blog dédié principalement au patrimoine et à l'actualité de Pont-Aven.
La dilution
Au pays des fleurs d'ajonc fanées tout se dilue.
Son patrimoine se dilue dans la mélasse touristique.
Le nitrate se dilue dans les eaux claires de l'Aven.
Sa fête des fleurs d'ajonc se dilue sous la pluie.
Même son commerce se dit : luxe.
C'est la faute au destin comme le prêche si bien Dame la soutane.
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Il y a pire !
Je suis toujours sur l'aire de repos de Rustéphan, et je prends un peu de mon précieux temps pour consulter le deuxième panneau d'informations touristiques en place.
Tous les principaux événements culturels annuels du département y sont mentionnés :
Dans la liste des Grandes Expositions des Musées, je m'arrête sur celle de Pont-Aven
et là :
Oh surprise !, oh Conor !
Cette grande exposition estivale est consacrée au peintre Roderic O CONOR.
C'est un miracle, je rajeunis de 12 ans en me souvenant d'avoir visité cette exposition au musée de Pont-Aven en 1999.
Et depuis, tous les ans, nos chers touristes, en stationnant sur cette aire de repos, ont le privilège de prendre connaissance des derniers événements culturels ... de la fin du XXe siècle dans le Finistère.
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Comme je suis curieux de nature
Comme je suis curieux de nature, en m'arrêtant sur l'aire de repos de Rustéphan,
j'ai jeté un œil sur le panneau d'informations de l'office du tourisme qui y est implanté.
C'est extra comme le dit la chanson.
Allez voir sur place.
Les montants sont propres. Mais des panneaux dans un état plus lamentable et totalement illisibles, pensez-vous que cela puisse exister ?
Et bien oui, il y a pire ... (Voir la suite demain)
Les pontavéneuneux ne pensent que "touristes" pour assurer l'avenir de la commune ... ... mais en les accueillant avec un mépris incommensurable...
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Visites commentées - suite -
En 2009, je réservais une page de ce blog, à l'aménagement de l'une des entrées de la ville, ornée d'un char à bancs que je qualifiais de répulsif envers les amateurs d'art
pictural qui fréquentaient autrefois la cité.
En 2010 je m'insurgeais contre la nouvelle idée de la municipalité, consistant à accrocher des casiers à crabes à une palissade en guise d'ornementation d'une autre entrée de la ville.
Cette semaine je me suis arrêté sur l'aire de repos de Rustéphan pour prendre la photo de l'année 2011.
La crétinerie y est tout aussi puissante.
Imaginez : Comment suggérer la présence, à 100 mètres de l'endroit,
d'un vieux tas de cailloux ?
La municipalité a trouvé une solution:
En y accumulant un tas de gros cailloux !
Peut-être en guise de sculptures rondes-bosses : allez savoir ?
----------------------------------------------------------- suite demain ---
Visites commentées
C'est l'été, c'est le moment de nous distraire.
Pour ce faire, ce mois-ci, je vous proposerai quelques visites commentées de la ville.
Aujourd'hui, arrêtons nous un instant au bas des escaliers menant du jardin public du port à la colline de Keramperchec.
Pas sage LESAGE ?
Des bruits ont couru à l'époque que non, mais je n'ai aucune information sur le sujet.
Les élus qui lui ont donné le nom d'une venelle du port en savaient peut-être plus que moi !
Peut importe, Il a fini sa courte carrière politique, hélas pour lui prématurément, avec les honneurs de finir sa vie en qualité de : soixante huit'art.
C'est toujours mieux que pour certains de ses successeurs : pas sages du tout et ayant mené Pont-Aven dans une impasse sans aire à virer.
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Une première attaque de poids
Le sujet du jour revient sur la future communauté de communes :
La CCA "Concarneau Cornouaille Agglomération"
La semaine dernière, l'adjointe au commerce et au tourisme de la municipalité de Concarneau : Michelle Depoid, s'est exprimée avec force dans les journaux locaux. (elle a voté contre le projet)
Son article a pour objectif de mettre en garde la population de Concarneau contre les effets négatifs de cette communauté de communes. Dans ces sous-entendus, il est clair qu'elle vise directement la municipalité de Pont-Aven : d'où ma réaction dans cette page de blog.
--- Extraits du texte : OF du 20 juillet 2011 --------------------------------------
Il convient de nous efforcer de saisir les risques induits afin de rester
en phase avec la population ... Il faut vérifier qu'il s'agit de véritables revendications de nos concitoyens et non de simples desseins politiques.
