Le blog de chercheur d'histoires

Esprit est-tu là ?

L'esprit des lieux :

C'est une notion qui me tient à cœur et que je garde en mémoire lorsque je réfléchis sur Pont-Aven et son avenir.

Cet esprit que je garde en mémoire est celui des habitants des glorieux et joyeux temps passés. 

Celui de ces habitants qui avaient le privilège de vivre agréablement dans une sympathique petite bourgade vivace et hors normes,

ESPRIT est-tu toujours là ?

 Hélas non.

Cette dynamique bourgade à l'esprit un peu libertaire n'est plus qu'une paresseuse paroisse endormie.

Esprit saint est-tu là ?

Affirmatif mon seigneur.

Il est même de plus en plus présent.

Vous voulez des exemples ?

- C'est la rentrée -

Observons à la loupe le rôle de la municipalité lors de la disparition des écoles des 10 dernières années :

Celles de l'ancien couvent Saint-Guénolé puis l'école publique Bertrand Queinec.

- Saint Guénolé :

Ecole privée, dès sa fermeture, les élus décident de l'acquérir, non pas pour des raisons

d'intérêt général, mais pour préserver son caractère religieux ... et faire plaisir à quelques anciennes élèves nostalgiques.

N'ayant aucune idée sur la destination de l'immeuble qu'ils viennent d'acquérir, ils vont tout d'abord commander une étude scientifique (sans suite) puis s'engluer dans une longue saga qui a duré plus de 10 ans pour finalement le céder à un promoteur qui vient d'y ouvrir une "résidence touristique de luxe !"

J'ai un slogan commercial à proposer à ces derniers : 

La résidence "De la galipette au couvent" vous attend :

Cette destination de l'ancien couvent n'est-elle pas de la luxure dans du luxe ?

Une grande question sur cet achat par la commune restera sans réponse si le caractère "sacré" n'est pas pris en compte : Pour quel autre raison l'ont-ils acheté ?

- l'école Bertrand Quéinec :

Ecole du diable (appartenant pourtant à la commune).

Les élus n'ont pas pris de gant pour décider brutalement sa fermeture. Ses élèves seront dorénavant cantonnés dans des baraques, et ses anciens élèves : les diables, n'ont qu'à aller se faire foutre ...

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Autre question :

A Pont-Aven, en matière de monuments historiques, vaut-il mieux être chapelle ou manoir ?

J'aurai bien aimé répondre : les deux mon capitaine.

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Dans la suite de l'article précédent :

A la même époque qu'au début de l'opération immobilière que j'ai mis hier sur le grill,

un autre promoteur construisait une quinzaines de maisons dans le secteur des Quatre Vents à Pont-Aven. Faute d'acquéreur, le même sort que son concurrent à Nizon l'attendait au virage : La faillite.

Cette résidence restera orpheline durant une bonne dizaine d'années.

C'est ça aussi Pont-Aven. Ce que j'appelle l'envers caché du décor.

Que puis-je ajouter ici et que je n'ai déjà formulé ?

Je me répète en me la pétant de vanité :

La cité de la vantardise attire et séduit, avant de broyer et éjecter* "... 

 ... les individus qui veulent refaire le monde à leur profit dans ce pays.

* Extrait du testament des maudits de la secte du christ jaune.

Conclusions : A qui le tour ?

Ne soyez pas impatients, ça se bouscule au portillon, surtout du côté du musée et de ses satellites que sont certaines espèces de galeries "d'art-souilleurs" du centre ville.

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La Cité de Kerhuel à NIZON

Il y en a qui ne me supportent plus. C'est bizarre, vous ne trouvez pas ?

Tant pis pour eux, le chercheur d'histoires va encore aujourd'hui frapper là où ça fait Mal :

La cité de Kerhuel du bourg de Nizon, vous connaissez ?

C'est une vieille histoire. Elle commence, il y a un quart de siècle lorsqu'un promoteur immobilier décide de créer un grand lotissement dans un champ jouxtant le bourg de Nizon. (une première dans ce type d'opération)

Comme bien d'autres à Pont-Aven, le malheureux fait faillite. La municipalité reprend l'affaire à son compte.

