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Le planning des travaux !

Publié le par chercheur d'histoires

Le planning des travaux !

Un planning d'enfer

Les pontavenounours ont été informés par la presse que les travaux d'aménagement du futur musée dureraient deux ans selon les déclarations de la municipalité.

A Pont-Aven, tout le monde sait qu'un arrêté municipal interdit aux entreprises d'effectuer des travaux dans le centre ville durant la saison touristique, mais pour l'instant, la municipalité ne le sait pas.

Ici, les entreprises ne sont autorisées à travailler en extérieur que l'hiver  lorsqu'il fait froid et qu'il pleut sur la ville. Durant tout l'été, elles peuvent aller se faire foutre, mais leurs employés sont heureux : ils sont sommés d'aller se faire cuire à la plage.

Ceci dit, il faudra bien un jour établir un planning crédible des travaux prévus :

C'est un domaine que je connais, la preuve :

Deux ans de travaux :

 Si l'on retranche les périodes estivales (c'est obligatoire); si l'on déduit les

incontournables périodes d'intempéries, le planning des travaux porte rapidement sur quatre années : de 2012 à 2015.

Si l'on tient compte des travaux à réaliser sur la place de l'Hôtel de Ville, il faut encore ajouter une année supplémentaire : 2016.

Et je ne tiens pas compte du délai nécessaire à l'architecte concepteur et à ses bureaux d'études pour concevoir et mettre au point la réalisation du projet. L'année 2011 retenue par la municipalité pour la réalisation de toutes ces opérations ne peut déboucher que sur une réalisation bâclée.(un bon projet architectural important, ça mûrit lentement)

Et je ne prends pas en compte les travaux supplémentaires dont il faudra bien trouver les financements avant leur réalisation.

N'oublions pas l'exemple, pour n'en prendre qu'un, de l'agrandissement de la MAPA, décidé il y a 5 ans et toujours pas terminé.

En comparaison, mon compte est bon.

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La réunion du conseil municipal de lundi dernier 13/12

Publié le par chercheur d'histoires

La réunion du conseil municipal de lundi dernier 13/12/2010

Il paraît qu'elle fut si calme que tout le monde s'est ennuyé.

Le rond point de la gendarmerie était pourtant une fois de plus inscrit à l'ordre du jour.
Encore une affaire qui n'en finit pas de tourner en rond. (elle est facile)

Je pense qu'avant que cette histoire de rondrome soit achevée, tous les élus auront

attrapé une tête au carré.

Il fut également question de l'épineux problème des écoles de Pont-Aven. Voilà encore un vieux démon qui resurgit plus de cinquante ans après la fusion "ratée à bien des égards" des communes de Nizon et Pont-Aven. Je reviendrai plus tard sur ce sujet scabreux.

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Plus Belle Angèle la vie

Publié le par chercheur d'histoires

Plus Belle Angèle la vie

Je suis déçu. J’espérais que le passage de FR 3 à Pont-Aven dernièrement, avait pour motif de mettre au point les derniers préparatifs d’un nouveau feuilleton du soir sur la chaîne

« PLUS BELLE ANGELE LA VIE »

Mais, non, ses représentants n’étaient là que pour de l’éphémère. Dommage.

Et pourtant Pont-Aven regorge de scriptes qui n’attendent que leurs tournages.

 Les sujets sont innombrables. Imaginez :

- Il y aurait du conseil municipal … spécialisé en opérations immobilières foireuses.

- Du Botrel et ses histoires de clocher.

- Du juge de paix affairé derrière son bureau encombré de piles de dossiers de    magouilles, passe-droits et autres entourloupettes .

- Les deux points G de jouissance  de la ville  - Galette et Gauguin – : Nous ne serions plus dans le feuilleton populaire mais du Grand Art du cinéma.  

- Du Rustéphan, décor d’une longue saga familiale  tournant autour du droit de propriété, plus que louche, d’un très vieux manoir, avec son lot de légendes, d’intrigues ...

- Du garde champêtre et sa phobie envers les essuie-glaces.

- Du cauchemar en vue dans un projet de musée "cauchemerdeux" pour les citoyens.