Elle parle de : rechercher un vrai projet stratégique collectif auquel adhéreraient tous les habitants des communes , en analysant les freins et les motivations de chaque commune
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Michelle Depoid, comme vous le savez, est très attachée à l'histoire des peintres de Concarneau. Le seul dossier que cette communauté a sous le coude pour l'instant, est celui du futur musée présenté par les élus de Pont-Aven, devançant ainsi celui de Concarneau. (au projet de Pont-Aven, s'est, par réaction, rapidement joint celui du musée de la pêche de Concarneau : ville qui est le poids lourd de la future communauté ne l'oublions pas). Ses propos ne peuvent que, concrètement, viser les desseins politiques des élus de Pont-Aven avec leur projet de musée, aux antipodes "d'un vrai projet stratégique collectif auquel adhéreraient tous les habitants de la CCA"
Elle met en outre en garde la population contre le coût des dépenses exponentielles prévisibles.
La marmite commence à chauffer, vous ne trouvez-pas ?
A suivre certainement.
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Mes coupures de presse
Ces derniers jours, je classais pour les archiver, mes coupures de presse des derniers mois.
En y réfléchissant, l'idée met venue de vous faire part de mes impressions sur le contenu de ces coupures en image :
Pourquoi ?
En raison de l'accumulation des études scientifiques que la municipalité a engagées ces dernières années, sans trop savoir pourquoi !
Je dirais même que l'expression "Cité des sciences occultes" serait mieux adaptée à la réalité du moment.
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Un mastodonte a été déposé - fin -
Le mot de la fin est celui de l'opposition municipale qui s'exprime dans le maigre encart
qui lui est réservé dans ce bulletin "mini-si- pâle"
Cet article résume les propos critiques que j'ai exprimés. Il concerne à la fois : le financement aléatoire du futur musée, et la confiscation des biens communs des habitants que ce projet engendre. (mairie, les salles culturelles communales, le foyer des anciens, l'amphithéâtre etc.)
" La vie des habitants est sacrifiée à la gloire de Pont-Aven ! "
Je ne peux être que d'accord avec ces pertinents propos.
Je rajouterai sur la liste des confiscations, un élément que tout le monde a oublié. La suppression des toilettes situées dans la cour de l'hôtel de ville ( aménagées à l'emplacement des anciennes douches communales, souvenez-vous).
Cet élément est dérisoire ?. Et bien non, c'est l'un des gros problèmes du centre ville qui resurgit avec cette disparition ... qui a pour but d'attirer encore plus de touristes en ce centre particulièrement étriqué !
(consommez à Pont-Aven, mais allez chier ailleurs est la devise du centre ville)
Le problème de cette opposition - qui se compte sur les doigts d'une main - est qu'elle n'a pas trouvé ses marques auprès de la population. Faute de connaissance sur le pays : mis à part Lili, Ils ne comptent que pour du beurre comme on dit.
Si les membres de cette opposition critiquent aujourd'hui les conséquences désastreuses de ce projet de musée, ils oublient un peu vite qu'ils ont voté favorablement à cette création, en se laissant berner par ses initiateurs comme tous les autres élus. Ce n'est qu'après le vote qu'ils ont commencé à réfléchir.
C'est bien dommage, car ils avaient dans cette affaire de musée, une grande opportunité pour se faire valoir et marquer leur différence.
Pensez ce que vous voulez, mais pour moi, à Pont-Aven, il n'y a plus de véritable opposition capable de faire frein à la déraison de la municipalité actuelle.
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Un mastodonte a été déposé - suite 6 et "presque fin" -
J'ai gardé la meilleure pour la fin
La conclusion de dame la soutane est sublime :
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Autant de morceaux qu’il faut mettre en musique, en accordant nos violons et en maintenant l’harmonie
Un peu plus loin j’apprends que :
Le coût de la redevance d’assainissement passe de 1,60 € en 2010, à 2,30 € en 2011
-----------------------------------------------------------------------------------------. La musique commence par une valse :
Celle du coût des taxes locales :
43,75 % d'augmentation de la taxe d'assainissement en 2011 !!!
Fini le temps heureux pour les pontavenounours endormis, où les futures charges locales n’étaient que du virtuel comme l’a exprimé tout récemment Mme le maire.