Depuis 25 ans, les cités poussent comme des champignons dans toutes les communes avoisinantes. Durant ce temps, à Nizon, le seul lotissement communal de la commune végète lamentablement avec seulement un tiers des terrains construits.

Les résidents sont-ils condamnés à vivre indéfiniment dans un espace sommairement aménagé ? En principe non, car tout lotisseur est contraint par la loi d'achever les travaux d'aménagements de ses opérations dans des délais précis (de trois à six ans selon les cas)

Avec 20 ans de retard, la commune est dans l'illégalité absolue, mais le pire n'est pas là.

Le jour où il faudra financer ces travaux d'achèvements le taux de leur révision des prix sera considérable. Du jamais vu en France compte tenu de l'obligation des délais

de finition des travaux.

Ces finitions concernent principalement les chaussées, c'est-à-dire les enrobés dont le coût est directement lié à celui du pétrole.

Il y a 25 ans le litre d'essence vous coûtait  0,30 €. Aujourd'hui vous le casquez 1,50 €

Faites les comptes.

Cette opération est à mettre dans la longue liste des opérations immobilières foireuses à plusieurs titres de la municipalité.

De plus, si le projet du futur musée prenait forme, adieu la finition des travaux de ce lotissement pour la génération des résidents actuels. Ils auront vécu toute leur vie dans du sommaire. Et comme après il n'y aura plus de pétrole, il faudra que les futurs élus aient des idées de remplacement. Ce n'est pas gagné.

Conclusions : Pont-Aven, à elle seule, constitue un gros livre des records imbattables.

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A Pont-A'vent

Grandes dames en jupette, 

lorsqu'elles se la pète,

ça fait du vent,

à Pont-A'vent.

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Emmenez-les balader !

Le rôle de l'Office du Tourisme est d'organiser des balades touristiques dans le pays.

OK, mais Laissez SVP, les parcours "gauguin'arts ringards" un peu de côté.

Pont-Aven, c'est aussi de fabuleuses promenades campagn'arts.

De la vrai vie à Pont-Aven, ça existe aussi :

Ne pas quitter le domaine de la culture pour faire de l'éducatif touristique c'est possible en visitant Nizon et ... ses élevages industriels de poulets et de cochons !

Dans les années 1960, j'avais eu l'occasion de visiter les nouveaux types de poulaillers

qui fleurissaient dans les campagnes bretonnes. Il faut avoir vécu au moins une fois dans sa vie cette expérience, pour comprendre à quel point nos chers éleveurs étaient prêts à nous faire manger de la merde. C'est vrai, " qu'on " leur avait appris à se faire de l'or avec des hormones. C'est à cette belle époque qu'Adam se transformait en Eve, que Joseph devenait Marie et que papa se confondait avec maman.

La situation a bien changé heureusement.

Quoique ???

Connaître une expérience de cette nature, au moins une fois dans sa vie, c'est toujours possible ici.

Je suis sûr que les touristes seraient friands d'une balade en campagne ... au travers des immenses champs de maïs :  juste après un épandage de lisier.

Cet inoubliable vécu,  je l'ai aussi pratiqué.

Point besoin d'aller dans le cosmos pour ressentir la fin du monde, croyez-moi.

Prenez la route de Nizon au printemps : admirez, reniflez ... et tombez dans les pommes. 

Et oui, attention : c'est l'Enfer qui vous attend au passage !

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La colle du jour !

Aux entrées de Pont-Aven,

quels sont les panneaux d'interdiction qui ont disparu cet été ?

Vous n'avez pas trouvé ? C'est normal :

"Les colles de Pont-Aven" ... sont les meilleures de toutes.

Cela dit, les panneaux d'interdictions de livraisons dans le centre ville durant la journée ont disparu du paysage.

Cet année - c'est la faute à la crise - il y avait moins de circulation de voitures touristiques mais autant d'embouteillages dans le centre, grâce à la sage décision de la municipalité de supprimer cette interdiction de livraison.

Ainsi, l'illusion d'une ville très active et vivace n'a pas été écornée.

L'automne approche, et la ronde infernale des cars "embouteillageurs" va prendre bientôt la relève.

Tout va bien donc, mais c'est mauvais pour moi car je ne sais pas sur quoi je vais pouvoir continuer à râler sur ce blog !

