

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De l'hygiène nom de dieu !

Publié le par chercheur d'histoires

De l'hygiène nom de dieu !

A chaque fois que je passe sur le pont, je me demande comment ils font ?

Aujourd'hui, mon regard se tourne vers la célèbre Piscuiterie de ce pont

 et ses usagers.

urinoir

Ces derniers, une fois leurs crottes déposées, comment font-ils pour s'en sortir ?

Cet établissement ne dispose : ni de papier toilette ni de lave-mains.

On en voit bien se laver les mains dans la rivière, mais je n'en ai jamais vu  se tremper le cul dans l'eau.

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Autant ...

Publié le par chercheur d'histoires

Autant ... 

Autant, les voiries de Pont-Aven se détériorent par manque d’entretien, autant celles des des communes voisines sont amoureusement soignées par leurs élus.

Je prends l’exemple de NEVEZ où les rues sont bichonnées par les élus ... quoique

un peu trop à mon goût : trop de bordures de trottoirs, trop de plantes exotiques, trop de détails dans les aménagements. Dans ce type d'aménagements "très contemporains" plus rien n’est suggéré tout est exagéré : c’est dans l’esprit du temps : il convient de mettre des œillères aux automobilistes au détriment de l’esthétique et de la fluidité

naturelle des espaces.

Mais au moins, cette municipalité comme toutes celles qui entourent Pont-Aven, pensent à entretenir et améliorer leurs espaces et ouvrages publics.

A Pont-Aven on vit sur une autre planète ... où « saturne » pas rond ...

... c'est la galère, même lorsqu’il s’agit d’aménager "un rond-point" !

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La revue "atmosphère"

Publié le par chercheur d'histoires

La revue "atmosphère"

Une journaliste de la revue "Atmosphère" publiait en septembre 2000 un reportage sur Pont-Aven.

Elle reprend comme comme les autres, les gâteuseries usuelles usées jusqu'au trognon  ... mais apporte quelques remarques pertinentes sur l'esprit des lieux en ce tournant de siècle. 

--- Extraits --------------------------------------------------------------------------------

" Les artistes ne s'y étaient pas trompés. Cette bourgade, bien trempée par les eaux de l'Aven, avait quelque chose de bondissant et d'énergique en diable. Si l'on en croit les dires des vieux nostalgiques, c'était ça le bon temps. Evidemment, les moulins se sont tus, et l'on ne porte plus, ni costume, ni coiffe. Mais, pour le reste Pont-Aven a-t-il tant changé ? Cette gentillesse des habitants, leur gaieté ont-elles disparu ? Les pensions,  les auberges et les cafés chaleureux qui drainaient tous les étés une bonne centaine d'artistes américains, anglais ou néerlandais seraient-ils morts ?

Pas du tout. Les choses ont évolué certes, mais perdurent. Marie-Jeanne Gloanec et Julia Guillou , LES BONNES HÔTESSES, peuvent dormir tranquilles, leur succession est bien assurée.

L'admirable FANNY du Café des Arts en apporte la preuve. Dans sa petite salle de bistrot à l'ancienne avec bar en bois sculpté, on déguste une cuisine simple et de bon goût. Aux murs, les tableaux sont ceux d'Antoine, le patron, et ceux de ses amis. Une cheminée s'active les soirées fraîches, et toute la presse locale, nationale et internationale est à disposition. Un vrai refuge. On y croise des figures locales comme le photographe "Thersi". Et depuis 7 ans, les jeunes artistes américains  de PSA en ont fait leur port d'attache. Il faut bien avouer que le poulet thaï et les chilis de cette FANNY de caractère font merveille jusque tard le soir ...

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Depuis,le café des Arts - établissement du soir et de la nuit - insupportable pour la municipalité, a fermé définitivement ses rideaux. A Pont-Aven, au couché du soleil, rôde aujourd'hui plus que jamais, l'atmosphère pesante d'un couvre-feu.

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Le commerce de proximité ?

Publié le par chercheur d'histoires

Le commerce de proximité ?

Bientôt, l'expression " commerce de proximité"  ne sera plus qu'un lointain souvenir dans Pont-Aven.

Les derniers se comptent sur les doigts d'une main.

boutique mercière

" La mercerie de la place ... il y a 6 mois"

La dernière disparition est celle de la mercerie de la place, remplacée par  "une énième galerie d'art ! " dans le pur style touristique habituel.

Et pourtant ce commerce était parfaitement viable. Sachant que l'avenir de la cité se concentre sur  les vieux,

une boutique de couches-culottes

aurait été très utile dans le bourg.

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Lettre aux débitants des "bars du soir"

Publié le par chercheur d'histoires

Lettre aux débitants des" bars du soir"

Correspondance de Mme le maire aux responsables des BARS du soir de la commune

Datée du 14 juin 2011

Extraits :

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« La saison estivale approche et notre commune va vivre au rythme des fêtes, rencontres et retrouvailles. En votre qualité de responsable d’un débit de boissons, vous êtes comme nous attentif et soucieux du maintien du bon ordre dans votre établissement et à ses abords.

