Lettre aux débitants des" bars du soir"
Correspondance de Mme le maire aux
responsables des BARS du soir de la commune
Datée du 14 juin 2011
Extraits :
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« La saison estivale approche et notre commune va vivre au rythme des fêtes, rencontres et retrouvailles. En votre
qualité de responsable d’un débit de boissons, vous êtes comme nous attentif et soucieux du maintien du bon ordre dans votre établissement et à ses abords.
Afin de prévenir et d’éviter les débordements qui pourraient éventuellement se produire et de garantir à tous, clients
et riverains, le calme auquel chacun peut prétendre, nous vous invitons à une réunion … »
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Je ne peux pas laisser passer cela sans réagir à plus d’un titre.
. Tout d’abord comme riverain du camp de Kerlan.
Mme le maire appartenait à l’ancienne équipe municipale « RIVET », lorsque la commune
a autorisé, il y a 10 ans, l’agrandissement de l’ancien camping de Roz-Pin pour y implanter 800 mobiles- home dans
un espace boisé classé. Durant de nombreuses années, la centaine de riverains a dû subir tous les jours durant la saison estivale les
insupportables bruits des concerts extérieurs de musiques à boire dans des seaux et les conséquences sonores des immondes beuveries qui en résultaient.
Ils sont très forts les Anglais dans ce domaine.
Actuellement c’est plus calme, je le reconnais. Mais avoir supporté, comme mes 100 voisins, ces atroces nuisances, en
continu tous les étés durant 10 ans, avec en prime le mépris de la municipalité, lorsque je lis la bafouille de Mme le maire j’ai du mal à comprendre ses mots :
«… afin de prévenir et d’éviter les débordements et garantir à tous, clients et riverains, le calme auquel
chacun peut prétendre … »
Elle se fout de la gueule des riverains
de Kerlan :
. Ensuite comme fidèle client des anciens BARS du soir et de la
nuit de Pont-Aven depuis l’après-guerre.
Je parle des célèbres bars culturels bien évidemment (voir mes précédents articles sur ce
sujet)
Des établissements comme celui de FANNY, dans la vieille ville, où encore celui de FUFU, au bourg de Nizon, il n’en existe
plus.
Que sont devenues la gentillesse des habitants et leur gaieté légendaires ?
Où sont les cafés accueillants et chaleureux, les refuges culturels qui grouillaient de clients de toutes natures, venus de tous les horizons, avides de l’exotisme et de l’esprit si particulier des
lieux ?
Où sont passés ces clients, adeptes du hors normes et des plaisirs partagés ?
La grande lessive municipale contre ces lieux "malfamés" à fait place nette.
Le seul débit de boissons du soir survivant végète près de l’église paroissiale. Les jeunes buveurs se
regroupent aujourd’hui
autour de ce lieu de culte pour s'alcooliser, mais pas dans le café voisin. Sauf pour y venir foutre le bordel tard dans la soirée.
Mme le maire s’est encore trompé de destinataire : c’est à Mr le recteur qu’elle aurait dû transmettre sa correspondance pour lui demander de surveiller les abords de son établissement si cher aux jeunes fêt'arts du
coin.
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