Le blog de chercheur d'histoires

Quelle remarquable  déculottée !

Avez-vous lu la dernière rubrique du "Radio-Lavoir" hebdomadaire de Ouest France ?

Lisez :

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Le maire de Pont-Aven a cru bien faire en installant des poteaux le long du sentier en bordure de l'Aven.

L'association des chemins de ronde a fait le bilan :

Non-respect de la loi de 1976 sur la servitude de passage,

Entorse à la loi de 1930 sur les sites classés,

Violation de la loi littoral,non-respect du PLU,

Atteinte aux zones humides ...

A la place du maire, on se constituerait tout de suite prisonnier.

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Quelle remarquable déculottée pour notre chère DS :

Dame la Soutan'esse.

Je finis par la question du jour : L'orgueil : l'un des sept pêchés capitaux, n'est t'il pas une prison pour celui ou celle qui en est pénétré ... par le nombril ?

Le nombrilisme aigu : est-ce grave docteur ?

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Compte rendu des journées "PGO" :

Celles des " portes grandes ouvertes" au musée de Pont-Aven ces derniers week-ends.

Le week-end du patrimoine s'est résumé à 1300 entrées au musée.

Le week-end "troc et puces" de la semaine dernière a attiré à peine un millier de visiteurs. 

Une misère pour des week-ends : ENTREES GRATUITES, dans un musée aux prétentions internationales ... 

... qui serait paraît-il : trop à l'étroit dans ses murs ...

... nécessitant pour être à la hauteur de sa célébrité ...

... d'être transformé en ...

... Grand Temple de l' Inculture Française.

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En réalité et pour dire librement ce que je pense :

La cité des anciens peintres, engloutie dans les flots d'un tourisme désœuvré,

survit désespérément en mode minimaliste.

Le problème est qu'elle est dirigée par de vaniteux conn'arts aux prétentions  grotesques et démesurées.

Ma pensée est-elle juste, ou suis-je détraqué à force de renifler - tels les renifl'arts qui circulent dans les rues de la ville - de la peinture fraîche et les gaz des cars à toutoux qui embaument la cité ?

A vous : Oh ! chers lecteurs, de vous prononcer en votre âme et conscience.

(pour ceux qui ne le sauraient pas : Gauguin signait parfois PGO)

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Il y a urgence

Oui, mais où ?

La réponse est dans la vie quotidienne des habitants de Pont-Aven.

Depuis trois semaines, les journaux mettent l'accent sur l'urgence pour les secouristes, de trouver "un local décent et sécurisé pour ranger leurs ambulances et matériel de secours"

Les pauvres, ça fait des années que la municipalité les envoie aux plottes à chaque fois qu'ils demandent un local :

"Allez vous faire ploter ailleurs bande de ploucs" 

C'est ça la vie quotidienne des habitants de Pont-Aven.

Il y a urgence à trouver une mairie, des salles culturelles communales, un foyer pour les anciens ... et surtout des gens intelligents pour diriger la commune. 

Il y a des urgences dans tous les domaines de la vie courante mais pour les élustucrus : l'urgence est aujourd'hui ailleurs.

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La machine infernale ! 

Moi : bientôt vieux  Soixante-huit’art de Pont-Aven,  j’ai écrit dans :

 « le testament des maudits de la secte du christ jaune » :

(il est en vente au supermarché)

Une phase "vérité" qui deviendra  certainement un jour légendaire :

« Pont-Aven est une machine infernale qui attire et séduit fortement

avant de broyer et d’éjecter » 

Cette vérité profonde me vient de loin : de mes lectures et des observations de la vie pontavénoise durant une cinquantaine d'années.

Le précédant maire avait : de façon dégueulasse, essayé de m'y enfourner, mais je suis toujours là.

Elle ne se repose jamais la garce, et chaque année la liste de ses victimes s'allonge inexorablement.

C'est une machine polluante qui évacue ses déjections sur la ville, mais tout le monde s'en fout.

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Débordé - suite et fin -

Nous apprenons par ailleurs le même jour, à la même heure et dans le même journal que la conférence qui avait été programmée pour accompagner l’exposition BEVAN aurait tout de  même lieu, mais : au "Domaine de Pont-Aven"

Le Domaine Public de la commune se rétrécissant, je vous invite à faire le tour de ce nouveau DOMAINE (nouvelle annexe du musée) : Il n'y en aura pas pour longtemps : tout au plus 10 minutes.

Voila que Saint Guénolé vient donc d’adhérer à la secte du christ jaune !

