2014 - suite -
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Autre problématique importante dans cette affaire pour l'avenir de la cité. Elle découle de la précédente et mériterait une réflexion en profondeur de la part des décideurs locaux :
Dans quel esprit esthétique seront imaginé ces réaménagements ? La municipalité va t-elle adopter le style "contemporain" que l'équipe RIVET avait retenu lors de la réfection de la rue du Général de Gaulle ? L'artère la plus vivante et commerçante du centre ville - mais avant travaux - à qui appartient l'histoire de célèbres établissements : Chez CORRELLEAU puis plus récemment :
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le Café des Arts où l'on pouvait, il y a encore 10 ans, rencontrer et débattre d'art entre autochtones, avec des amateurs d'art de passage, avec les tous derniers artistes que le pays retiendra comme tels : Georges ORIOT, Marcel GONZALEZ, André EVEN et quelques rares autres, ou encore avec les occupants des ateliers d'artistes de l'Hôtel de Ville et les élèves de l'école artistique School of Art.
(des lieux que les décideurs ne peuvent connaître faute de fréquentation)
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Depuis ces travaux cette rue est devenue la plus sinistre du centre ville.
Repenser intelligemment l'aménagement de ce centre historique n'est pas à la porté de n'importe qui, ni même celle de n'importe quel urbaniste. Cela demande de l'expérience en la matière, du talent, une capacité à capter et resentir l'authentique l'esprit des lieux aujourd'hui fragilisé. Etre capable d'apporter des idées permettant au projet de se fondre harmonieusement dans l'histoire du pays et de son bâti. Le projet doit être porté par des élus qui possèdent un minimum de connaissances historiques sur les lieux et sur la vie de ses anciens habitants. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. C'est l'avenir du passé de la ville qui est en jeux.
Pour l'instant, personne n'y a pensé, mais ces travaux vont nécessairement bloquer l'accès à la ville durant une longue période.( à ajouter au planning des travaux du futur musée). Assurément, il y en a qui vont souffrir dans le centre ville durant les prochaines années.
Et puis, à quoi bon aménager des accès pour faciliter la mobilité des handicapés en fauteuil roulant lorsque l'on observe que les 3/4 des établissements ouverts au public dans la ville ne sont pas accessibles à ces personnes. Compte tenu de la politique des municipalités successives à ce sujet( y compris l'actuelle équipe dirigeante) ce n'est pas pour demain que la situation va s'améliorer.
A part faire le trottoir quel sera l'intérêt de rouler en fauteuil dans la ville ?
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