Afin de prévenir et d’éviter les débordements qui pourraient éventuellement se produire et de garantir à tous, clients et riverains, le calme auquel chacun peut prétendre, nous vous invitons à une réunion … »

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Je ne peux pas laisser passer cela sans réagir à plus d’un titre.

 

 Tout d’abord comme riverain du camp de Kerlan.

Mme le maire appartenait à l’ancienne équipe municipale « RIVET », lorsque la commune

a autorisé, il y a 10 ans, l’agrandissement de l’ancien camping de Roz-Pin pour y implanter 800 mobiles- home dans un espace boisé classé. Durant de nombreuses années, la centaine de riverains a dû subir tous les jours durant la saison estivale les insupportables bruits des concerts extérieurs de musiques à boire dans des seaux et les conséquences sonores des immondes beuveries  qui en résultaient.

Ils sont très forts les Anglais dans ce domaine.

Actuellement c’est plus calme, je le reconnais. Mais avoir supporté, comme mes 100 voisins, ces atroces nuisances, en continu tous les étés durant 10 ans, avec en prime le mépris de la municipalité, lorsque je lis la bafouille de Mme le maire j’ai du mal à comprendre ses mots :

«…  afin de prévenir et d’éviter les débordements et garantir à tous, clients et riverains, le calme auquel chacun peut prétendre … »

Elle se fout de la gueule des riverains de Kerlan :

 

. Ensuite comme fidèle client des anciens BARS  du soir et de la nuit de Pont-Aven depuis  l’après-guerre.

Je parle des célèbres bars culturels bien évidemment (voir mes précédents articles sur ce sujet)

Des établissements comme celui de FANNY, dans la vieille ville, où encore celui de FUFU, au bourg de Nizon, il n’en existe plus.

Que sont devenues la gentillesse des habitants et leur gaieté légendaires ?

Où sont les cafés accueillants et chaleureux, les refuges culturels qui grouillaient de clients de toutes natures, venus de tous les horizons, avides de l’exotisme et de l’esprit si particulier des lieux ?

Où sont passés ces clients, adeptes du hors normes et des plaisirs partagés ?

La grande lessive municipale contre ces lieux "malfamés" à fait place nette.

Le seul débit de boissons du soir survivant végète près de l’église paroissiale. Les jeunes buveurs se regroupent aujourd’hui autour de ce lieu de culte pour s'alcooliser, mais pas dans le café voisin. Sauf pour y venir foutre le bordel tard dans la soirée.

Mme le maire s’est encore trompé de destinataire : c’est à Mr le recteur qu’elle aurait dû transmettre sa correspondance pour lui demander de surveiller les abords de son établissement si cher aux jeunes fêt'arts du coin.

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J'ai failli m'étrangler (suite et fin)

Publié le par chercheur d'histoires

 

J'ai failli m'étrangler (suite et fin)

4° les assurances :

Elles représentent 15 à 20 % du budget des expositions.

5° le transport des œuvres :

On y consacre des sommes astronomiques :

600 000 € pour l’expo Courbet à Montpellier

Plus de 1 M€ pour Monet au Grand Palais

6° La crise du mécénat :

Le mécénat culturel est en train de mourir. Il est en chute libre. Les musées qui comptaient sur ce type de recettes pour faire face au désengagement financier de l’Etat et des collectivités font triste mine.

Le mécénat culturel a chuté de 61 % entre 2008 et 2010.

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Mes conclusions : Rien d’inquiétant dans tout cela pour les élus de Pont-Aven qui ont décidé, les yeux fermés, de rejoindre la Cour des Grands Musées nationaux.

Moi, je me pose quelques questions :

-  "ça coûte très cher de faire fonctionner un musée. Il doit attirer le plus de monde possible"

D'où l'obligation de faire dans le divertissement touristique à haute dose. Quelle est la part de l'apport culturel pour le public dans ce divertissement ? A mon avis Zéro.

- "La localisation des œuvres d'art" :

Les responsables de tous les musées connaissent parfaitement la localisation des œuvres des Grands Maîtres de l'art. Le temps de la recherche est révolu, d'autant plus que les expositions proposées sont, comme le dit l'auteur de l'article, des "clés en main". Il suffit de payer pour les obtenir. Du fric, encore du fric, rien que du fric. L'activité des musées n'est plus qu'une affaire de gros sous.

Où est donc ce travail de fourmi si bien rémunéré ? A mon avis, la fourmi est morte depuis longtemps.

- Pour revenir à Pont-Aven, (la raison d'être de ce blog)

J'ai connu le temps où les pontaven'arts connaissaient parfaitement la localisation des œuvres dites de l' Ecole de Pont-Aven à travers le monde. Ce temps béni est hélas presque totalement révolu. Observez et écoutez attentivement la ville : vous aurez bien du mal à découvrir des traces de Culture dans les rues et commerces "touristiqués" de  son centre historique.