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Bienvenue aux nouveaux commerçants (suite)

Cette fois, c'est dans le deuxième canard local que j'ai découpé l'article de bienvenue

aux responsables de la résidence "de Haut de Gamme" qui vient d'ouvrir ses portes sur la montagne de Saint-Guénolé.

D'une teneur identique aux propos de l'autre canard local, je n'ai pas l'intention de vous le commenter une nouvelle fois.

Quoique, pour être honnête, j'ai envie de ragoter un peu plus sur le sujet.

L'amicale du musée a déjà édité une plaquette sur l'histoire du couvent de Saint-Guénolé. A quand la suite : le tome II de cet ouvrage ?

Dans le chapitre du "haut de gamme", il y aurait du "oh ! de gamme" à raconter.

Certes, moins catholique que dans le premier tome mais aussi croustillant que de la galette. 

Sur cette colline, il y a eu dans le passé de fantastiques projets proposés à la municipalité,  âprement et très sérieusement discutés durant des réunions du conseil

municipal.

Comme vous le savez, dès qu'un riche promoteur propose du luxe ou du haut de gamme à Pont-Aven, les élustucrus adorent se faire cuire à feu doux.

Par exemples, en ce qui concerne cette montagne :

- L'installation dans l'ancien couvent d'une fabrique de glaces à l'italienne destinées aux palaces européens !

- Ou, la construction dans ces locaux, d'une usine de fumerie de saumons sauvages de l'Aven.

Conclusions, C'est la pensée du jour :

Faire l'effort d'assister quelquefois aux réunions du Conseil Municipal pontavéneuneu vous apporte de précieuses connaissances sur le niveau d'intelligence

"de haut de gamme" qui rayonne avec éclat dans le pays.

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La meilleure façon de plonger

Non, cette fois ce n'est pas la meilleure façon de plonger dans l'Aven, mais celle de faire plonger la commune dans le chaos (du Poche Menu).

Je lisais l'autre jour, un article sur l'Argentine qui avait pour titre :

"Le mode d'emploi pour un krach"

résumé en 5 points :

1° Adopter un système politique inadapté à une situation de crise économique.

2° Croire aux miracles.

3° Maquiller la réalité.

4° Pratiquer le déni.

5° Ignorer l'histoire.

Et plouf.

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"Le mode d'emploi pour les crack de Pont-Aven"

Il faut bien le reconnaître qu'en matière de craque ils sont forts eux aussi.

Depuis de nombreuses années, la municipalité a calqué sa politique sur celle que les dirigeants de l'Argentine avaient mis en œuvre pour faire plonger leur pays dans le chaos.

C'est cette recette pontavéniaise "à la Poche Menu", parfaitement résumée en ces 5 points, que je dénonce sur ce blog depuis plus de deux ans.

Et plouf et plouf petit pataplouf.

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2011 : L'année des "atroces cannes"

Comment résumer en deux mots l'année 2011 à Pont-Aven :

L'année des "atroces cannes" sans hésitation.

- Les lancés de boutou coat (sabots) sont dépassés :

De nouveaux jeux plus ludiques ont vu le jour à Pont-Aven

- Au printemps sont apparus les : "pissez dans la rivière"  avec pour premier prix un séjour à l'hôpital. C'est vrai qu'en matière de rivière tout fini sur la côte : et ça fait mal.

- Puis vint le tour des "éjaculations dans la rivière"

Nous devrons attendre 9 mois pour la délivrance des prix : soyez patients.

- Au niveau national, la palme d'or de cannes revient incontestablement à Depardieu.

A ce sujet j'ai des reproches à présenter aux compagnies aériennes.

Pendant qu'Emmanuelle se fait sauter dans les toilettes, les passagers ont le droit, eux aussi, d'avoir des envies pressantes, non ?

Je suis désolé, une petite bouteille "pipi" en plastique en deuxième classe c'est bien, mais un peu juste pour une grosse envie tout de même.

Disposer d'un  cu-bit'ainer ne serait pas un luxe pour les grosses vessies.

Et puis, en première classe, pourquoi avoir supprimé les violons ?

C'était plus classe tout de même.

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Quel est le plat ?

Quel est le plat préféré des habitants de la cité "du bon goût" ?

" La langue de bois " servit à la sauce : Art mort-Rik'n

Le mien est un plat qui se mange froid !

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