La machine infernale de Pont-Aven * n’ayant, à ma connaissance, jamais broyer du saint, je n’ai aucune idée sur son avenir au sein de cette honorable secte, mais mon petit doigt : qui ne se trompe jamais, me dit que ... (attendons la suite)

Il y a quelques années, je lisais dans la presse que le maire (le précédent) avait déposé le célèbre nom de Pont-Aven, pour éviter qu’il puisse être exploité – trop excessivement – à des fins commerciales.

 Saint Guénolé accorderait-il : lui aussi, des passe-droits dans le pays ? Oh! mon dieu.

Tout ceci n'est hélas que de l’usurpation : à des fins commerciales, de l'identité collective des pontavénounours. C’est ainsi que la cité perd petit à petit ses valeurs patrimoniales.

Je vous l'ai dis : tout se dilue dans le pays et nous sommes là, dans la grande dillution du nom de la ville.

* Vous ne connaissez pas cette machine ? Je vous la présenterai demain.

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Débordé - suite -

Le même jour, dans Ouest France, nous apprenons que l'exposition automnale 2011 des œuvres du peintre BEVAN : annoncée depuis belle lurette par la direction du musée,

avait été annulée en raison

" du démarrage (imminent ?) des travaux du nouveau musée "

De même source, nous apprenions, il y a peu :

que ces travaux débuteraient en automne 2012 :

Dans un an et un jour !

Relisez l'article d'hier S.V.P. pour comprendre mon étonnement.

Vous n'en avez pas marre que certains se foutent de votre gueule à ce point ?

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Faites les comptes avec moi.

Si tout va bien :

(je répète ce que j'entends dans la paroisse)

- Durant un an et demi : (fin 2011-2012)  = exposition du fonds du  musée :  

                    Il y en aura qui se tourneront les pouces.

- Après : (2012-2013) =  construction d'un nouveau musée :

                                                          Les mêmes se tourneront les pouces.

- Puis : (2014) =  aménagement de la gare routière du musée sur la place communale. 

                                                         Ils se tourneront toujours les pouces.

Durant tout ce temps, il y en a qui seront grassement payés à ne rien foutre ... pendant que les pontavenounours - la crise oblige - se serreront de plus en plus fort la ceinture. 

Et après ? : un Gros Musée = de gros salaires = de GROS impôts pour les autres.

Ni vu ni connu : forcement, les pontavénois sont sourds et aveugles.

------- suite et fin demain matin  ---------------------------------------

Débordé par l'actualité du musée

Débordé par l’actualité du musée, j’avais mis de côté quelques articles de presse sur Pont-Aven, ces dernières semaines.

Je reviens sur ces articles et vous allez comprendre pourquoi.

La palme revient a ceux parus le 5 septembre dernier.

Je commence aujourd’hui par ouvrir la page « Pont-Aven » du Télégramme.

La Grande Exposition automnale 2011 du musée y est annoncée sous le titre :

"De Gauguin à Gromaire "

Vous me connaissez, je ne suis pas tendre dans mes propos, mais jamais je ne me serais permis de prononcer une insulte aussi lourde.

" De Gauguin à Madame le maire ", d'accord.

Ce titre aurait eu du sens dans la longue histoire des célébrités de la cité.

mais de Gauguin à gros maire !

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Cela dit : Quoi de nouveau à admirer au musée cette fois ?

Rien de rien : tout est déjà consommé.

- Ce n'est ni plus ni moins que l’expo présentée au printemps dernier « les 25 ans du musée »  qui revient sur le tapis mais sous un titre nouveau et dans une disposition différente d'un fonds de musée bien connu de tous les amateurs d'art

qui fréquentent les lieux depuis longtemps.

.  - Et: kif-kif bourriquot en 2012.

 On change le titre pour attirer les mouches : c’est tout.

Mon beau-frère, qui appartient à la secte du christ jaune, m’a dit que le

vernissage resterait discret et réservé aux membres de la secte.

C’est la toute première fois depuis la création du musée de Pont-Aven en 1964, que cette cérémonie se déroule en vase clos. Voilà encore une preuve indéniable que cet établissement a définitivement rompu avec les pauvres bougres du coin.

Tout va bien madame la marquise.

--- demain : la page d'Ouest France ----------------------------------

ce dernier week-end au musée

A l'affiche : un troc et puces dans l'établissement. 

le lis  l'affiche collée sur les vitrines de la ville :

                                   " Grande Braderie "

à la boutique du musée de Pont-Aven 

- Pour l'achat d'une affiche, deux offertes.

- pour l'achat de 2 catalogues, le moins cher gratuit.