Cette augmentation me turlupine. En effet, il y a deux ans au moins que le coût "définitif" de la construction de la nouvelle station d"épuration (la quatrième en quarante ans !) a été fixé dans un contrat de travaux avec des entreprises. Ses répercussions sur le montant de la taxe y afférent, étaient donc parfaitement connues ou prévisibles par les membres de la municipalité.
Nous avons tous réglé une provision de cette taxe en début d'année, sans que cette majoration soit prise en compte.
Comment se fait-il que l'annonce de cette considérable augmentation ne soit révélée "discrètement" à la population qu'en milieu d'année ?
Les compteurs d'eau étant relevés en juin ( La taxe d'assainissement est calculée sur la consommation d'eau) l'augmentation sera appliquée sur cette consommation rétroactivement depuis juin 2010. C'est ce qui s'appelle de l' entourloupette.
Un doute m'habite. Il y a un an, l'association "eau et rivières de Bretagne" de Nevez avait lancé une alerte dans la presse sur des problèmes liés à la construction de cet ouvrage. J'avais interrogé un élu de Pont-Aven sur le sujet. Il m'avait répondu que ce n'était que des sornettes sans fondement et que tout était clair dans le déroulement de cette construction.
43,75 % dans les gencives, vous trouvez cela normal vous ?
Je préssens qu'il y a anguille sous roche dans l'Aven dans cette ténébreuse et coûteuse affaire. En saurons-nous plus un jour ? j'en doute.
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Conclusion générale : ce bulletin fait principalement l'éloge de la musique à Pont-Aven dans des propos qui sonnent faux comme tout le reste.
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Un mastodonte a été déposé - suite 5 -
Au programme de la plaquette nous retrouvons avec plaisir un nouvel article sur :
« Les belles demeures de Pont-Aven »
Le sujet du mois : « KER-BOTREL »
Je suis très attaché au patrimoine architectural de la commune. C’est donc avec une grande curiosité que je prends connaissance de l’article.
J’y retrouve l’esprit d’un conte à raconter aux enfants. C’est bien, mais j’ai une lecture plus adulte de l’histoire des « KER BOTREL »
Et oui : il y en a deux.
L’auteur du texte s’appuie sur la plaquette imprimée à Saint Brieuc chez Prud’homme en juin 1912 :« le pays des moulins » dont l’auteur est l’Abbé MILLION proche ami de Botrel : C’est déjà une première raison de se méfier du contenu de l’ouvrage. Il s’impose, dans une sérieuse approche du sujet, de s’entourer d’une documentation plus fournie. (L’idée de la grande bibliothèque de la mémoire du pays resurgit à nouveau, ici)
Après l’immense succès de la fête qu’il a créée en 1905, Botrel décide de s’installer
« Au pays des moulins » en se faisant construire en 1907 par Charles Chaussepied - un architecte quimpérois réputé dans la région - un petit manoir dans le style très bourgeois de l’époque, sur une lande à montons surplombant le port.
Hélas pour lui, il avait vu trop grand et ne pu honorer toutes les traites des entrepreneurs. Il fut forcé de vendre le manoir à peine terminé. Il l'avait dénommé KER BOTREL, Faute d’acquéreur, il fut même contraint d'accepter une vente à la bougie (aux enchères). Julia Guillou voulant l’aider, incita ses clients fortunés à porter des enchères "pour faire grimper les prix" et lui éviter une vente au rabais.
C’est ainsi que Paul Gautier, un client de passage devint bien malgré lui, faute de surenchère sur son offre, propriétaire de Ker-Botrel renommé Ker-Brizeux à la demande de Botrel.
Par la suite, ce dernier se fit construire une deuxième demeure, plus modeste, dans la portion vallonnée de sa propriété qu’il avait conservée. Elle récupérera le nom de Ker-Botrel.
Pour compenser sans doute la modestie de la demeure, il va imposer à l’architecte : le même, la multiplication disparate de détails d’architecture dont le but est d’apporter à l’ensemble un caractère d’Antiquité. Nous retrouvons dans ces choix, l’esprit du décor théâtral botrelien. Cette demeure est la parfaite illustration de la carte postale touristique. Un commerce florissant que le barde a exploité à souhait.
Au final, l’édifice n’est plus que du néo-breton particulièrement encombré, mais très joli pour les adeptes de ce faux style. Rien à voir avec celui marquant : « de la belle demeure » tel que défini par les spécialistes reconnus en la matière.
------------------------------------------------------- A suivre demain ---