Quelles seront les retombées économiques du futur grand musée ? je prends l'exemple de l'actuel. En 25 ans d'existence, l'économie (commerciale, industrielle et artisanale) de la ville s'est totalement disloquée. Attendons nous, pour l'avenir, à ce que ce phénomène destructeur s'aggrave encore plus. Seuls les loueurs de galeries touristiques et les vendeurs de fleurs et petits bateaux encadrés y trouveront peut-être leur compte, mais c'est de moins en moins sûr à mon avis. Par contre, les habitants devront plus certainement faire de grosses économies pour financer l'augmentation prévisible de leurs impôts locaux. 

- Je terminerai par une prédiction :

Dans leur futur Grand Musée, les responsables du musée de Pont-Aven pourront sans doute exposer les authentiques cadres de tableaux de Maîtres, mais certainement pas leurs authentiques toiles.

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J'ai failli m'étrangler

Publié le par chercheur d'histoires

J'ai failli m'étrangler

 Article paru dans « Beaux Arts magazine » de ce mois de juin

Sous le titre :

« Dans les coulisses des Grandes Expositions »

 On en apprend des choses ahurissantes sur le fonctionnement des Grands Musée français et le financement de leurs Expositions.

J’ai noté quelques phases percutantes qui m’ont interpellé et que je trouve utile de conserver en mémoire à Pont-Aven.

 

1° Un pari financier :  

ça coûte très cher de faire fonctionner un musée. Il doit attirer le plus de visiteurs possible pour vivre. La plupart des expositions restent déficitaires, mais il demeure que les retombées d’une exposition en termes économiques sont loin d’être négligeables.

2° la localisation des œuvres :

Une fois le thème de l’exposition fixé, il faut localiser les œuvres : ce serait un travail de fourmi !

Mais les conservateurs et historiens d’art connaissent parfaitement leur sujet et savent où se trouvent les œuvres. 

3° la bataille des prêts :

Si le troc, l’échange est devenu pratique courante, en coulisse, les pourparlés sont parfois tendus et les négociations musclées.
Bien entendu, on ne parle pas de location formellement interdite dans l’univers des musées.
Mais tout cela est d’une grande hypocrisie, on sait très bien que le prêt gratuit ne correspond ni à la réalité, ni aux usages et que certains grands musées nationaux font payer leurs expositions clé en main.

- La rémunération des commissaires d’exposition des musées s’étale entre

200 000 € et 500  000 € ...

A suivre demain

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ARRET SUR IMAGES

Publié le par chercheur d'histoires

Le train ne passe plus …

Et pourtant « le musée serait la locomotive » de la cité si l’on en croit

Mme le maire de la commune.

Le train ne passe plus à Pont Aven- Nizon depuis 1936,

 ce qui n’empêche pas les élus de dérailler sans arrêt.

Depuis qu’ils ont fait abattre les vieux chênes de la place du même

nom, à NIZON, une pluie de glands a dû tomber sur leurs têtes de caboch’arts .

Au train où vont les choses, il serait peut-être utile de penser à les réformer

avant que le bourg de Nizon ne se transforme en dépotoir.

Arrêt sur images :

Place des gds chênes photos copie 

Arrêt sur images dans un secteur protégé par trois monuments historiques :

une église du XVIe, un calvaire du XVIe , des ruines du XVe …

et de minables constructions ou décors du XXIe siècle.  

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De l'Histoire sans faire d'histoire

Publié le par chercheur d'histoires

De l'Histoire sans faire d'histoire

Suis-je capable de raconter une histoire sans faire d'histoire ?

Je peux essayer.

Connaissez-vous l'origine de l'expression  "Pays des moulins" attribuée à Pont-Aven ?

Sûrement pas le dicton :

" Pont-Aven, ville de renom,

" 14 moulins et 15 maisons

qui n'est qu'une PUB fallacieuse inventée vers 1840.

Cet esprit fallacieux est tenace et perdure aujourd'hui encore dans le centre ville :

Ce bourg-soufflé d'artifices.

L'antique Pont-Aven (avant 1840) ne possédait que 8 moulins et environ 120 maisons

 Huit moulins (que des moulins à eau) c'est peu. De nombreuses communes en possédaient bien plus.  Mais : 8 moulins pour 800 habitants, c'est plus rare.

- Plus rare encore, et cette fois situation très exceptionnelle, sont ces huit moulins sur une commune d'une superficie de 293 hectares, c'est du concentré de moulins (1 pour 36,5 ha) que des écrivains et des poètes du XIXe siècle avaient remarqués.

- Plus tard, Botrel exploitera cette particularité avec succès, mettant cette expression

devenue "touristique" au goût du jour.

Ce goût du jour, avec la disparition des meuniers, s'est usé avec le temps : il n'attire plus personne.

Aussi, a t-il été remplacé par une nouvelle PUB :

"La cité des peintres", 

mieux adaptée et plus efficace pour attirer le tourisme actuel, mais toujours aussi fallacieuse, conjuguée temps présent.

Pour le comprendre, il faut se promener dans les rues de la ville et faire du lèche-vitrine.

Berk !

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