- et : braderie de cadres. 

Pas les bols dégauguinants ?    

Nous pensions tous que le musée avait embauché une nouvelle conservatrice,

mais non, c'est une boutiquière qui a pris la fonction.

Je n'ai rien contre les boutiquières bien au contraire. Elles nous manquent tellement

depuis que presque toutes les boutiques de proximité de la ville ont fermé leurs portes,

Mais, tant qu'a faire dans la braderie, pour le prix d'une conservatrice les dirigeants de la ville auraient pu négocier la venue de trois utiles boutiquières de proximité dans Pont-Aven.

Je reconnais néanmoins que la braderie des cadres est une bonne idée .

Brader les cadres de la secte du christ jaune ne peut être qu'une action salutaire pour désencombrer la ville de ses parasites.

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Réquisitoire : paragraphe 17/17

. Greffer un cerveau au cœur de la ville

            Troisième volet de mes propositions :

         Aménager dans l’hôtel de ville,

                ou à proximité dans le centre historique de Pont-Aven

                                 « La Grande Bibliothèque »

              de l’immense mémoire écrite de cette minuscule commune.

Ce n’est pas de l’utopie de bas étage comme le projet présenté par les élus.

Elle repose sur une analyse profonde : Il n’y a plus de transmission orale de cette mémoire de génération en génération dans la cité. Il ne reste que les écrits, heureusement foisonnants, pour sauvegarder cette mémoire singulière.

            Bienvenue à la Grande Bibliothèque : nouveau lieu de rencontres et de débats que furent les anciens bistrots « culturels » de l’ancienne petite cité des  peintres, et qui manquent désespérément aujourd’hui.

            Bienvenus à son rayonnement : à ses prolongements dans la tête d’habitants ayant retrouvé ainsi leurs racines et leurs identités locales.

 
            Bienvenus à ses connexions en campagne comme dans les recoins des bourgs de la commune :  avec Rustéphan, avec les autres architectures et mégalithes du pays;  avec la rivière et ses rives, ses bruits, ses accidents; avec ses dernières curieuses ruelles sauvageonnes …  avec ses connexions dans les pots de peinture ; avec les contrastes, les contradictions, les anachronismes, les vanités et  les schizophrénies du pays.

Avec trois francs , six sous et quelques milliers d’euros il est possible de constituer le fonds initial de cette bibliothèque.

Dans le domaine des  connexions, la liste est longue.

 Ces trois exemples ne sont que trois gouttes d’eau parmi d’autres mais indispensables pour redonner vie et vigueur à la commune  dans le cadre d’une projection pour les cinquante années à venir.

 Voilà un véritable défi simple et  réaliste  pour le futur des habitants que la municipalité a perdu de vue.

Il suffit de le vouloir et de se retrousser les manches.

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Réquisitoire : paragraphe 16

. Sur le site de SEE-DEAL

                 Comment rester hypocritement aveugle et ne pas reconnaître                         l’énorme potentialité que contient cette friche industrielle pour le                      développement d’un tourisme culturel du futur, remarquablement                    placée aux portes d’une ville en crise par manque d’espace et                          d’emploi ?

Aujourd’hui cette dernière s’englue dans un tourisme « dit culturel » mais qu’il serait plus réaliste de qualifier de tourisme d’oisiveté *. J’inclus dans cette dérive le futur musée qui, en se gonflant éperdument, se perdra en se diluant dans la banalité.

                        * Oisiveté ou divertissement ?

                        Une explication s'impose :

Je ne reconnais pas, lorsque je me situe dans l'histoire des habitants de Pont-Aven, le mot culture sans son complément : divertissement.

Une culture intégrée dans sa composante de divertissement, je n’ai jamais rien connu d’autre autrefois à Pont-Aven, d’une aussi intéressante nature. Cette notion est capitale. Cultiver en divertissant dans une ville touristique : voilà la grande valeur ajoutée que « des gens du coin » avaient imaginée avec bonheur pour tous, autrefois ici.

SEE DEAL est  un espace limité mais suffisant pour y développer un tourisme de cette nature, d’une tout autre teneur que celui qui transpire à grosses gouttes actuellement dans le centre ville.

           Créer en ce lieu magique 100 emplois valorisants. Y développer un                  tourisme de masse mais dans un contexte culturel de qualité et adapté    à ce phénomène de masse aujourd'hui non maîtrisé (en y intégrant le    futur musée qui lui est destiné) tout en désengorgeant le centre ville :

           Que cherchez de plus : la lune ?

--- A suivre demain : " Greffer un cerveau au cœur de la ville " ------------