- De la fesse comme Pont-Aven a toujours aimé, même si aujourd’hui ce serait plutôt de la vieille fesse ; et des seins avec un saint guénolé diablement malicieux envers les élus depuis plus de 12 ans.

- Des fables de gendarme « le gendarme et le braconnier », « le gendarme qui rit et la gendarmette qui P. ! ». Je ne vais pas en faire un fromage, laissons à la Fontaine ce qui lui revient de droit.

- Et puis il y aurait l’indispensable  BAR … de « Miss Treule ».

- Et encore les petits potins, sources d’idées à n'en plus finir, pour les producteurs de l’émission.

- Et, Et, Et, …..........

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Le grand monopoly

Publié le par chercheur d'histoires

Le grand monopoly

Promenez-vous dans Pont-Aven. Vous observerez que de plus en plus, tout est à vendre ou, lorsque vous regardez une galerie, à louer.

La culture et le simple divertissement faisant bon ménage dans le pays, il serait peut-être intéressant que les animateurs de la ville organisent, pour les touristes, un grand monopoly dans le centre de la cité, ... réservé uniquement à la municipalité ou aux millionnaires suffisamment friqués pour acquérir l'édifice de leur choix, bien entendu.

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Le coup de cœur

Publié le par chercheur d'histoires

Le coup de cœur

Le coup de cœur du marché de l'art de la semaine passée en France a fait un heureux.

Son acquéreur.

Je parle d'un fabuleux tableau d'Emile BERNARD, vendu à Brest samedi dernier, et représentant le portrait d'une petite bretonne incrusté dans un paysage

extraordinairement idéiste.

Un chef d'œuvre par excellence de ce que l'on appelle l'école de Pont-Aven :

Ce style pictural que de nombreux crétins attribuent à Gauguin lors de son séjour à Pont-Aven en 1888.

Dans ce tableau exécuté à Pont-Aven en 1887, Emile BERNARD exprime déjà avec force la petite sensation qui mûrit en lui depuis quelques années.

Décrire ce portrait, c'est dévoiler les grandes règles du mouvement pictural naissant :

Le cloisonnisme : Du sujet, Bernard n'a exprimé que l'essentiel pour lui, c'est-à-dire l'idée que sa mémoire en a retenue et qu'il transpose sur la toile en de larges aplats cernés de noir. La grande simplification de l'art qui va bouleverser le monde artistique du XXe siècle,est ne marche. (Elle tend à supprimer tous les détails inutiles à l'idée exprimée) 

Le paysage dans lequel le buste de la jeune bretonne vient s'incruster est bouleversant.

Le dépouillement de ce sujet, réduit à sa plus simple expression, tend vers l'absolu. Jamais jusque-là, un paysage pictural de Pont-Aven n'avait été représenté  de façon aussi minimaliste * --- Et sans doute jamais plus après sauf par des plagiaires---

* Dès 1888, dans les œuvres peintes par ce dernier, mais encore plus par Gauguin, le détail "decoratif" revient au galop.

Même les couleurs sont exprimées avec retenue, exception faite de la chevelure du personnage qui se remarque par une tonalité volontairement plus soutenue. Ce détail

est l'accent qui doit attirer l'œil du spectateur pour forcer son esprit à pénétrer

dans le tableau afin de s'imprégner de l'émotion qu'il exprime et ne point, comme le nigaud, rester artificiellement à l'extérieur pour ne regarder que le sujet.

L'accent : c'est un truc de Maître.

En 1887, le post-impressionniste Gauguin est en Martinique avec Laval. Il y découvre les couleurs vives des tropiques.

En 1888, de retour à Pont-Aven il est impressionné par la petite émotion que Bernard a exprimée     dans ses œuvres. Il découvre ce qui lui manquait et va l'usurper en y ajoutant les couleurs saturées qu'il a découvertes en Martinique. Bernard sera vite oublié pour laisser place à son usurpateur dans l'histoire de l'Ecole de Pont-Aven.

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Le tableau de BERNARD est pourtant l'une des œuvres fondamentales de toute l'histoire picturale de Pont-Aven. L'école de Pont-Aven n'est représentée tout au plus que par une centaine d'œuvres quasiment toutes conservées dans les plus grands musées du monde. Le tableau vendu à Brest ce week-end représentait l'unique opportunité pour la cité des peintres d'acquérir et de posséder enfin, l'une de cette centaine d'œuvres. C'est raté.

Nous savons que le musée a acquis, il y a quelques années, une œuvre sur papier de Gauguin - deux têtes de bretonnes - Il faillait bien sûr l'acquérir, mais il faut tout de même reconnaître que ce fut uniquement pour la signature. Cette œuvre n'étant nullement représentative du style novateur de Pont-Aven, contrairement à celle de BERNARD qui est vraisemblablement la toute première du style.

Je ne connais pas l'acquéreur de ce chef d'œuvre, mais l'heureux nouveau propriétaire a fait l'affaire du siècle. A  250 000 €, c'est l'équivalent de l'achat par la municipalité de Pont-Aven, d'un vétuste garage dans le centre ville il y a moins d'un an.

Qui a dit cette sage vérité : On n'acquiert jamais trop cher un chef d'œuvre, car le chef d'œuvre n'a pas de prix.

Lorsque ce prix est dérisoire et que la municipalité bicéphale d'une commune qui se veut rayonner culturellement sur le monde, n'en a cure, nous pouvons craindre le pire pour l'avenir des lieux.

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juste un petit mot SVP

Publié le par chercheur d'histoires

juste un petit mot SVP : le dernier de la série.

J'ai vu à la TV la réserve du fonds de tableaux du musée de Pont-Aven. C'est ça la magie de la télévision, je pouvais imaginer me retrouver l'oreille dressée, entouré de précieux trésors, dans l'une des chambres fortes des dépôts du Louvre ...

On a aussi parlé dans le téléviseur d'un film culte, "les galettes de Pont-Aven" mais l'émission que j'ai regardée avec attention, donnait plutôt dans "la grande illusion" . 

Mais ce n'est pas tout, vous me connaissez :

Je rembobine la pellicule, je fais mon come-back, et j'emboîte le pas sur l'une des dernières réunions du conseil municipal :

Celle où les élus'tucru devaient donner un avis sur l'emplacement d'un

" éventuel futur musée ". sans que cet "éventuel" ne soit à l'ordre du jour. Si vous comprenez quelque chose faites moi signe. Un moment tout de même inoubliable et d'une grande débilité comme je vous l'ai déjà décrit antérieurement.

Ils avaient toute liberté pour s'exprimer à condition de ne pas proposer le site de l'ancienne usine See-Deal, rejeté d'office pour des raisons d'humidité du secteur.

(C'est pourtant le seul espace disponible qui permettrait à la ville de se développer, de désengorger son centre, et de créer au moins une centaine d'emplois valorisants. Tout ce que les municipalités successives rejettent depuis plus d'une génération)

 Les choix retenus furent : en deuxième position : le jardin public du port, un espace en zone inondable (nos cantonniers effectuent actuellement des travaux pour assécher la bordure de ce jardin)

Et, en tête des suffrages, l'emplacement du musée actuel.

J'ai vu à la TV la réserve de ce musée et entendu une restauratrice de tableaux nous présenter des œuvres dégradées en raison de l'humidité des lieux !.

Cherchez l'erreur. Dans toute cette affaire de musée, ses promoteurs pratiquent la manipulation des esprits fondée sur le mensonge afin d'arriver sournoisement à leurs fins. 

Que faut-il de plus pour réveiller l'attention des élus ? :

Les priver de leur plat de nouilles quotidien ! ! !

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Et Rustéphan ?

Publié le par chercheur d'histoires

Et Rustéphan ?

Et son projet de sauvegarde que la municipalité avait inclu dans son programme électoral,

mais immédiatement abandonné après les élections !

La sauvegarde de ce joyaux d'architecture ne représente pourtant pas grand chose à coté du projet d'aménagement d'un nouveau musée estimé à 6M€.

Rustéphan c'est tout petit: une bricole pour une entreprise de rénovation architecturale. 

Par comparaison, au poids, l'hôtel de ville pèse au moins 20 fois plus. soit, en coût comparatif, le 20e de 6M€, ce qui porte le coût de la sauvegarde de ce monument historique à 300 000 €. Une goutte d'eau par rapport au potentiel culturel de ces majestueuses ruines.

Sachant, que pour le moment, la seule urgence serait d'étayer l'ensemble des murs pour éviter leur écroulement général et sauver ainsi l'avenir de ce monument historique.

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le 1% culturel

Publié le par chercheur d'histoires

le 1% culturel

Vous connaissez la règle du 1 % culturel ?.

Le 1%, réservé à des opérations culturelles, calculé sur le montant des travaux de construction ou de rénovation des bâtiments publics. Dans la pratique, cette règle est surtout mise en application dans le cas des bâtiments scolaires ou universitaires.

Pont-Aven, avec son projet de nouveau musée destiné à abriter l'Ecole de Pont-Aven

est forcement concerné par cette règle.

Mais que faire de ces 1% (= 80 000€)

Il existe une opportunité permettant de réaliser un retour sur investissement rentable ; une excellente idée pour développer le dynamisme de la niaiserie touristique du pays.

Il suffirait de consacrer ce montant, ... au retour au pays, des cendres du sauveur.

Je pense, à GAUGUIN bien sûr.

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Le radoteur de service

Publié le par chercheur d'histoires

Le radoteur de service

La fonction de radoteur : C'est le nouveau privilège que les bêtes pensantes de la commune m'ont accordé.

En cette qualité  honorifique, je ne peut faire moins que de remettre une couche sur la propagande que la municipalité a diffusée dans le journal " le progrès "

(voir précédemment sur ce blog)

Je reprend une simple petite phrase du texte, en apparence anodine, mais qui en dit long sur l'esprit délétère des dirigeants de la commune, à savoir :

" A Pont-Aven se trouve l'un des quatre musées des Beaux-Arts du Finistère. Les autres sont à Brest, Morlaix et Quimper "

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Je commence par quel bout ?

Celui de la vanité, pourquoi pas, manifestée par ceux qui, méprisants, considèrent que le musée breton de Quimper ( la cinquième roue de la charrette ! ) n'est qu'un dérisoire établissement culturellement inférieur aux autres, indigne d'être cité. Son premier intérêt est pourtant, de participer fortement au développement de l'image culturelle de la Bretagne, étriquée dans ses baskets touristiques.

Je m'adresse ici plus particulièrement aux vaniteux qui ont eut la riche idée de planter à l'entrée de la ville, comme symbole de la cité des peintres, une charrette :c'est-à-dire, une vulgaire caricature de l'image de Pont-Aven.

Ils devraient, au moins une fois, visiter le musée breton pour essayer de comprendre la nature profonde de la culture en Bretagne.

Pont-Aven gagnerait certainement à consommer avec plus modération du folklore touristique de bas de gamme.

Je finirais bien par une petite devinette pour mettre de l'huile sur le feu .

Quelle est l'énorme différence entre les musées de Quimper, Brest et Morlaix et celui de Pont-Aven ?

ça saute aux yeux. Dans les trois premières villes, le musée est un complément

culturel positif à toutes les autres activités locales : commerciales, artisanales, industrielles, sociales, sportives, associatives,  etc. Un plus.

A Pont-Aven, le musée, et pour être plus précis : son emplacement inadapté, a détruit tout le reste.

Cherchez l'erreur

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Arrêtez

Publié le par chercheur d'histoires

Arrêtez

Arrêtez de me questionner sur la secte du christ jaune. "C'est qui ?, c'est quoi ?, donnez nous des noms ... ?"

Je n'en sais rien mais peut-être que P.G. pourra mieux que moi vous renseigner.

Tout ce que je peux dire, est que ses membres finissent les uns après les autres par se trahir en se dévoilant. Soyez patients, bientôt la liste complète sera dans le domaine public.

Par ailleurs, lorsque j'ai introduit cette notion dans le langage local, j'imaginais avoir découvert à Pont-Aven une sorte de CUCUL-CLAN. Rien d'étonnant lorsque l'on sait que Pont-Aven flirte avec l'Amérique depuis le milieu du XIXe siècle.

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